L'imaginaire au féminin : utopie et science-fiction

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Priscilla
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L'imaginaire au féminin : utopie et science-fiction

Message par Priscilla » mar. avr. 19, 2011 10:50 am

Partant d'un don à la bibliothèque de plus de 230 ouvrages de science-fiction écrits par des femmes, de Giselda Benta-Fernandes, une passionnée de ce genre littéraire, Filigrane et l'association Kyrielle vous invitent à une journée d'exploration de l'imaginaire au féminin, le Samedi 7 mai à La bibliothèque Filigrane au 67 rue de La Servette à Genève de 9h45 à 16h30.

Autour des questions : quelles sont les utopies, les nouveaux mondes inventés, imaginés, créés par les femmes ? Leurs visions permettent-elles de dessiner une société différente,
moins technocratique, moins guerrière, plus ouverte aux valeurs de l'égalité femmes-hommes ? Au respect de l'individu, de son identité ?, interviendront :

Marc Atallah : Directeur de la «Maison d'Ailleurs», musée de la science-fiction,
de l'utopie et des voyages extraordinaires à Yverdon et enseignant-chercheur à l'Université de Lausanne, Faculté des lettres, section de littérature française. Spécialiste de la philosophie des (techno)sciences et des littératures conjecturales (utopie, dystopie, voyages imaginaires, science-fiction). Thèse de doctorat (2008) en voie de publication: «Ecrire demain, penser aujourd'hui. La Science-fiction à la croisée de disciplines: façonner une poétique, esquisser une pragmatique».

Véronica Tracchia : Directrice adjointe de la «Maison d'Ailleurs», historienne, a travaillé comme responsable des animations culturelles de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne et a organisé un semestre à la BCU sur l'utopie.

Sylvie Lainé : Professeure à l'Université de Lyon, auteure de nouvelles de science-fiction plusieurs fois primées. Ses thèmes de prédilection se portent sur la rencontre, le regard de l'autre, pourune science-fiction sensible et humaniste.

Diane Roh: Travailleuse sociale HES, art-thérapeute et animatrice socio-culturelle.

Florence Walder : Artiste plasticienne, photographe et art-thérapeute spécialisée
dans la création et le développement sociocommunautaire.

La journée sera organisée ainsi :

Dès 9h45 : Accueil-Café
10h-10h45 : Introduction
10h15-11h30: Créer des nouveaux mondes: la science fiction au féminin par M. Atallah
«La Maison d'Ailleurs» et la place des femmes dans la nouvelle politique du musée par V. Tracchia
11h30-12h15: Ecrire de la science-fiction au féminin: lectures et échanges avec S. Lainé
12h15-13h30: Verrée et pause déjeuner
13h30-16h30: Atelier «UTO-PIK», animé par F. Walder et D. Roh qui ne nous proposeront pas l'écriture d'une histoire sans queue ni tête, mais la création d'un récit utopique, dont les seules limites seront l'imaginaire collectif... en tenant compte de la tête UTO et de la queue PIK...

Entrée libre pour la matinée

Atelier sur inscription jusqu'au 2 mai auprès de F-Information (022 74031 00
ou femmes@f-information.org) ou de la bibliothèque Filigrane (contact au dos).
Prix: 30.- fr./tarif réduit 20.- fr. membres F-Information/Filigrane, Kyrielle, AVS,
AI, chômage, étudiant-e-s.

Image

Pour plus de détails, on peut écrire ici : filigrane@f-infonnation.org
www.f-information.orq/filiqrane, ou là : Courriel : kyriellech@gmail.com
What would Malcolm Reynolds do ?

caliban
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Re: L'imaginaire au féminin : utopie et science-fiction

Message par caliban » mar. avr. 19, 2011 11:02 am

Priscilla a écrit :Professeure , auteure
Et ingénieure, et directeure de plein de trucs...

Sylvie enrôlée malgré elle dans l'usine à politiquement correct, on aura tout vu !

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bormandg
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Message par bormandg » mar. avr. 19, 2011 12:59 pm

[HS]
Je suis comme Brigitte Fontaine, je n'admets pas qu'un nom de métier soit mis au féminin pour DEVALORISER l'exercice de ce métier par des femmes: il n'y a en fin de commpte AUCUNE justification à ce qu'UNE PROFESSEURE soit payée au même tarif qu'un professeur puisque ce n'est PLUS le même métier.
ET, comme le fait remarquer DDT, les hommes qui sont affectés au poste de SENTINELLE doivent exiger la masculinisation du nom de leur travail, puisqu'on confond désormais genre grammatical et sexe. Les panthères mâles serontt désormais des PANTHERs etc...
[HS/]
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

Lucie
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Message par Lucie » mar. avr. 19, 2011 1:11 pm

Pas si hors-sujet que ça, si l'on regarde le thème du colloque !

Personnellement, je n'ai pas d'avis tranché sur la question, je trouve le tien intéressant, mais discutable.

Et je me pose beaucoup de questions sur cette habitude venue d'anglosaxonie où les noms de métiers sont bien plus sexués qu'en francophonie : dans "policeman" comme dans "barman" il y a "man". Dans "woman" aussi, ceci dit. Nous, nous avons deux mots aussi différents que "femme" et "homme", ce dernier étant malheureusement aussi employé pour désigner n'importe quel humain, au point que partout ailleurs on parle des Droits Humains, sauf en France où l'on s'obstine avec les Droits de l'Homme. Que deviennent alors les droits des femmes, et des intersexués ? (leur nombre est estimé entre 2 et 4 % de la population humaine mondiale, et c'est rien de dire que leurs droits humains ne sont pas respectés !)

Pour en revenir à l'Imaginaire, je me suis toujours demandée dans quelle mesure la pensée se forme d'après le langage, et donc dans quelle mesure l'Imaginaire francophone ou anglophone diffère, en ce qui concerne la féminité/masculinité, en fonction de la façon de nommer les métiers, en fonction des pronoms possessif où est indiqué le genre du possesseur et non plus de l'objet possédé, etc.

(je ne suis pas sûre que ma phrase soit très claire... j'espère que vous avez le décodeur)

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bormandg
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Message par bormandg » mar. avr. 19, 2011 1:24 pm

Lucie a écrit :Pas si hors-sujet que ça, si l'on regarde le thème du colloque !

Personnellement, je n'ai pas d'avis tranché sur la question, je trouve le tien intéressant, mais discutable.

Et je me pose beaucoup de questions sur cette habitude venue d'anglosaxonie où les noms de métiers sont bien plus sexués qu'en francophonie : dans "policeman" comme dans "barman" il y a "man". Dans "woman" aussi, ceci dit. Nous, nous avons deux mots aussi différents que "femme" et "homme", ce dernier étant malheureusement aussi employé pour désigner n'importe quel humain, au point que partout ailleurs on parle des Droits Humains, sauf en France où l'on s'obstine avec les Droits de l'Homme. Que deviennent alors les droits des femmes, et des intersexués ? (leur nombre est estimé entre 2 et 4 % de la population humaine mondiale, et c'est rien de dire que leurs droits humains ne sont pas respectés !)

Pour en revenir à l'Imaginaire, je me suis toujours demandée dans quelle mesure la pensée se forme d'après le langage, et donc dans quelle mesure l'Imaginaire francophone ou anglophone diffère, en ce qui concerne la féminité/masculinité, en fonction de la façon de nommer les métiers, en fonction des pronoms possessif où est indiqué le genre du possesseur et non plus de l'objet possédé, etc.

(je ne suis pas sûre que ma phrase soit très claire... j'espère que vous avez le décodeur)
Tu as raison, le problème du sexisme se pose en anglais dès qu'on sexualise un métier, en écrivant par ex. policewoman.
Et il est clair que dans toutes les langues l'imaginaire est structuré par l'emploi des genres, surtout maintenant qu'on assimile le genre au sexe, ce qui n'était pas le cas autrefois.
Du coup je repense à la création par Suzette Haden Elgin du Laadan...
Et à la nécessité de créer une langue avec quatre genres dont trois (mâle (et non masculin), femelle (et non féminin) et bisexué) seraient réservés aux mots désignant un objet ou une idée sexuée et le quatrième (neutre) serait réservé aux objets, idées et animaux unisexués ou sans rapport avec le sexe.
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Lensman
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Message par Lensman » mar. avr. 19, 2011 1:25 pm

Lucie a écrit : Pour en revenir à l'Imaginaire, je me suis toujours demandée dans quelle mesure la pensée se forme d'après le langage, et donc dans quelle mesure l'Imaginaire francophone ou anglophone diffère, en ce qui concerne la féminité/masculinité, en fonction de la façon de nommer les métiers, en fonction des pronoms possessif où est indiqué le genre du possesseur et non plus de l'objet possédé, etc.

(je ne suis pas sûre que ma phrase soit très claire... j'espère que vous avez le décodeur)
Il y a sûrement des liens importants... Cependant, on ne doit pas perdre de vue, non plus, que le langage lui-même est le produit d'une évolution (due à de multiples facteurs...), et qu'il continue à changer: l'anglais n'a pas toujours existé, pas plus que le français, et leur forme actuelle se modifie. Donc, si la langue contribue à former la pensée, il faut croire que ça ne la fige pas, par contre, en tout cas pas au point que cela empêcherait la langue d'évoluer.
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Modifié en dernier par Lensman le mar. avr. 19, 2011 2:06 pm, modifié 1 fois.

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Erion
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Message par Erion » mar. avr. 19, 2011 2:00 pm

bormandg a écrit : Du coup je repense à la création par Suzette Haden Elgin du Laadan...
Et à la nécessité de créer une langue avec quatre genres dont trois (mâle (et non masculin), femelle (et non féminin) et bisexué) seraient réservés aux mots désignant un objet ou une idée sexuée et le quatrième (neutre) serait réservé aux objets, idées et animaux unisexués ou sans rapport avec le sexe.
Ca arrivera peut-être, dans un monde où la culture aura disparu.
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Lucie
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Message par Lucie » mar. avr. 19, 2011 2:30 pm

Erion a écrit :
bormandg a écrit : Du coup je repense à la création par Suzette Haden Elgin du Laadan...
Et à la nécessité de créer une langue avec quatre genres dont trois (mâle (et non masculin), femelle (et non féminin) et bisexué) seraient réservés aux mots désignant un objet ou une idée sexuée et le quatrième (neutre) serait réservé aux objets, idées et animaux unisexués ou sans rapport avec le sexe.
Ca arrivera peut-être, dans un monde où la culture aura disparu.
mais pas la grammaire, parce qu'alors, bonjour l'apprentissage des nombreux pluriels possibles ;)

Lucie
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Message par Lucie » mar. avr. 19, 2011 2:31 pm

Lensman a écrit :
Lucie a écrit : Pour en revenir à l'Imaginaire, je me suis toujours demandée dans quelle mesure la pensée se forme d'après le langage, et donc dans quelle mesure l'Imaginaire francophone ou anglophone diffère, en ce qui concerne la féminité/masculinité, en fonction de la façon de nommer les métiers, en fonction des pronoms possessif où est indiqué le genre du possesseur et non plus de l'objet possédé, etc.

(je ne suis pas sûre que ma phrase soit très claire... j'espère que vous avez le décodeur)
Il y a sûrement des liens importants... Cependant, on ne doit pas perdre de vue, non plus, que le langage lui-même est le produit d'une évolution (due à de multiples facteurs...), et qu'il continue à changer: l'anglais n'a pas toujours existé, pas plus que le français, et leur forme actuelle se modifie. Donc, si la langue contribue à former la pensée, il faut croire que ça ne la fige pas, par contre, en tout cas pas au point que cela empêcherait la langue d'évoluer.
Oncle Joe
Certes, mais l'anglais et le français préexistaient aux ouvrages dont il sera question lors de ce colloque, non ?

(ou alors j'ai pas tout suivi... c'est possible aussi)

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Lensman
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Message par Lensman » mar. avr. 19, 2011 2:41 pm

Lucie a écrit :
Lensman a écrit :
Lucie a écrit : Pour en revenir à l'Imaginaire, je me suis toujours demandée dans quelle mesure la pensée se forme d'après le langage, et donc dans quelle mesure l'Imaginaire francophone ou anglophone diffère, en ce qui concerne la féminité/masculinité, en fonction de la façon de nommer les métiers, en fonction des pronoms possessif où est indiqué le genre du possesseur et non plus de l'objet possédé, etc.

(je ne suis pas sûre que ma phrase soit très claire... j'espère que vous avez le décodeur)
Il y a sûrement des liens importants... Cependant, on ne doit pas perdre de vue, non plus, que le langage lui-même est le produit d'une évolution (due à de multiples facteurs...), et qu'il continue à changer: l'anglais n'a pas toujours existé, pas plus que le français, et leur forme actuelle se modifie. Donc, si la langue contribue à former la pensée, il faut croire que ça ne la fige pas, par contre, en tout cas pas au point que cela empêcherait la langue d'évoluer.
Oncle Joe
Certes, mais l'anglais et le français préexistaient aux ouvrages dont il sera question lors de ce colloque, non ?

(ou alors j'ai pas tout suivi... c'est possible aussi)
Oui, mais ma remarque était juste pour rappeler que nous ne sommes pas dans des domaines figés: la langue n'est pas figée, et ceux qui participeront à un colloque du même type dans 50 ans (si ça se fait toujours) discuteront avec une langue plus ou moins profondément "différente" (cela rejoint certaines remarques dans la discussion avec Thibault E., sur le prétendu "vieillissement" des textes(ou de leur langage, ou de leur traduction...)
Sujets passionnants s'il en est !
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Message par Lucie » mar. avr. 19, 2011 2:42 pm

Oui, tout à fait passionnants.

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Message par bormandg » mar. avr. 19, 2011 3:01 pm

Lensman a écrit :
Lucie a écrit : Pour en revenir à l'Imaginaire, je me suis toujours demandée dans quelle mesure la pensée se forme d'après le langage, et donc dans quelle mesure l'Imaginaire francophone ou anglophone diffère, en ce qui concerne la féminité/masculinité, en fonction de la façon de nommer les métiers, en fonction des pronoms possessif où est indiqué le genre du possesseur et non plus de l'objet possédé, etc.

(je ne suis pas sûre que ma phrase soit très claire... j'espère que vous avez le décodeur)
Il y a sûrement des liens importants... Cependant, on ne doit pas perdre de vue, non plus, que le langage lui-même est le produit d'une évolution (due à de multiples facteurs...), et qu'il continue à changer: l'anglais n'a pas toujours existé, pas plus que le français, et leur forme actuelle se modifie. Donc, si la langue contribue à former la pensée, il faut croire que ça ne la fige pas, par contre, en tout cas pas au point que cela empêcherait la langue d'évoluer.
Oncle Joe
L'évolution de la langue est effectivement le problème majeur, surtout si on prend en compte le fait que cette évolution se fait, en général, dans le sens de l'appauvrissement et de l'aggravation des défauts. (Et ce aussi bien quand elle est naturelle que quand elle est programmée par des grammairiens ou des sociologues).
Et le problème que j'ai soulevé, celui de la sexuation accrue des noms de métiers, me paraît effectivement un cas d'aggravation nette.
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Message par Lensman » mar. avr. 19, 2011 3:13 pm

bormandg a écrit :
Lensman a écrit :
Lucie a écrit : Pour en revenir à l'Imaginaire, je me suis toujours demandée dans quelle mesure la pensée se forme d'après le langage, et donc dans quelle mesure l'Imaginaire francophone ou anglophone diffère, en ce qui concerne la féminité/masculinité, en fonction de la façon de nommer les métiers, en fonction des pronoms possessif où est indiqué le genre du possesseur et non plus de l'objet possédé, etc.

(je ne suis pas sûre que ma phrase soit très claire... j'espère que vous avez le décodeur)
Il y a sûrement des liens importants... Cependant, on ne doit pas perdre de vue, non plus, que le langage lui-même est le produit d'une évolution (due à de multiples facteurs...), et qu'il continue à changer: l'anglais n'a pas toujours existé, pas plus que le français, et leur forme actuelle se modifie. Donc, si la langue contribue à former la pensée, il faut croire que ça ne la fige pas, par contre, en tout cas pas au point que cela empêcherait la langue d'évoluer.
Oncle Joe
L'évolution de la langue est effectivement le problème majeur, surtout si on prend en compte le fait que cette évolution se fait, en général, dans le sens de l'appauvrissement et de l'aggravation des défauts. (Et ce aussi bien quand elle est naturelle que quand elle est programmée par des grammairiens ou des sociologues).
Et le problème que j'ai soulevé, celui de la sexuation accrue des noms de métiers, me paraît effectivement un cas d'aggravation nette.
Je parlerais de "modification" de la langue. Après, que ce soit "mieux" , "moins bien", ou "différent" (sans arriver à trancher entre le "mieux" et le "moins bien"), c'est un débat en soi, et il peut y avoir des désaccords considérables sur ce sujet, et les prétendues "aggravations" ou "amélioratiions" n'ont en général rien de flagrant, sauf au regard de présupposés qui nécessaitent souvent d'être bien clarifés pour être compris.

Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le mar. avr. 19, 2011 3:17 pm, modifié 1 fois.

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Erion
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Message par Erion » mar. avr. 19, 2011 3:15 pm

De toute manière, dès lors que le français s'est éloigné du latin de Cicéron, tout est allé de mal en pis.
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Message par bormandg » mar. avr. 19, 2011 3:16 pm

Erion a écrit :De toute manière, dès lors que le français s'est éloigné du latin de Cicéron, tout est allé de mal en pis.
S'applique au latin et dès le règne d'Auguste, ta remarque. 8) :wink:
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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