Pas du tout, en fait c'est le contraire, j'y trouve un parfait équilibre. D'un côté je bosse seul sur mes idées, de l'autre je présente à un groupe les idées des autres. Et puis je ne pourrais pas rester tout seul chez moi, j'ai besoin de rencontrer des gens. C'est stimulant et oblige à rester vigilant. Un jour, un élève qui avait redoublé m'a dit : "La philo, c'est du mauvais cinéma". Je lui ai répondu : "Alors pourquoi être resté à la deuxième séance ?" Pour finir, il a fait des études de philosophie. Il faut dire aussi que c'est agréable parce que je travaille dans un bon lycée. Ce l'était moins à mes débuts.Eric a écrit :Et d'ailleurs, dans quelle proportion l'écrivain nourrit-il le prof, et inversement ? Ou peut-être se parasitent-ils, voire même, se méprisent-ils ?
À moins qu'ils ne se détestent au point de provoquer des déchirures de l'œsophage ?
Xavier Mauméjean sur le forum d'Actusf
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Bien vu ton clin d'oeil.Xavier Mauméjean a écrit :Clin d'oeil à Systar : les Leçons phénoménologiques pour une conscience intime du temps de Husserl sont dédiées à Saint Augustin. Le monde est un village...
J'en aurai un autre pour toi, mais ce sera en mp.
Je veux pas "pourrir ton thread".
Bruno - http://systar.hautetfort.com
Allez, j'y vais de ma petite question : à ma connaissance, tu n'as écrit à quatre mains qu'avec Johan Heliot. Serais-tu tenté par renouveler l'expérience avec un autre auteur / une autrice ? Et si oui, préférerais-tu le faire avec un auteur dont tu te sens proche (dans la thématique, les idées, le style...) ou au contraire éloigné, de façon à jouer des contrastes entre vous deux ?
bon, ben puisque je suis invoqué directement par le Maître des cérémonies, j'obéis et j'interromps momentanément le visionnage de l'intégrale Jean Rollin (oui, je sais...) pour confirmer que nous oeuvrons bien de la manière sus-décrite par mon partenaire en littérature (osons les grands mots) : l'idée de Bloodsilver a surgi au moment de l'entrée du repas de cloture d'une précédente édition des Imaginales, les thèmes des divers chapitres sont arrivés pendant le plat de résistance, et l'épiloge a été servi en même temps que le dessert – mais je DEMENS formellement : ce n'était pas une crème brûlée...
Ensuite, chacun s'est attelé aux personnages qui lui plaisaient, l'autre a peaufiné, et voili...
Un volume de la série du Bouclier du Temps a été quasi bouclé en attendant le bus à Arles.
Donc, si vous ne souhaitez plus nous lire, sachez qu'il vaut mieux éviter de nous réunir dans un endroit propice à l'ennui...
Sinon, chacun à son style, mais je crois qu'on a tendance à gommer les aspérités de façon inconsciente quand on bosse ensemble, je veux juste dire par là qu'on se contente d'écrire l'histoire prévue sans autrement se poser de question sur la méthode.
Enfin, je m'interroge sur le concept de "café communiste" – Kat, tu es encore sous l'effet des cachets avalés à Liévin ??
Ensuite, chacun s'est attelé aux personnages qui lui plaisaient, l'autre a peaufiné, et voili...
Un volume de la série du Bouclier du Temps a été quasi bouclé en attendant le bus à Arles.
Donc, si vous ne souhaitez plus nous lire, sachez qu'il vaut mieux éviter de nous réunir dans un endroit propice à l'ennui...
Sinon, chacun à son style, mais je crois qu'on a tendance à gommer les aspérités de façon inconsciente quand on bosse ensemble, je veux juste dire par là qu'on se contente d'écrire l'histoire prévue sans autrement se poser de question sur la méthode.
Enfin, je m'interroge sur le concept de "café communiste" – Kat, tu es encore sous l'effet des cachets avalés à Liévin ??
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Hello Bruno,Bruno a écrit :Allez, j'y vais de ma petite question : à ma connaissance, tu n'as écrit à quatre mains qu'avec Johan Heliot. Serais-tu tenté par renouveler l'expérience avec un autre auteur / une autrice ? Et si oui, préférerais-tu le faire avec un auteur dont tu te sens proche (dans la thématique, les idées, le style...) ou au contraire éloigné, de façon à jouer des contrastes entre vous deux ?
Tu as raison pour la fiction, mais j'ai aussi écrit avec André-François Ruaud deux essais : Les nombreuses vies de Sherlock Holmes & Les nombreuses vies d'Hercule Poirot à la Bibliothèque Rouge, fort jolie collection.
Ce que tu envisages est intéressant, travailler sur les contrastes, mais ce n'est pas évident. Et puis surtout, Lilliputia marque pour moi une coupure, il y a un avant et un après. Oh, ça ne se verra pas tout de suite, mais je sais ce que j'abandonne, et pressens ce que je vais explorer. La perspective de se renouveler, ou du moins de s'y essayer, est exaltante, c'est à cela que, dans l'immédiat, je souhaite me consacrer. Mes deux prochains romans auront pour objet la Guerre. L'une future, l'autre passée, façon d'équilibrer mon présent.
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Enter the Lion. Il faudra aussi envisager un jour de traduire le court polar de Wayne Barrow...Heliot a écrit :bon, ben puisque je suis invoqué directement par le Maître des cérémonies, j'obéis et j'interromps momentanément le visionnage de l'intégrale Jean Rollin (oui, je sais...) pour confirmer que nous oeuvrons bien de la manière sus-décrite par mon partenaire en littérature (osons les grands mots) : l'idée de Bloodsilver a surgi au moment de l'entrée du repas de cloture d'une précédente édition des Imaginales, les thèmes des divers chapitres sont arrivés pendant le plat de résistance, et l'épiloge a été servi en même temps que le dessert – mais je DEMENS formellement : ce n'était pas une crème brûlée...
Ensuite, chacun s'est attelé aux personnages qui lui plaisaient, l'autre a peaufiné, et voili...
Un volume de la série du Bouclier du Temps a été quasi bouclé en attendant le bus à Arles.
Donc, si vous ne souhaitez plus nous lire, sachez qu'il vaut mieux éviter de nous réunir dans un endroit propice à l'ennui...
Sinon, chacun à son style, mais je crois qu'on a tendance à gommer les aspérités de façon inconsciente quand on bosse ensemble, je veux juste dire par là qu'on se contente d'écrire l'histoire prévue sans autrement se poser de question sur la méthode.
Enfin, je m'interroge sur le concept de "café communiste" – Kat, tu es encore sous l'effet des cachets avalés à Liévin ??
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A la "porco rosso" ou à la "papy boyington" ?Xavier Mauméjean a écrit :Pour l'autre, c'est un roman sur l'aviation impériale japonaise, plus précisément celle de la Marine, en 1945.
mon blog SF: http://justinesf.blogspot.com/
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