Francis Berthelot online !
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Pour Fabien Lyraud :
Je ne connais pas ce mouvement des Visionnaires. Je vais demander à Google de m'instruire à son sujet
Sinon, les peintres qui font partie de mon Panthéon perso sont :
- Georges de la Tour pour la lumière
- Van Gogh pour les déformations et les jeux de couleur
- Dali pour les visions hallucinées
- Tanguy pour les paysages de galets et ceux qui s'agrandissent à l'infini
Mais je suis surtout influencé par la musique (XIXème -XXème), en particulier les compositeurs russes : Tchaïkovski, le Groupe des Cinq, Prokofiev (mon préféré depuis toujours), Chostakovitch, Khatchaturian, etc.
Je ne connais pas ce mouvement des Visionnaires. Je vais demander à Google de m'instruire à son sujet
Sinon, les peintres qui font partie de mon Panthéon perso sont :
- Georges de la Tour pour la lumière
- Van Gogh pour les déformations et les jeux de couleur
- Dali pour les visions hallucinées
- Tanguy pour les paysages de galets et ceux qui s'agrandissent à l'infini
Mais je suis surtout influencé par la musique (XIXème -XXème), en particulier les compositeurs russes : Tchaïkovski, le Groupe des Cinq, Prokofiev (mon préféré depuis toujours), Chostakovitch, Khatchaturian, etc.
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Je suis d'accord! Il y a tout de même cette histoire de "Femmes de footballeurs", mais bon, puisqu'on a dit qu'on n'en parlerait pas...Xavier Mauméjean a écrit :Aucune question en particulier, car cela nous conduirait loin dans Femmes de footballeurs...Simplement dire que Francis est remarquable, aussi bien la personne que l'écrivain. Certaines vérités admises méritent d'être rappelées.
Xavier
Oncle Joe
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Non, non, oncle Joe, et pas plus du remake américain.Lensman a écrit :Je suis d'accord! Il y a tout de même cette histoire de "Femmes de footballeurs", mais bon, puisqu'on a dit qu'on n'en parlerait pas...Xavier Mauméjean a écrit :Aucune question en particulier, car cela nous conduirait loin dans Femmes de footballeurs...Simplement dire que Francis est remarquable, aussi bien la personne que l'écrivain. Certaines vérités admises méritent d'être rappelées.
Xavier
Oncle Joe
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On y tient of course...Francis Berthelot a écrit :Pour Xavier :
Merci, tu es vraiment un pote
Pour Xavier et Oncle Joe :
Là, je dois m'absenter quelques heures, mais on peut reparler de Femmes de footballeurs plus tard, si vous y tenez vraiment !
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Tiens, d'ailleurs, à ce propos, Francis, aimerais-tu écrire une série d'articles sur des séries TV ?
Sinon, pour en revenir à la narration particulière qui concerne quelques chapitres du Petit Cabaret des morts, et est plus russe que grecque, opéra que tragédie j'ai une question : l'utiliseras-tu fréquemment dans les volumes suivants ?
Et pourrais-tu revenir sur ce que c'est qu'être un auteur structural ou scriptural ? Est-ce une notion qui s'applique aussi aux nouvelles ou plus particulièrement au roman ?
A ton avis, est-ce qu'un écrivain peut aborder l'écriture en étant l'un des deux, et évoluer, devenir l'autre ? Voire même passer de l'un à l'autre selon les écrits, selon les époques ? Le faire volontairement, en fonction de l'effet qu'on veut rendre ou bien de l''expérience qu'on a envie de vivre ?
Sinon, pour en revenir à la narration particulière qui concerne quelques chapitres du Petit Cabaret des morts, et est plus russe que grecque, opéra que tragédie j'ai une question : l'utiliseras-tu fréquemment dans les volumes suivants ?
Et pourrais-tu revenir sur ce que c'est qu'être un auteur structural ou scriptural ? Est-ce une notion qui s'applique aussi aux nouvelles ou plus particulièrement au roman ?
A ton avis, est-ce qu'un écrivain peut aborder l'écriture en étant l'un des deux, et évoluer, devenir l'autre ? Voire même passer de l'un à l'autre selon les écrits, selon les époques ? Le faire volontairement, en fonction de l'effet qu'on veut rendre ou bien de l''expérience qu'on a envie de vivre ?
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Pour Jérôme :
Femmes de footballeurs est une série anglaise en cinq saisons sur les aventures d'une équipe de footballeurs et de leur entourage : patron(s), entraîneur(s), familles et surtout épouses. Les mecs sont beaux, arrivistes et cons. Les femmes sont belles, garces et/ou connes. L'ensemble est d'un glamour kitsch et méchant à hurler de rire. Dynasty, à côté, c'est Le Dialogue des carmélites.
Le fait que je sois fan de cette série est sans doute en accord avec certains aspects kitsch et méchants de mes écrits
Femmes de footballeurs est une série anglaise en cinq saisons sur les aventures d'une équipe de footballeurs et de leur entourage : patron(s), entraîneur(s), familles et surtout épouses. Les mecs sont beaux, arrivistes et cons. Les femmes sont belles, garces et/ou connes. L'ensemble est d'un glamour kitsch et méchant à hurler de rire. Dynasty, à côté, c'est Le Dialogue des carmélites.
Le fait que je sois fan de cette série est sans doute en accord avec certains aspects kitsch et méchants de mes écrits
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Pour Lucie :
Je réutilise le mode théâtral dont tu parles dans le volume neuf, Abîme du rêve, de manière assez semblable. Mais je ne te dirai pas dans quelles circonstances
Un auteur structural est (selon ma définition) un auteur qui construit avant d'écrire. Un auteur scriptural, à l'inverse, écrit avant de construire. Cela peut s'appliquer aussi bien à une nouvelle qu'à un roman. Un auteur donné peut choisir une approche ou l'autre selon le texte auquel il travaille. Il peut même utiliser les deux dans un même ouvrage. Donc, ce n'est pas une catégorisation définitive. Cela dit, la plupart des auteurs que je connais se rattachent sans ambiguïté à l'un ou l'autre pôle, même si, occasionnellement, ils peuvent se rapprocher de l'autre.
Tout cela est expliqué dans un petit essai, Du Rêve au Roman, que j'ai publié aux Editions Universitaires de Dijon en 2003.
Pour ma part, je suis sans le moindre doute un auteur structural.
Et… non, chère Lucie, je n'ai pas envie d'écrire des articles sur les séries télé. Ni sur quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. Maintenant, je n'écris plus que des fictions
Je réutilise le mode théâtral dont tu parles dans le volume neuf, Abîme du rêve, de manière assez semblable. Mais je ne te dirai pas dans quelles circonstances
Un auteur structural est (selon ma définition) un auteur qui construit avant d'écrire. Un auteur scriptural, à l'inverse, écrit avant de construire. Cela peut s'appliquer aussi bien à une nouvelle qu'à un roman. Un auteur donné peut choisir une approche ou l'autre selon le texte auquel il travaille. Il peut même utiliser les deux dans un même ouvrage. Donc, ce n'est pas une catégorisation définitive. Cela dit, la plupart des auteurs que je connais se rattachent sans ambiguïté à l'un ou l'autre pôle, même si, occasionnellement, ils peuvent se rapprocher de l'autre.
Tout cela est expliqué dans un petit essai, Du Rêve au Roman, que j'ai publié aux Editions Universitaires de Dijon en 2003.
Pour ma part, je suis sans le moindre doute un auteur structural.
Et… non, chère Lucie, je n'ai pas envie d'écrire des articles sur les séries télé. Ni sur quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. Maintenant, je n'écris plus que des fictions
Mince, raté ! Je n'en saurai pas plus sur la suiteFrancis Berthelot a écrit :Pour Lucie :
Je réutilise le mode théâtral dont tu parles dans le volume neuf, Abîme du rêve, de manière assez semblable. Mais je ne te dirai pas dans quelles circonstances
Francis Berthelot a écrit :Un auteur structural est (selon ma définition) un auteur qui construit avant d'écrire. Un auteur scriptural, à l'inverse, écrit avant de construire. Cela peut s'appliquer aussi bien à une nouvelle qu'à un roman. Un auteur donné peut choisir une approche ou l'autre selon le texte auquel il travaille. Il peut même utiliser les deux dans un même ouvrage. Donc, ce n'est pas une catégorisation définitive. Cela dit, la plupart des auteurs que je connais se rattachent sans ambiguïté à l'un ou l'autre pôle, même si, occasionnellement, ils peuvent se rapprocher de l'autre.
Tout cela est expliqué dans un petit essai, Du Rêve au Roman, que j'ai publié aux Editions Universitaires de Dijon en 2003.
Prise en flagrant délit je suis, je ne l'ai pas lu. Mais ça me donne envie.
Francis Berthelot a écrit :Pour ma part, je suis sans le moindre doute un auteur structural.
Et… non, chère Lucie, je n'ai pas envie d'écrire des articles sur les séries télé. Ni sur quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. Maintenant, je n'écris plus que des fictions
Je te rassure, ça n'était pas une proposition, et je préfère pour ma part que tu écrives des fictions (encore que, quand j'aurais lu Du Rêve au Roman...)
Mais ça m'amène à une autre question : crois-tu que le fait que tu sois un auteur structural est lié à ta formation (j'ai failli écrire "ton passé") de scientifique ? Quand on écrit un article, une thèse, un essai, ou même le compte-rendu d'une expérience, on ne peut pas trop se permettre d'être scriptural... Donc en fait, est-ce que les deux types d'auteurs ne correspondraient pas à ce qu'on appelle ailleurs littéraire/scientifique ? Et est-ce que le fait que tu décides de ne plus écrire que de la fiction ne pourrait pas t'amener à te scripturaliser ?
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Pour Lucie :
Non, le fait d'être structural n'a aucun rapport avec ma formation scientifique. J'ai collaboré pendant un moment avec un de mes ex-condisciples de l'X, MIchel Leviant, devenu scénariste. Et il était clair qu'il fonctionnait de façon scripturale.
Je ne sais pas ce qui oriente un écrivain vers un mode de fonctionnement ou l'autre. Je pense que c'est avant tout une question de tempérament, lié au goût de l'aventure ou à la peur du vide. Pour moi, baliser le parcours avant de m'y lancer est une sécurité : je sais où je vais et je peux me laisser aller en confiance à ressentir les événements. Pour mon ami Marc Petit, auteur de la Nouvelle Fiction et très scriptural, écrire une histoire perd son intérêt s'il sait à l'avance comment elle doit finir.
En conséquence, non : ne plus écrire que de la fiction ne m'amènera nullement à me scripturaliser. Même si je savais comment m'y prendre, le résultat ressemblerait à un soufflé effondré.
Non, le fait d'être structural n'a aucun rapport avec ma formation scientifique. J'ai collaboré pendant un moment avec un de mes ex-condisciples de l'X, MIchel Leviant, devenu scénariste. Et il était clair qu'il fonctionnait de façon scripturale.
Je ne sais pas ce qui oriente un écrivain vers un mode de fonctionnement ou l'autre. Je pense que c'est avant tout une question de tempérament, lié au goût de l'aventure ou à la peur du vide. Pour moi, baliser le parcours avant de m'y lancer est une sécurité : je sais où je vais et je peux me laisser aller en confiance à ressentir les événements. Pour mon ami Marc Petit, auteur de la Nouvelle Fiction et très scriptural, écrire une histoire perd son intérêt s'il sait à l'avance comment elle doit finir.
En conséquence, non : ne plus écrire que de la fiction ne m'amènera nullement à me scripturaliser. Même si je savais comment m'y prendre, le résultat ressemblerait à un soufflé effondré.
Bonjour Francis,
Je viens de faire un rapide tour de tes papiers sur Medline.
E. coli ne te manque pas ?
J'espère que ce ne sont pas des homonymes, mais visiblement tu as travaillé sur ARN et E. coli puis sur ARN et Neuroblastome
Faisons une Uchronie :
Plutôt que le neuroblastome, tu développes le coté microbiologie.
Qui dit que tu ne serais pas encore en train de maniper ?
Bull
Je viens de faire un rapide tour de tes papiers sur Medline.
E. coli ne te manque pas ?
J'espère que ce ne sont pas des homonymes, mais visiblement tu as travaillé sur ARN et E. coli puis sur ARN et Neuroblastome
Faisons une Uchronie :
Plutôt que le neuroblastome, tu développes le coté microbiologie.
Qui dit que tu ne serais pas encore en train de maniper ?
Bull
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