- le  
Earth Abides de George R. Stewart : une nouvelle adaptation de science-fiction pour MGM.
Commenter

Earth Abides de George R. Stewart : une nouvelle adaptation de science-fiction pour MGM.

Une nouvelle fois, le monde des plateformes pioche dans les ouvrages d'imaginaire pour produire des séries.

MGM+ a annoncé plancher sur un projet pour mettre à l'écran le roman Earth Abides de George R. Stewart écrit en 1949. En France, il avait traduit en 1951 sous le titre Un Pont sur l'abîme, puis La Terre demeure. Six épisodes sont prévus avec dans le rôle phare Alexander Ludwig, qu'on avait vu dans la série Vikings. Il jouera Ish, un jeune géologue un peu solitaire qui se réveille d'un coma pour découvrir que le monde est dévasté. Il ne reste que quelques survivants et assez peu de règles. Pour l'instant, aucune autre information n'a été dévoilée.



Voici la quatrième de couverture de la dernière édition chez Fage en 2020.
"Une pandémie, d’origine inconnue, décime la majeure partie de la population nord-américaine (et sans doute celle de toute la planète). Ish a survécu, ainsi qu’une poignée d’autres femmes et hommes, au mal mystérieux, alors qu’il se trouvait seul dans les montagnes. Le roman relate sa découverte d’une Amérique où les animaux sont redevenus sauvages et les survivants se terrent ou errent sans but, le regard plein des horreurs qu’ils ont connues. Des parties lyriques constituant des espèces de didascalies, entrecoupent la description des aventures d’Ish : elles évoquent, dans une langue imitant le style biblique mais gorgée d’informations précises, le sort des êtres et des choses qui composent un monde. Que deviendront les voitures ? L’électricité ? Les glorieux ponts que le génie des hommes a bâti au-dessus des gouffres ? Les conduites des égouts ? Les chats, les chiens, les chevaux, les vaches… ? Ish parviendra à fonder une famille, quelques survivants s’agrégeront et formeront une petite communauté, mais cette « Tribu », confrontée à l’après, sera partagée entre la détresse, l’apathie et l’espoir, entre l’exploitation de l’héritage laissé par la civilisation effondrée (ses ressources, règles, croyances etc.) et la nécessité de tout réinventer pour redonner goût et sens à la vie.

Si La Terre demeure (traduction du titre original Earth Abides qui cite l’Ecclésiaste) relève a priori de la fiction post-apocalyptique et dystopique, il excède les limites du genre par la profondeur et l’actualité du regard qu’il porte sur le sort des êtres et des choses qui composent un monde, sur ce qu’est une société humaine en crise : comment elle dure, se disloque, peut renaître ou non…

Aux États-Unis, où il a été publié en 1949, la même année que 1984 d’Orwell, le roman de l’anthropologue George Stewart est considéré comme un classique de la science-fiction (28 rééditions). Bien que traduit en français dès 1951 et réédité en 1980, La Terre demeure est restée en France une œuvre méconnue."

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?