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L'archipel des oubliés

Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 07/09/2023  -  livre
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Nicolas Beuglet - L'archipel des oubliés, un polar avec un brin de surnaturel ?

Le grand complot

La policière Grace Campbell est à peine revenue de sa précédente aventure contre Olympe qu’une policière norvégienne débarque dans son bureau, Sarah Geringën. Elles vont vite apprendre à se connaître et à unir leurs forces comme ce qu’on surnomme Le passager ou l’homme sans visage, celui qui se cache derrière Olympe et qui envisage froidement l’asservissement de l’humanité. Elles n’ont qu’une piste qui les mène en Ecosse… Dans une maison isolée, elles découvrent une jeune veuve, Lydie Ferguson : elle s’appelle en fait Emily Abercamp, une femme atteinte de folie meurtrière. Elles lui font avouer qu’elle a été placée là par un médecin aux ordres d’Olympe, qui l’a manipulé… Au point qu’un jour, privée de médicaments, elle a fini par tuer son mari et son fils… Emily était surveillée par un homme, Shimon Ostrade. Sa mission ? Voir si les fantômes du mari et du fils assaillaient Emily. Les deux policières veulent révéler l’affaire mais en sont empêchées par Olympe qui les fait interner. Jusqu’à ce qu’une mystérieuse organisation les fasse libérer.

La recette du succès

L’archipel des oubliés est un crossover confrontant le personnage de Grace Campbell avec l’autre héroïne créée par Nicolas Beuglet, Sarah Geringën, et se déroulant bien sûr dans le même univers. Au final, voici un thriller sombre, haletant, où les héroïnes se débattent face un complot mondial. Et pour y faire face, elles devront aussi se coltiner bien des dilemmes moraux… Ce roman a bien marché et il faut reconnaître qu’il a des moments de suspense bien étudiés, tout en proposant la résolution de certaines intrigues cruciales, si on a lu les précédents romans. On regrettera, pour des raisons d’efficacité narrative, bien des moments plein de sentimentalisme qui fatiguent un lecteur blasé (il y en a d’autres qui adorent, c’est entendu). Réservé aux fans de Nicolas Beuglet, très nombreux par ailleurs.

 

Sylvain Bonnet

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