Lecture Jeune : L’amour à l’adolescence
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Lecture Jeune : L’amour à l’adolescence
Le 136ème numéro de la Revue Lecture Jeune consacre un dossier à L’amour à l’adolescence. De la fiction à la réalité .
Voici la présentation :
Le renouveau du roman sentimental pour ados : chick-lit, bit-lit, etc. par Séverine Oliver
La thématique amoureuse est fréquente dans la littérature destinée aux adolescentes. En effet, dans le secteur jeunesse, sont régulièrement publiés des romans où se dessine une romance en filigrane. À leurs côtés, sont aussi édités des récits beaucoup plus commerciaux et spécifiquement élaborés autour d’une histoire d’amour étiquetés « romans sentimentaux ». D’origine anglo-américaine, le plus souvent, et emblématiques de la mondialisation, ces récits sont construits sur un même canevas narratif et sont produits en série. Bien que ce type de romans existe depuis que les éditeurs ont entrepris de segmenter leur « public-lecteur », les romans sentimentaux connaissent aujourd’hui un renouveau dans la production jeunesse.
« Darkiss », la collection pour « ados » des éditions Harlequin par Lecture jeunesse
Les éditions Harlequin, dont l’image est immédiatement associée aux romans sentimentaux, ont lancé en juin 2010 leur collection pour adolescents et jeunes adultes, « Darkiss ». Si les lecteurs pouvaient s’attendre à des récits empreints de romance, la ligne éditoriale de ce label est finalement plus complexe : fantasy, littérature paranormale et romans contemporains donnent le ton des premières parutions.
Slash, Yaoï, Boy’s Love : subversion ou renouveau du romantisme chez les adolescentes ?par Sébastien François
Dans un pays comme la France, deuxième consommateur de mangas après le Japon, certaines catégories ont de quoi étonner : depuis quelques années en effet, à côté des shônen (mangas à destination d’un public jeune et masculin) et des shôjo (à destination d’un public jeune et féminin), les yaoi ont fait leur apparition, à savoir ces mangas centrés sur les relations amoureuses (et souvent sexuelles) de personnages masculins entre eux et visant un lectorat féminin hétérosexuel ; certaines collections affichent d’ailleurs en couverture l’expression adoptée dorénavant au Japon pour désigner ce marché en expansion (mangas, romans, jeux vidéos, etc.), le Boy’s Love…
Bien qu’il ne s’agisse que d’une niche éditoriale, les yaoi posent la question de l’intérêt de ces jeunes femmes pour l’homosexualité masculine, d’autant qu’ils font écho à d’autres pratiques d’écriture et de lecture, les fanfictions en particulier.
Quelle image de la sexualité dans les livres documentaires pour adolescents ? par Marion Deroin
En comparaison avec le reste de l’offre éditoriale destinée aux adolescents et traitant de l’amour et de la sexualité, les documentaires proposent une approche plus ancrée dans la réalité. Ces ouvrages, qui marquent une évolution par rapport au genre documentaire classique, promettent aux adolescents des réponses à leurs questions intimes. Mais ce support est-il encore le plus pertinent pour aborder la sexualité à l’adolescence ? Que disent ces publications de la libido ou de l’amour ? Focus sur huit titres représentatifs de ces quinze dernières années.
Entretien avec Isabelle Clair, sociologue et auteur de Les Jeunes et l'amour dans les cités par Lecture Jeunesse
Les ouvrages pour adolescents (fictions et documentaires) proposent différentes images de l’amour et de la sexualité à l’adolescence, mais qu’en est-il réellement dans les cours des collèges et des lycées ? La sociologue Isabelle Clair a enquêté sur les jeux de l’amour dans deux villes de la banlieue parisienne. Son étude, publiée sous le titre Les Jeunes et l'amour dans les cités, révèle l’ambiguïté des relations entre filles et garçons et la construction des identités. Elle travaille aujourd’hui sur l’entrée dans la sexualité des jeunes vivant en zones rurales.
Le blog
La couv :
Voici la présentation :
Le renouveau du roman sentimental pour ados : chick-lit, bit-lit, etc. par Séverine Oliver
La thématique amoureuse est fréquente dans la littérature destinée aux adolescentes. En effet, dans le secteur jeunesse, sont régulièrement publiés des romans où se dessine une romance en filigrane. À leurs côtés, sont aussi édités des récits beaucoup plus commerciaux et spécifiquement élaborés autour d’une histoire d’amour étiquetés « romans sentimentaux ». D’origine anglo-américaine, le plus souvent, et emblématiques de la mondialisation, ces récits sont construits sur un même canevas narratif et sont produits en série. Bien que ce type de romans existe depuis que les éditeurs ont entrepris de segmenter leur « public-lecteur », les romans sentimentaux connaissent aujourd’hui un renouveau dans la production jeunesse.
« Darkiss », la collection pour « ados » des éditions Harlequin par Lecture jeunesse
Les éditions Harlequin, dont l’image est immédiatement associée aux romans sentimentaux, ont lancé en juin 2010 leur collection pour adolescents et jeunes adultes, « Darkiss ». Si les lecteurs pouvaient s’attendre à des récits empreints de romance, la ligne éditoriale de ce label est finalement plus complexe : fantasy, littérature paranormale et romans contemporains donnent le ton des premières parutions.
Slash, Yaoï, Boy’s Love : subversion ou renouveau du romantisme chez les adolescentes ?par Sébastien François
Dans un pays comme la France, deuxième consommateur de mangas après le Japon, certaines catégories ont de quoi étonner : depuis quelques années en effet, à côté des shônen (mangas à destination d’un public jeune et masculin) et des shôjo (à destination d’un public jeune et féminin), les yaoi ont fait leur apparition, à savoir ces mangas centrés sur les relations amoureuses (et souvent sexuelles) de personnages masculins entre eux et visant un lectorat féminin hétérosexuel ; certaines collections affichent d’ailleurs en couverture l’expression adoptée dorénavant au Japon pour désigner ce marché en expansion (mangas, romans, jeux vidéos, etc.), le Boy’s Love…
Bien qu’il ne s’agisse que d’une niche éditoriale, les yaoi posent la question de l’intérêt de ces jeunes femmes pour l’homosexualité masculine, d’autant qu’ils font écho à d’autres pratiques d’écriture et de lecture, les fanfictions en particulier.
Quelle image de la sexualité dans les livres documentaires pour adolescents ? par Marion Deroin
En comparaison avec le reste de l’offre éditoriale destinée aux adolescents et traitant de l’amour et de la sexualité, les documentaires proposent une approche plus ancrée dans la réalité. Ces ouvrages, qui marquent une évolution par rapport au genre documentaire classique, promettent aux adolescents des réponses à leurs questions intimes. Mais ce support est-il encore le plus pertinent pour aborder la sexualité à l’adolescence ? Que disent ces publications de la libido ou de l’amour ? Focus sur huit titres représentatifs de ces quinze dernières années.
Entretien avec Isabelle Clair, sociologue et auteur de Les Jeunes et l'amour dans les cités par Lecture Jeunesse
Les ouvrages pour adolescents (fictions et documentaires) proposent différentes images de l’amour et de la sexualité à l’adolescence, mais qu’en est-il réellement dans les cours des collèges et des lycées ? La sociologue Isabelle Clair a enquêté sur les jeux de l’amour dans deux villes de la banlieue parisienne. Son étude, publiée sous le titre Les Jeunes et l'amour dans les cités, révèle l’ambiguïté des relations entre filles et garçons et la construction des identités. Elle travaille aujourd’hui sur l’entrée dans la sexualité des jeunes vivant en zones rurales.
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La couv :
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Re: Lecture Jeune : L’amour à l’adolescence
Sérieusement, quelle question cela pose ?Bien qu’il ne s’agisse que d’une niche éditoriale, les yaoi posent la question de l’intérêt de ces jeunes femmes pour l’homosexualité masculine, d’autant qu’ils font écho à d’autres pratiques d’écriture et de lecture, les fanfictions en particulier.
Re: Lecture Jeune : L’amour à l’adolescence
Ben , je viens de terminer avrc mes 3èmes une séquence sur "L'expression de la passion amoureuse" mais mon corpus comprenait Colette (Le blé en herbe) , Tourguenev (Premier amour) , Radiguet (Le diable au corps) , Balzac (Le lys dans la vallée) et Cohen (Belle du seigneur) , alors je ne dois pas être exactement dans le "mood" .Les ouvrages pour adolescents (fictions et documentaires) proposent différentes images de l’amour et de la sexualité à l’adolescence, mais qu’en est-il réellement dans les cours des collèges et des lycées ?
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
Re: Lecture Jeune : L’amour à l’adolescence
Bah, vu les contresens nombreux sur ce qu'est le yaoi, on peut légitimement se poser la question.Cibylline a écrit :Sérieusement, quelle question cela pose ?Bien qu’il ne s’agisse que d’une niche éditoriale, les yaoi posent la question de l’intérêt de ces jeunes femmes pour l’homosexualité masculine, d’autant qu’ils font écho à d’autres pratiques d’écriture et de lecture, les fanfictions en particulier.
Mais un jour, quelqu'un comprendra que le yaoi n'a rien à voir avec l'homosexualité. Et tout un pan d'études et d'articles facilement rédigés tomberont dans l'oubli.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Re: Lecture Jeune : L’amour à l’adolescence
Oh, moi, je rebondissais juste sur ce que j'avais souligné : dans une société où il est admis que l'homme hétéro fantasme sur les couples lesbiens (même si je ne comprends pas pourquoi, hein, j'admets juste les statistiques), ça me parait logique que la femme hétéro fantasme sur les couples gays.Erion a écrit :Bah, vu les contresens nombreux sur ce qu'est le yaoi, on peut légitimement se poser la question.Cibylline a écrit :Sérieusement, quelle question cela pose ?Bien qu’il ne s’agisse que d’une niche éditoriale, les yaoi posent la question de l’intérêt de ces jeunes femmes pour l’homosexualité masculine, d’autant qu’ils font écho à d’autres pratiques d’écriture et de lecture, les fanfictions en particulier.
Mais un jour, quelqu'un comprendra que le yaoi n'a rien à voir avec l'homosexualité. Et tout un pan d'études et d'articles facilement rédigés tomberont dans l'oubli.
Mais mon côté rationnel me fait peur même à moi, hein, faut pas croire.
Re: Lecture Jeune : L’amour à l’adolescence
Sauf que ça n'a rien à voir avec le yaoi. Les amateurs de yaoi ne fantasment pas sur les couples gays. Mais alors pas du tout. Et certaines branches du yaoi comprennent autant d'amateurs mâles que féminins.Cibylline a écrit : Oh, moi, je rebondissais juste sur ce que j'avais souligné : dans une société où il est admis que l'homme hétéro fantasme sur les couples lesbiens (même si je ne comprends pas pourquoi, hein, j'admets juste les statistiques), ça me parait logique que la femme hétéro fantasme sur les couples gays.
Mais mon côté rationnel me fait peur même à moi, hein, faut pas croire.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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le yaoi n'a rien à voir avec l'homosexualité.
Bon. Quand j'arrête de rire, j'imagine, mais j'imagine, hein ? que tu veux dire que les homosexuels se retrouvent probablement aussi peu dans le yaoï que les homosexuelles dans les film de lesbiennes pour fantasme mâle hétérosexuel.
Rassure-moi.
N'empêche que j'en ris encore tiens.
J'ai bien fait de revenir, ça sent l'elfe grillé.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Non, ce que je veux dire, c'est que le yaoi n'a pas pour objectif de mettre en scène l'homosexualité.Le_navire a écrit :le yaoi n'a rien à voir avec l'homosexualité.
Bon. Quand j'arrête de rire, j'imagine, mais j'imagine, hein ? que tu veux dire que les homosexuels se retrouvent probablement aussi peu dans le yaoï que les homosexuelles dans les film de lesbiennes pour fantasme mâle hétérosexuel.
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De mettre en scène des situations où les partenaires ne sont pas définis par les contraintes sociales de leur rôle.Le_navire a écrit :Biiiiiiiiiiiiiiiiiien...
Et donc, quel est l'objectif du Yaoï, maître, je vous prie ?
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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AAAAAAAAAAAAAAAAAAh, voilà oui.
Je me disais aussi, moi et mes copines, quand on lit du yaoï, on ne le lit pas parce que ça nous excite, que ça nous titille quelque part au niveau du vécu, non môssieur, non mêdême, on le lit PARCE QUE ÇA MET EN SCENE DES SITUATIONS OU LES PARTENAIRES NE SONT PAS DÉFINIS PAR LES CONTRAINTES SOCIALES DE LEUR RÔLE.
Et mes copines japonaises qui se refilent les meilleures scènes de cul en gloussants comme des folles, c'est pas parce que ça leur file des frissons dans le minou, c'est PARCE QUE ÇA MET EN SCENE DES SITUATIONS OU LES PARTENAIRES NE SONT PAS DÉFINIS PAR LES CONTRAINTES SOCIALES DE LEUR RÔLE.
Voilààààààà.
J'avais pas compris.
Je suis bête, je comprends rien, moi. J'avais même pas pigé que l'elfe, finalement, ça se fume aussi très bien avec la moquette.
Je me disais aussi, moi et mes copines, quand on lit du yaoï, on ne le lit pas parce que ça nous excite, que ça nous titille quelque part au niveau du vécu, non môssieur, non mêdême, on le lit PARCE QUE ÇA MET EN SCENE DES SITUATIONS OU LES PARTENAIRES NE SONT PAS DÉFINIS PAR LES CONTRAINTES SOCIALES DE LEUR RÔLE.
Et mes copines japonaises qui se refilent les meilleures scènes de cul en gloussants comme des folles, c'est pas parce que ça leur file des frissons dans le minou, c'est PARCE QUE ÇA MET EN SCENE DES SITUATIONS OU LES PARTENAIRES NE SONT PAS DÉFINIS PAR LES CONTRAINTES SOCIALES DE LEUR RÔLE.
Voilààààààà.
J'avais pas compris.
Je suis bête, je comprends rien, moi. J'avais même pas pigé que l'elfe, finalement, ça se fume aussi très bien avec la moquette.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Que tu n'y ai rien compris est une chose, l'histoire du yaoi en est une autre.Le_navire a écrit : Et mes copines japonaises qui se refilent les meilleures scènes de cul en gloussants comme des folles, c'est pas parce que ça leur file des frissons dans le minou, c'est PARCE QUE ÇA MET EN SCENE DES SITUATIONS OU LES PARTENAIRES NE SONT PAS DÉFINIS PAR LES CONTRAINTES SOCIALES DE LEUR RÔLE.
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Les histoires homosexuelles, on les trouve dès le chigo monogatari, les images des couvent bouddhistes pour hommes. Ca n'est pas une spécialité féminine. Et les scènes homosexuelles des chigo monogatari n'ont aucune volonté d'excitation, il s'agit d'une mise en scène de rapports entre maître et disciple.
Il faut attendre les Magnificient 24, les dessinatrices majeures du manga pour que les choses se précisent. Avant qu'elles arrivent, le shôjo (le manga pour filles) ne mettait en scène que des histoires romantiques concluant toujours par le fait que la femme doit devenir une bonne épouse, faire la cuisine et élever les enfants (on retrouve encore ce schéma dans des séries récentes comme Hana Yori Dango). Ce que des femmes comme Moto Hagio et Keiko Takemiya ont accompli, c'est de renverser tout cela, et d'utiliser le "boy's love" pour montrer des relations passionnées s'échappant des contraintes sociales du machisme japonais (ne pas oublier que la plupart des directeurs de revues shôjo étaient des hommes de plus de 50 ans). D'où le "coeur de Thomas".
Et pour avoir discuté avec des chercheuses japonaises, elles peuvent témoigner qu'elles détestaient le shôjo à cause de cette image traditionnelle, et que le yaoi a été un élément important du féminisme japonais.
Le yaoi, selon elles, met en scène des situations rêvées de couple pour les lectrices, des situations où ce n'est pas la société qui impose un rôle, mais le libre choix des individus.
Donc, je le redis, et c'est très clair pour les connaisseurs du féminisme japonais, que le yaoi n'a rien à voir avec les relations homosexuelles, c'est une manière de détacher les relations sentimentales de tout contexte social.
Les hommes sont présentés comme des éphèbes et sont l'équivalent des pin-up pour les mâles. Ceci explique pourquoi tes copines se paluchent, mais cela n'a rien à voir avec l'homosexualité.
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- bormandg
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- Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
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Je vais finir par comprendre que l'écriture d'un manga exige une thèse de doctorat de philosophie préalable et que la lecture de tout manga (le yaoi n'est qu'un cas particulier) est exclusivement réservée aux étudiants thésards de philosophie japonaise.
Je comprends pourquoi je ne suis pas attiré.
Je comprends pourquoi je ne suis pas attiré.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."