Bien que né en 1920 en Union Soviétique, Isaac Asimov n’a quasiment pas connu son pays natal. Ses parents ont immigré très tôt aux Etats-Unis. Nul ne se doutait alors de l’immense popularité qui l’attendait dans les années à venir, et qui perdure encore aujourd’hui après sa mort en 1992. A la fois scientifique (doctorat de chimie en 1948 et professeur à l’université de Boston pendant 10 ans) et écrivain, il a publié près de 400 romans, de l’ouvrage de vulgarisation scientifique aux récits fondateurs de la science fiction moderne, en passant par un The Asimov Guide to the Holy Bible... Dans cette avalanche de titres, deux ressortent en général lorsque l’on parle d’Asimov : ses Cycles des Robots et Fondation.
Les trois lois de la robotique
Après sa sortie en 1950 des Robots, rien n'a jamais plus été comme avant... Jusque là les écrivains considéraient souvent les robots comme des Frankestein mécaniques, finissant irrémédiablement par se retourner contre leur créateur, avant d'être détruits. Asimov leur a ôté toute idée de rébellion en fondant les trois principales lois de la robotique dans un monde où les êtres de métal sont partout. Première loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, en restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. Deuxième loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la première loi. Troisième loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’est pas en contradiction avec la première et la seconde loi.
A partir de là, Isaac Asimov met en fait à l'épreuve ses trois lois tout au long des nouvelles de ce premier recueil. La règle du jeu est simple. Lorsqu'un robot se comporte mal, la solution vient obligatoirement d'une application des trois lois à la situation. C'est l'équivalent de neuf petites intrigues à résoudre de manière logique et sensée.
Encore d’actualité mais…
Depuis que ces trois lois ont été édictées par le bon docteur, quasiment tous les écrivains de science-fiction les ont tenu pour acquises, soit pour s’en démarquer, soit pour les respecter. Et la récente sortie sur les écrans d’I Robot montre bien qu’elles sont toujours d’actualité. Pour autant ce premier recueil a été écrit il y a cinquante ans et cela a tendance à se sentir lorsque l’on relit ces nouvelles d’Asimov. Le style a tout simplement mal supporté le passage des années. Reste que c’est un pilier fondateur de la science-fiction. On peut le lire au moins en tant que tel.
Les trois lois de la robotique
Après sa sortie en 1950 des Robots, rien n'a jamais plus été comme avant... Jusque là les écrivains considéraient souvent les robots comme des Frankestein mécaniques, finissant irrémédiablement par se retourner contre leur créateur, avant d'être détruits. Asimov leur a ôté toute idée de rébellion en fondant les trois principales lois de la robotique dans un monde où les êtres de métal sont partout. Première loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, en restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. Deuxième loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la première loi. Troisième loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’est pas en contradiction avec la première et la seconde loi.
A partir de là, Isaac Asimov met en fait à l'épreuve ses trois lois tout au long des nouvelles de ce premier recueil. La règle du jeu est simple. Lorsqu'un robot se comporte mal, la solution vient obligatoirement d'une application des trois lois à la situation. C'est l'équivalent de neuf petites intrigues à résoudre de manière logique et sensée.
Encore d’actualité mais…
Depuis que ces trois lois ont été édictées par le bon docteur, quasiment tous les écrivains de science-fiction les ont tenu pour acquises, soit pour s’en démarquer, soit pour les respecter. Et la récente sortie sur les écrans d’I Robot montre bien qu’elles sont toujours d’actualité. Pour autant ce premier recueil a été écrit il y a cinquante ans et cela a tendance à se sentir lorsque l’on relit ces nouvelles d’Asimov. Le style a tout simplement mal supporté le passage des années. Reste que c’est un pilier fondateur de la science-fiction. On peut le lire au moins en tant que tel.