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Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 14/09/2016  -  livre
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Wild Cards

Voilà ce qui arrive quand on joue trop !
 
Dans sa postface, George R. R. Martin, l’auteur du Trône de fer, explique la genèse de Wild Cards. Lui et d’autres amis écrivains jouaient à un jeu dénommé SuperWorld, extrêmement addictif. Martin a eu comme idée de créer un univers littéraire autour de ce jeu et a demandé à ses amis d’écrire des nouvelles se déroulant dans cet univers. L’aréopage réuni a de quoi séduire l’amateur de SF : Martin lui-même, Walter Jon Williams (Câblé et Le Souffle du cyclone), Lewis Shiner, Roger Zelazny (Le cycle d’Ambre, entre autres), Howard Waldrop, Edward Bryant, Victor Milan…  Voici donc Martin et sa bande partis à créer un univers de mutants et de héros, parallèles au nôtre !

Mutants, monstres & cie
 
En 1946, un extraterrestre débarque aux États-Unis. Il se fait rapidement surnommer le docteur Tachyon et est venu avertir l’humanité que ses semblables avaient envoyé sur Terre un virus mutagène très dangereux. Truman envoie Einstein l’écouter mais il est trop tard et le virus frappe New York, tuant le jeune héros Jetboy au passage. Le virus tue des milliers de personnes et en transforme aussi des milliers d’autres. La plupart deviennent des jokers, des monstres difformes vite rassemblés dans un ghetto et d’autres, plus rares, deviennent des As, des surhommes dotés de pouvoirs miraculeux. Le gouvernement américain en recrute certains pour des opérations spéciales (comme retrouver des criminels de guerre nazis) mais ils sont bientôt pourchassés par la commission des activités antiaméricaines, malgré les efforts du docteur Tachyon. Si la situation s’améliore progressivement pour les As, rien ne s’arrange pour les jokers.
 
Un livre étonnant
 
La lecture de ce premier volume de Wild Cards est loin de laisser le lecteur indifférent. D’abord, c’est autant une anthologie de nouvelles qu’un roman car des personnages récurrents apparaissent comme le télépathe tantrique Fortunato ou le docteur Tachyon. Ensuite, les histoires s’harmonisent assez bien entre elles, sans doute grâce à Martin. Zelazny, Shiner (« La sombre nuit de Fortunato », excellent) ou Waldrop livrent de bonnes nouvelles (ou chapitres ?) mais des inconnus du public français comme John J.Miller aussi. Au final, on a envie de savoir la suite : les frères de race de Tachyon vont-ils arriver sur Terre ??? À lire.

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