Posté : mar. janv. 15, 2008 12:32 pm
Bon midi !Lensman a écrit :Bonjour!
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Bon midi !Lensman a écrit :Bonjour!
Mon pauvre ami ! Use donc de la plasticité de ton avatar numérique ! On vous apprend quoi, sur l'ISS ?Evariste G. a écrit :ça fait un bail, hein ? Faut dire qu'on est quand même à quelques 36000 km de distance, et j'ai été pas mal occupé. Mais justement, je commence un peu à me lasser. Je me sens un peu à l'étroit dans ce satellite, j'ai les octets qui s'engourdissent et pour tout te dire, j'ai peur qu'une fausse manip m'envoie à la vitesse de la lumière dans le confins de l'espace... Alors, quand est-ce que tu me fais rentrer ?
Merde, ça s'est vu ? La mort me fait mourir de trouille. La mienne, en tout cas. Celle des autres me fait crever de rage. La condition humaine me fait bouillir.jlavadou a écrit :"Le Goût de l'immortalité", "L'Immortalité moins six minutes" et "Mémoire vive, mémoire morte" (même si ce dernier titre n'a pa été retenu) : tu as déjà dit que tu n'étais pas très forte pour les titres, mais la mort y est presque toujours présente.
orcusnf a écrit :Dans délires d'orphée, senoufo reste une bonne moitié du bouquin ( j'exagère un peu) prostré sur son fish& chips, c'est autobiographique ?
As tu peur des moustiques ? Tu les pourchasses tapette à la main l'été ou tu t'exposes à eux durant ls chaudes nuits d'été ?
Et pour quand les dieux buvaient, qui a pu faire en sorte de te donner une aussi mauvaise vision des contes de fée ? C'étaient tes maîtresses d'école qui ressemblaient à de vieilles horribles et pustuleuses sorcières ?
Il me semblait effectivement avoir noté ça dans "L'Immortalité moins six minutes", notamment à travers cette phrase : « La véritable offense des nains à l’encontre des humains, c’était de leur avoir donné la vie, la liberté, et pas de mode d’emploi ».Katioucha a écrit :La condition humaine me fait bouillir.
Jamais touché à un fish'n chips. Le plus étonnant reste qu'à 188 ans, Senoufo parvienne encore à mâcher. Et aussi, que j'ai réussi à me faire comprendre. Sauf mauvaise foi crasse, la plupart des lecteurs a compris mon intention : faire un livre d'ambiance et non d'action.orcusnf a écrit :Dans délires d'orphée, senoufo reste une bonne moitié du bouquin ( j'exagère un peu) prostré sur son fish& chips, c'est autobiographique ?
Avec un autocollant "Buvette", c'est ça ? J'ai une passion pour l'histoire des maladies. C'est un des domaines qui permettent d'essayer de deviner, en creux, les mentalités d'un temps, cette dead zone à jamais inaccessible : la façon dont nos ancètres voyaient leur monde et eux-même, la façon dont ils pensaient, parlaient, bougeaient. Concernant les insectes, sachez que vos arrrière-grands-parents étaient couverts de poux et de puces qu'ils traquaient le soir pour pouvoir dormir, marchaient avec naturel dans les nuages de mouches omniprésents et mouchaient des ascaris entre leurs doigts.As tu peur des moustiques ? Tu les pourchasses tapette à la main l'été ou tu t'exposes à eux durant ls chaudes nuits d'été ?
A côté des vrais contes de fées, les miens sont de la gnognotte. Nous en parlions hier soir avec Mélanie, Charlotte et Célia : la belle-mère de la belle au bois dormant qui fait préparer en sauce ses deux petits-enfants et sa belle fille, le petit chaperon rouge qui mange sa grand-mère en boudin, tout ça, c'est du Grimm ! Si on a finalement préféré Perrault aux Grimm, c'est parce que les contes de Grimm sont terriblement antisémites. Et que dire d'Andersen ! Les contes d'Andersen sont sordides. Au moins, ma Blanche-Neige n'a pas comme seul plan de carrière de finir surgelée à côté d'une boite d'allumettes vide.Et pour quand les dieux buvaient, qui a pu faire en sorte de te donner une aussi mauvaise vision des contes de fée ? C'étaient tes maîtresses d'école qui ressemblaient à de vieilles horribles et pustuleuses sorcières ?
Salut, toi ! C'était bien, cette dédicace ?Xavier Mauméjean a écrit :C'est drôlement intéressant.
Day : je suis une vieille groupie. Je passe mon temps à le poursuivre en geignant : "Tu écrivais tellement mieux avant !" C'est horrible.jlavadou a écrit :Tu as déjà évoqué tes références pour l'écriture. En tant que lectrice, mis à part ces références, quels sont les auteurs qui te plaisent en SF/F/F ? Et ceux qui t'horripilent, ou au mieux t'indiffèrent ?
J'ai du mal avec le concept. J'écris pour êtres humains, moi. J'avais lu "Histoire d'O" à neuf ans, à 10 je suis passée à Bronte et Montesquieu, il ne s'agit pas ici de la ramener mais de défendre un principe : une fois expédiés les Oui-Oui (apprentissage de la lecture), il me parait souhaitable de fournir au petit nenfant la totalité de la bibliothèque familiale (Sarraute et SAS compris) et de le laisser se démerder.Autre question, puisqu'on en parle ailleurs sur ce forum : pourrais-tu un jour écrire des textes pour la jeunesse ?
La chance. D'avoir la santé, un cerveau, des outils culturels pour l'occuper, de quoi bouffer, et de la curiosité. Avec une bonne curiosité, on peut tenir cent ans sans s'effondrer.jlavadou a écrit :C'est quoi, ton mode d'emploi à toi ?
etBrussolo : plus fort que Yann Minh.
Ca veut donc dire que Roland est moins fort que Yann (qui il est vrai, devrait se remettre à écrire, même si ça nourrit moins que les affiches de festivals de SF)?Wagner : l'inverse de Brussolo.
Le monde.fr, libé.fr, Fluide Glacial, Courrier International, et en ce moment, je finis "La féodalité" de Le Goff et "Le traité de la tolérance" de Voltaire et "L'immeuble Yacoubian" de Schmurtz (hyper-long à recopier, ce nom) et j'ai attaqué "Les bienveillantes" après une crise *fille* (Kasischke, Oates) et Kapuściński, vous connaissez ? Lisez Kapuscinski.k_tastrof a écrit : - Tu nous a parlé des livres qui t'ont fait rire, de ceux dans lesquels tu as puisé. Que lis-tu d'autres. SF? Hors SF, presse ?
J'ai besoin d'écrire, pas d'être lue. Je pense. Je ne sais pas, je n'ai jamais essayé d'arrêter d'écrire.- Qu'est-ce qui dans ton histoire a déclenché l'envie ( ou est-ce un besoin?) d'écrire pour être lue ?
Quand j'ai un ordinateur, je tape directement. Sinon, papier.- Ecris-tu directement sur ordinateur ou as-tu besoin de passer par le papier?
Aucun. J'écris partout, y compris sur mes genoux dans le métro.- Pour écrire, as-tu des rituels personnels (musique, café, lieux, habits...)?
Non plus. Ah si ! "Tout ce qu'on écrit arrive", dixit Wilde. Il a raison, l'animal. Alors je me méfie...- Dans le même ordre d'idée, as-tu des superstitions d'auteur : ne pas parler d'un texte en cours, par exemple...
Toujours, sauf gribouillis jaculatoire sur le carnet du fond du sac célébrant la beauté de mon voisin d'en face.- La construction du texte précède-t-elle sa rédaction (oui, parfois ou non)?
Toi qui ne sembles pas avoir de problème à passer de la nouvelle au roman, vois-tu des différences dans l'appréhension de ces deux types de texte ?