Extrait :
Pour lire le reste de l'interview, c'est sur Elbakin.netDepuis combien de temps mûrissez-vous Wastburg (si le terme est approprié) ?
L’univers de Wastburg n’est pas du tout une construction qui me hante depuis des années comme une tapisserie que l’on tisse, dénoue puis retisse sans fin. Un jour, j’ai décidé d’écrire une histoire prenant pour cadre une cité médiévale. Je n’ai pas anticipé l’ouvrage et dressé des plans, c’est une bâtisse que j’ai construite à mesure que ça venait, en me laissant guider par l’écriture.
Par contre, les thèmes de Wastburg et le liant fantasy qui les scelle, ça fait des années que ça macère. Là encore, rien de prémédité, c’est juste que j’ai toujours baigné dans la fantasy à cause de mon rôlisme pathologique. Mais c’est en 2008, en participant à la rédaction d’un supplément intitulé Bejofa pour le jeu de rôles Nightprowler, que je me suis surpris à m’amuser à créer une cité socialement réaliste. Inventer des traditions, un argot pour les gens du cru, des coutumes de quartier… J’ai pris beaucoup de plaisir à tricoter avec du réel et de l’imaginaire autour du nom Bejofa. La graine était plantée, mais il a fallu plusieurs années avant qu’elle ne germe.