Si votre lecture des trois premiers tomes du cycle date un peu, un petit résumé s’impose...
Hari Seldon fut sans aucun doute le savant le plus important de toute l’histoire de l’Empire décadent. Créateur de la psychohistoire, nouvelle science qui va influencer l’avenir de toute l’humanité, il a basé ses théories sur deux hypothèses. La première est que si l’homme, pris en tant qu’individu isolé est imprévisible et incontrôlable, en revanche, plus un groupe d’hommes est étendu, plus ses réactions sont mathématiquement programmables. La seconde est que pour que la première fonctionne, il faut que le groupe étudié ignore tout du résultat de ces prévisions.
Deuxième galaxie à gauche...
Ayant réussi à convaincre les autorités politiques que l’inéluctable chute de l’Empire sera suivie d’une longue période barbare qui ne débouchera qu’au prix de très lourdes pertes sur l’avènement d’un second Empire, Hari Seldon parvient à obtenir la création d’une communauté de savants chargée de ne pas laisser tomber dans l’oubli tous les acquis scientifiques et technologiques. Cette communauté est exilée aux fin fond de la Galaxie et prend le nom de Fondation.
Grâce à sa considérable avance technologique, la Fondation domine très vite le reste de l’humanité et précipite la fin du Premier Empire. Elle se rend toutefois compte qu’elle n’est pas maîtresse de son propre avenir : Hari Seldon, a forcément créé quelque part une seconde communauté, exclusivement composée de psychohistoriens, capables d’appliquer ses théories mathématiques et de veiller, en restant ignorés de tous, à l’application de ses prévisions. Les membres de la Première Fondation se mettent donc à la recherche de cette Seconde Fondation pour sortir de leur rôle de marionnettes.
Une faille dans le plan Seldon
Au terme des trois premiers volumes de la Saga, la seconde Fondation persuade la première qu’elle a été anéantie et que les maîtres de la technologie sont maintenant les vrais maîtres de l'Univers. Pourtant, deux hommes n’arrivent pas à accepter cette situation. Le premier est Golan Trevize, député sur la Première Fondation qui n’arrive pas à admettre que les armes technologiques de la Première Fondation aient pu vaincre les armes psychiques de la Seconde. Conforté dans son idée par le Maire de Terminus, dirigeant officiel de la Première Fondation, il part en toute confidentialité à la recherche des survivants de la Seconde Fondation. Il est accompagné dans sa quête par Janov Pelorat, obscur petit savant qui a dédié sa vie à la recherche d’une utopie : la découverte de la planète des origines de l’Humanité. Cette recherche leur permettra de cacher aux hypothétiques survivants leur véritable but. Le second est Stor Gendibal, jeune orateur de la Seconde Fondation, persuadé que le Plan Seldon comporte une faille incontournable qui l’empêche de dicter les pas de l’Humanité depuis si longtemps. Avant de découvrir qui oriente réellement les pas de l’Humanité, il doit stopper Trevize.
Une pâle copie ? Non ! C'est du Asimov...
Rédigé trente ans après la trilogie initiale à la demande de plus en plus pressante du public, de son éditeur (et sans doute aussi de son porte-monnaie), Fondation foudroyée aurait pu être une pâle copie des premiers volumes. Il n’en est rien. Malgré quelques puristes qui se perdent en invectives contre les diverses suites de ce chef-d’œuvre, le plaisir reste intact. Asimov demeurera jusqu’à sa mort un excellent romancier qui prend plaisir à nous balader d’un bout à l’autre de la galaxie.
Hari Seldon fut sans aucun doute le savant le plus important de toute l’histoire de l’Empire décadent. Créateur de la psychohistoire, nouvelle science qui va influencer l’avenir de toute l’humanité, il a basé ses théories sur deux hypothèses. La première est que si l’homme, pris en tant qu’individu isolé est imprévisible et incontrôlable, en revanche, plus un groupe d’hommes est étendu, plus ses réactions sont mathématiquement programmables. La seconde est que pour que la première fonctionne, il faut que le groupe étudié ignore tout du résultat de ces prévisions.
Deuxième galaxie à gauche...
Ayant réussi à convaincre les autorités politiques que l’inéluctable chute de l’Empire sera suivie d’une longue période barbare qui ne débouchera qu’au prix de très lourdes pertes sur l’avènement d’un second Empire, Hari Seldon parvient à obtenir la création d’une communauté de savants chargée de ne pas laisser tomber dans l’oubli tous les acquis scientifiques et technologiques. Cette communauté est exilée aux fin fond de la Galaxie et prend le nom de Fondation.
Grâce à sa considérable avance technologique, la Fondation domine très vite le reste de l’humanité et précipite la fin du Premier Empire. Elle se rend toutefois compte qu’elle n’est pas maîtresse de son propre avenir : Hari Seldon, a forcément créé quelque part une seconde communauté, exclusivement composée de psychohistoriens, capables d’appliquer ses théories mathématiques et de veiller, en restant ignorés de tous, à l’application de ses prévisions. Les membres de la Première Fondation se mettent donc à la recherche de cette Seconde Fondation pour sortir de leur rôle de marionnettes.
Une faille dans le plan Seldon
Au terme des trois premiers volumes de la Saga, la seconde Fondation persuade la première qu’elle a été anéantie et que les maîtres de la technologie sont maintenant les vrais maîtres de l'Univers. Pourtant, deux hommes n’arrivent pas à accepter cette situation. Le premier est Golan Trevize, député sur la Première Fondation qui n’arrive pas à admettre que les armes technologiques de la Première Fondation aient pu vaincre les armes psychiques de la Seconde. Conforté dans son idée par le Maire de Terminus, dirigeant officiel de la Première Fondation, il part en toute confidentialité à la recherche des survivants de la Seconde Fondation. Il est accompagné dans sa quête par Janov Pelorat, obscur petit savant qui a dédié sa vie à la recherche d’une utopie : la découverte de la planète des origines de l’Humanité. Cette recherche leur permettra de cacher aux hypothétiques survivants leur véritable but. Le second est Stor Gendibal, jeune orateur de la Seconde Fondation, persuadé que le Plan Seldon comporte une faille incontournable qui l’empêche de dicter les pas de l’Humanité depuis si longtemps. Avant de découvrir qui oriente réellement les pas de l’Humanité, il doit stopper Trevize.
Une pâle copie ? Non ! C'est du Asimov...
Rédigé trente ans après la trilogie initiale à la demande de plus en plus pressante du public, de son éditeur (et sans doute aussi de son porte-monnaie), Fondation foudroyée aurait pu être une pâle copie des premiers volumes. Il n’en est rien. Malgré quelques puristes qui se perdent en invectives contre les diverses suites de ce chef-d’œuvre, le plaisir reste intact. Asimov demeurera jusqu’à sa mort un excellent romancier qui prend plaisir à nous balader d’un bout à l’autre de la galaxie.