Aldaran a écrit :Lensman a écrit :Aldaran a écrit :Sybille a écrit :Y'a quand même des questions sociales à se poser aussi.
Certes...
Mais pourquoi les éditeurs feraient ça ?
Parce qu'il leur est indispensable d'avoir des auteurs fiables (je ne plaisante pas...). Des auteurs fiables, ça ne se trouve pas en piochant au hasard dans une masse de crèves la faim. Pas plus que des traducteurs fiables, etc.
J'avais cru que Sybille parlait des lecteurs :
Sybille a écrit :Parce que le numérique, quand il est pratiqué de façon honnête, c'est quand même aussi un moyen de permettre aux gens modestes d'avoir accès aux livres.
Y'a quand même des questions sociales à se poser aussi.
Quant à la condition des auteurs, traducteurs, illustrateurs... sans aller jusqu'à parler de "crèves la faim", leurs coups de gueules quant aux questions de salaires sont loin d'être récents et les éditeurs n'en ont pas l'air plus retournés que ça, hein...
En effet, tu as raison, j'avais mal lu, c'était des lecteurs (disons des acheteurs...) dont il était question...
Cela dit, on reste dans le domaine d'une activité commerciale: le choix des prix de vente doit aussi être calculé de manière à ce que suffisamment d'acheteurs puissent acheter... Ce n'est pas un équilibre si facile à obtenir. Enfin, en général, l'équilibre se fait, sinon, l'éditeur ferme boutique...
Côté auteurs, tu emploies le mot de "salaire"...
Il se peut, justement, que les "droits d'auteur" soient, dans certains cas, une sorte de piège. Peut-être est-il plus important d'avoir un "salaire", au fond, qu'avoir des "droits d'auteur". Tout au moins, peut-être est-il périlleux de compter "surtout" sur les droits d'auteur...
Je dis ça, bien sûr, pour les auteurs qui font de leur activité un "métier".
On dévie pas mal, mais enfin, dans la mesure où les livres ont tendance à se dématérialiser sous forme de fichiers, même si , pour l'instant, tout le monde fait plus ou moins comme si ces fichiers étaient des objets physiques comparables aux livres papiers, je suis persuadé que cette situation ne pourra pas durer éternellement... et qu'il faudra réfléchir à une rétribution des auteurs par les éditeurs qui ne sera pas "simplement" liée à un nombre de fichiers vendus. Parce que, à un moment ou à un autre, cet aspect "dématérialisation" va finir pas s'imposer... il faut il réfléchir...
Et il me semble que l'abonnement à un éditeur me semble une évolution possible, voire quasi indispensable, même si ça paraît étrange, aujourd'hui. Mais "aujourd'hui" va durer encore combien de temps? après, comment seront rétribués les auteurs dans ces structures? Ma foi, comme sont payés différents types d'employés dans des toutes de structures économiques et industrielles...
D'une certaine manière, les auteurs du Fleuve Noir étaient des salariés... on a beaucoup ironisé sur ce système, mais n'était-il pas une sécurité, pour les auteurs? Davantage, au fond, que les sacro-saints droits d'auteurs... (je sens que je vais me faire taper sur les doigts...)
Oncle Joe