Frank Black (pas celui de Millenium SVP)
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- Eric
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Frank Black (pas celui de Millenium SVP)
Je me réveille un peu tard, mais là je suis en train de m'écouter (oui, pendant mes heures de boulot, parfaitement) le dernier album de Frank Black : Honeycomb.
Un petit bijou produit à Nashville par Dan Penn (génial producteur des Box Tops et inventeur du son Muscle Shoals), avec entre autres Steve Cropper, Spooner Oldham.
La classe. La voix de fausset de Frank Black y est exploitée à merveille, il chante tout en limite de registre, ce qui confère à l'ensemble une fragilité et une intimité qui est renforcée par le son de Dan Penn. On sent presque la chaleur des lampes des amplis, la douceur feutrée de la bande qui chuinte sur la tête du vieux magnéto analogique deux pouces à 78 cm par secondes. A la fin de l'album c'est tout juste si on ne s'attend pas à entendre le flac flac de la bobine complètement dévidée qui claque dans le vide.
A noter entre autre une magnifique reprise du Dark End Of The Street, composée par Dan Penn pour le pesque oublié James Carr.
J'ai toujours su que Frank Black était un homme de goût, et ça, ça vaut toutes les reformations pour le blé des Pixies.
A écouter en lisant Sweet Soul Music de Peter Guralnik (ed. Allia).
Un petit bijou produit à Nashville par Dan Penn (génial producteur des Box Tops et inventeur du son Muscle Shoals), avec entre autres Steve Cropper, Spooner Oldham.
La classe. La voix de fausset de Frank Black y est exploitée à merveille, il chante tout en limite de registre, ce qui confère à l'ensemble une fragilité et une intimité qui est renforcée par le son de Dan Penn. On sent presque la chaleur des lampes des amplis, la douceur feutrée de la bande qui chuinte sur la tête du vieux magnéto analogique deux pouces à 78 cm par secondes. A la fin de l'album c'est tout juste si on ne s'attend pas à entendre le flac flac de la bobine complètement dévidée qui claque dans le vide.
A noter entre autre une magnifique reprise du Dark End Of The Street, composée par Dan Penn pour le pesque oublié James Carr.
J'ai toujours su que Frank Black était un homme de goût, et ça, ça vaut toutes les reformations pour le blé des Pixies.
A écouter en lisant Sweet Soul Music de Peter Guralnik (ed. Allia).
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Re: Frank Black (pas celui de Millenium SVP)
j'avais vu frank black en concert lors de la tournée "the cult of ray", quel concert! Bon fallait avoir la santé parce que c'était sportifEric a écrit :J'ai toujours su que Frank Black était un homme de goût, et ça, ça vaut toutes les reformations pour le blé des Pixies.
- Eric
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Re: Frank Black (pas celui de Millenium SVP)
Genre ?rmd a écrit : Bon fallait avoir la santé parce que c'était sportif :)
Parce que moi je l'ai vu pour la reformation des Pixies, et on avait un peu l'impression qu'il s'emmerdait sur scène. C'était le cas des tous les autres d'ailleurs, en dehors de Lovering à sa batterie qui avait l'air un peu concerné par ce qui se passait (il faut dire que pour gagner sa croûte le mec en était réduit à faire des spectacles de magie dans des cabarets de seconde zone - un batteur de cette classe, si c'est pas malheureux !).
Cela dit, ceux qui les avaient vu à la grande époque m'ont dit après que c'était au contraire un concert plutôt détendu où on sentait qu'ils étaient content d'être là. La preuve, ils ont presque joué accordés.
Ah ces groupes cultes...
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Re: Frank Black (pas celui de Millenium SVP)
Ah ca oui, c'est normal, il est pas causant et regarde pas vraiment le public. Le sport, c'était dans le public ou on a pas arreté de pogoter pendant 1h30 dans une ambiance joyeuse comme j'ai rarement vu.Eric a écrit :Parce que moi je l'ai vu pour la reformation des Pixies, et on avait un peu l'impression qu'il s'emmerdait sur scène.