Tevis
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Tevis
Personne n'a encore cité l'auteur de L'homme tombé du ciel, de L'oiseau d'Amérique et de Loin du pays natal.
Je viens tout juste de relire L'homme tombé du ciel, et une dizaine d'années après, ce bouquin reste un chef-d'oeuvre à mes yeux.
Contrairement au film, et ce malgré Bowie.
Je viens tout juste de relire L'homme tombé du ciel, et une dizaine d'années après, ce bouquin reste un chef-d'oeuvre à mes yeux.
Contrairement au film, et ce malgré Bowie.
L'enfer est quelque chose que nous pouvons créer. C'est finalement cela qui fascine.
Thomas M. Disch - Camp de concentration
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- Eric
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Re: Tevis
Pas lu, mais en revanche, c'est vrai que le film est une vraie merde. Il faut dire aussi que c'est la période "au fond du trou" du Bowie.Olivier a écrit :Je viens tout juste de relire L'homme tombé du ciel, et une dizaine d'années après, ce bouquin reste un chef-d'oeuvre à mes yeux.
Contrairement au film, et ce malgré Bowie.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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Re: Tevis
Et je confirme que L'oiseau d'Amérique est aussi un petit chef d'oeuvre. Je viens de le lire il y a quelques mois et c'est vraiment un des grands bonheurs de mon année. Dire que j'ai faillis passer à côté !!!Olivier a écrit :Personne n'a encore cité l'auteur de L'homme tombé du ciel, de L'oiseau d'Amérique et de Loin du pays natal.
Je viens tout juste de relire L'homme tombé du ciel, et une dizaine d'années après, ce bouquin reste un chef-d'oeuvre à mes yeux.
Contrairement au film, et ce malgré Bowie.
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Subitement, j'ai comme un doute sur le roman et le film dont nous parlons.
Tevis a écrit en 1959 "L'arnaqueur" (The hustler), roman adapté ensuite au cinéma par Robert Rossen avec Paul Newman dans le rôle d'Eddie ViteFait (le film est en noir et blanc).
A la fin des années 70, Tevis revient à l'écriture et publie "L'oiseau d'Amériqu" (autre chef d'oeuvre) puis deux romans plaisants mais mineurs, "Le jeu de dames", puis la suite de l'arnaqueur, intitulée "La couleur de l'argent" (qui fut également son dernier roman). "La couleur de l''argent" fut également adapté au ciné par Scorsese, avec toujours Newman dans le rôle d'Eddie, mais également Tom Cruise, dans le rôle de petit jeune qu'a les dents qui rayent le plancher. Pas mal, mais loin d'être à la hauteur des deux ancêtres.
Euh Eric, on parle bien du roman et du film de 1959 ?
Bon allez zou, un peu d'autopromo, mais c'est pour la bonne cause.
http://www.cafardcosmique.com/auteur/TevisWalter.html
Tevis a écrit en 1959 "L'arnaqueur" (The hustler), roman adapté ensuite au cinéma par Robert Rossen avec Paul Newman dans le rôle d'Eddie ViteFait (le film est en noir et blanc).
A la fin des années 70, Tevis revient à l'écriture et publie "L'oiseau d'Amériqu" (autre chef d'oeuvre) puis deux romans plaisants mais mineurs, "Le jeu de dames", puis la suite de l'arnaqueur, intitulée "La couleur de l'argent" (qui fut également son dernier roman). "La couleur de l''argent" fut également adapté au ciné par Scorsese, avec toujours Newman dans le rôle d'Eddie, mais également Tom Cruise, dans le rôle de petit jeune qu'a les dents qui rayent le plancher. Pas mal, mais loin d'être à la hauteur des deux ancêtres.
Euh Eric, on parle bien du roman et du film de 1959 ?
Bon allez zou, un peu d'autopromo, mais c'est pour la bonne cause.
http://www.cafardcosmique.com/auteur/TevisWalter.html
Modifié en dernier par K2R2 le mer. juil. 19, 2006 9:28 pm, modifié 1 fois.
- Eric
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Oui, oui, tout à fait.
D'ailleurs personnellement je me refuse à parler de La Couleur de l'argent, un des pires Scorcese.
Il va sans dire que la présence de Tom Cruise y est pour beaucoup.
Je ne suis pas non plus certain de complètement cautionner le choix étrange des lunettes de maquereau calabrais que Newman arbore avec ostentation durant tout le film.
D'ailleurs personnellement je me refuse à parler de La Couleur de l'argent, un des pires Scorcese.
Il va sans dire que la présence de Tom Cruise y est pour beaucoup.
Je ne suis pas non plus certain de complètement cautionner le choix étrange des lunettes de maquereau calabrais que Newman arbore avec ostentation durant tout le film.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
J'ai lu avec beaucoup d'enthousiasme L'homme tombé du ciel (il y a au moins 15 ans) et L'oiseau d'Amérique (il y a quelques mois), mais pas Loin du pays natal. Je viens de lire sur Noosfere le 4ème de couverture, qui m'a appris entre autres que c'est un recueil de nouvelles :
A part ça, je n'en reviens pas que ce soit aussi l'auteur de "L'arnaque" ! Très éclectique, cet homme !
L'avez-vous lu ? Est-ce aussi... euh... glauque que ça en a l'air (auquel cas je préfèrerais rester sur ma bonne impression des deux romans) ?Qui n'a pas rêvé de retourner un jour au pays natal et qu'est-ce que ce pays sinon le ventre de la mère ?
Et que ferais-tu, ô lecteur, si celle-ci te revenait d'entre les morts, jeune, belle et à ta merci, échappant aux inhibitions et aux interdits ?
Le thème de l'inceste, traité tantôt avec une audace et un humour iconoclastes, tantôt avec une mélancolie glacée qui débouche sur le fantastique et l'épouvante, est au coeur de ce recueil, kaléidoscope où l'univers de Walter Tevis se brise, se fragmente et se reconstitue sans cesse, étincelant, obscur, effrayant.
A part ça, je n'en reviens pas que ce soit aussi l'auteur de "L'arnaque" ! Très éclectique, cet homme !
D'après Olivier, ce recueil est très bon. Personnellement c'est l'un des deux bouquins de Tevis que je n'ai pas lu. Mais cet oubli devrait être rapidement réparé. Tu peux aller lire l'avis d'Olivier sur le lien que j'ai filé.
NB : au passage, le lien que j'avais donné vers le cafard était foireux, veuillez me pardonner cette grossière erreur. Je remarque également, perfidement, que personne n'est allé voir puisqu'on ne m'a pas signalé cette erreur.
NB : au passage, le lien que j'avais donné vers le cafard était foireux, veuillez me pardonner cette grossière erreur. Je remarque également, perfidement, que personne n'est allé voir puisqu'on ne m'a pas signalé cette erreur.
Pendant ma petite mise au vert, j'ai lu Mockingbird (parce que L'Oiseau d'Amérique, hein, bof), et, après L'Homme tombé du ciel, ça m'a confirmé combien Tevis était recommandable.
J'ai beaucoup aimé son décor mélancolique, ce XXVe siècle "post civilisation" et son humanité qui s'éteint doucement à la lumière des immolations de groupe, manipulée par un robot suicidaire aux antipodes de ses congénères asimoviens. L'ambiance générale m'a fait penser à du Simak.
Si L'Homme tombé du ciel était un roman du renoncement, Mockingbird au contraire chante la curiosité, la vitalité, la sociabilité, et propose une belle charge contre l'abrutissement médiatique, la surconsommation, l'endoctrinement, l'individualisme (oui, tout ça). Ce qui en fait un texte de 25 d'âge toujours actuel. Mériterait de remplacer l'indéboulonnable Fahrenheit 451 dans les listes de l'Education Nationale, tiens !
Et puis, il y a un chat dans Mockingbird, ce qui est une preuve de bon goût
J'ai beaucoup aimé son décor mélancolique, ce XXVe siècle "post civilisation" et son humanité qui s'éteint doucement à la lumière des immolations de groupe, manipulée par un robot suicidaire aux antipodes de ses congénères asimoviens. L'ambiance générale m'a fait penser à du Simak.
Si L'Homme tombé du ciel était un roman du renoncement, Mockingbird au contraire chante la curiosité, la vitalité, la sociabilité, et propose une belle charge contre l'abrutissement médiatique, la surconsommation, l'endoctrinement, l'individualisme (oui, tout ça). Ce qui en fait un texte de 25 d'âge toujours actuel. Mériterait de remplacer l'indéboulonnable Fahrenheit 451 dans les listes de l'Education Nationale, tiens !
Et puis, il y a un chat dans Mockingbird, ce qui est une preuve de bon goût