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Au cinéma cette semaine
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Au cinéma cette semaine

Un amour d'hiver
 
New York, au tout début du XXème siècle. Passé maître dans l'art du cambriolage, Peter Lake n'aurait jamais cru qu'un jour son cœur lui serait ravi par la charmante Beverly Penn. Mais leur idylle est maudite : tandis que Beverly est atteinte de tuberculose, Peter a été condamné à une mort bien plus violente par son ancien mentor, le diabolique Pearly Soames. Désormais, Peter ne peut plus compter que sur un miracle...
 
 
BRAINDAMAGED : « Une idée séduisante sur le papier qui dans son exécution est un ratage complet, sans âme, superficielle et complètement à côté de son objectif. C’est bien dommage, ça aurait pu être joli. »
 
FILMOSPHERE : « Tellement peu de choses fonctionne dans Un Amour d’hiver que le projet ressemble à un gigantesque accident industriel. »
 
ECRAN LARGE : « Certains films marquent leur époque. Un Amour d'hiver le fait dans les domaines de l'absurdité et du mauvais goût. »
 
CINOCHE.COM : « Winter's Tale est bête à un point tel que j'en suis encore ébranlée. »
 
LA PRESSE : « À force de vouloir tout mettre dans un même film en mêlant tous les genres, l'auteur-cinéaste exige un peu trop du spectateur. Qui aura bien du mal à souscrire à ce « conte de fées pour adultes », même avec la meilleure volonté du monde. »
 
CRITIKAT : « Le film donne plutôt envie de se cacher sous la couette, tant sa conception du merveilleux et de l’enchantement relève du nappage industriel ad nauseam. »
 
 
How I Live Now (Maintenant c'est ma vie) 
 
Daisy, une adolescente new-yorkaise, passe pour la première fois ses vacances chez ses cousins dans la campagne anglaise. Rires, jeux, premiers émois… Une parenthèse enchantée qui va brutalement se refermer quand éclate sur cette lande de rêve la Troisième Guerre Mondiale…
 
 
ECRAN LARGE : « Le film n'est pas un ratage intégral. Il réserve quelques très belles séquences. Pour le reste, on se limite au produit industriel, calibré pour être choquant mais pas trop, destiné à surfer sur la vague actuelle des adaptations de bouquins pour ados reprenant les codes d'un cinéma plus adulte pour les diluer dans une guimauve un peu trop sucrée. »
 
PREMIERE : « La succession de fulgurances ne produit pas l’impact attendu. La faute à un personnage principal incohérent, que l’interprétation excitée de Saoirse Ronan rend antipathique, à des « tunnels » narratifs qui diluent la tension ambiante et à des ruptures de ton aux allures de renoncement. »
 
A VOIR – A LIRE : « Une illustration osée et accélérée du passage de la crise d’adolescence à l’âge adulte. »
 
STUDIO/CINELIVE : « La manière dont le cinéaste scrute une nature aussi hostile que splendide invite à l'envoûtement. Et c'est parce qu'il apparaît toujours insaisissable que le film continue d'infuser bien longtemps après la projection. »
 
CRITIKAT : « La vraie raison de s’estomaquer réside dans le projet global du film. En effet, dès lors qu’un récit assume d’organiser une Troisième Guerre mondiale dans l’unique but d’offrir à sa protagoniste l’occasion de comprendre que le monde ne tourne pas uniquement autour de sa petite vie, on peut facilement comprendre que quelque chose ne marche pas. »
 
LES INROCKUPTIBLES : « Le film échoue autant dans sa veine spectaculaire que dans ses écarts intimistes. »
 
Patéma et le monde inversé
 
Après une catastrophe écologique, la terre se trouve séparée en 2 mondes inversés ignorant tout l'un de l'autre. Dans le monde souterrain, Patéma, 14 ans, adolescente espiègle et aventurière rêve d'ailleurs. 
Sur la terre ferme, Age, lycéen mélancolique, a du mal à s'adapter à son monde totalitaire.
Le hasard va provoquer la rencontre des 2 adolescents en défiant les lois de la gravité.
 
 
ECRAN LARGE : « Yasuhiro Yoshiura parvient à modifier les perspectives et donner le vertige à la sortie des salles quand on lève les yeux au ciel. Rien que pour ça, Patema inverted mérite le détour. »
 
CINE ASIE : « Patéma et le monde inversé est très agréable à regarder et si l’histoire n’est pas ultra originale, elle n’en reste pas moins intéressante. Chacun trouvera un élément adapté à son âge. Pas mal du tout ! »
 
PREMIERE : « De l’humour et un brin de critique sociale. Un seul regret, la persistance de l’esthétique « grands yeux » qu’on croyait disparue. Autrement, c’est un sans-faute. » 
 
EXCESSIF / TF1 : « Et si on ne tombe pas à la renverse (rien n'est inédit), on éprouve quand même le vertige. C'est le principal. »
 
LES INROCKUPTIBLES : « Ce film vertigineux renouvelle de façon séduisante l’exploration de l’air et de l’espace, d’une manière que même Miyazaki n’avait pas envisagée. »
 
TELERAMA : « A force de filmer à l'endroit et à l'envers, Yasuhiro Yoshiura a du mal à retomber sur ses pieds : la fin laisse perplexe. Reste son couple inédit de héros romantiques : une jeune fille espiègle et un adolescent mélancoli­que enlacés tête-bêche puisqu'il la retient de tomber dans le ciel... »
 
L'étrange couleur des larmes de ton corps
 
Une femme disparaît. Son mari enquête sur les conditions étranges de sa disparition. L’a-t-elle quitté? Est-elle morte? Au fur et à mesure qu’il avance dans ses recherches, son appartement devient un gouffre d’où toute sortie paraît exclue...
 
 
 
FILMOSPHERE : « Avec sa structure labyrinthique et son détachement progressif du réel, le film devient peu à peu un pur exercice de style. C’est sa limite mais également sa force, car il renoue avec un cinéma purement expérimental. »
 
FILM DE CULTE : « Il y a de quoi se perdre et étouffer dans cet immeuble comme dans ce film, et chez d’autres réalisateurs, la richesse visuelle n’aurait servi que de luxueux cache-misère décoratif. Ici, elle n’est rien moins que fulgurante. »
  
TF1 / EXCESSIF : « Soit on admire, soit on s'énerve; dans les deux cas de plus en plus. »
  
PREMIÈRE : « Il faut accepter de se perdre dans les méandres de cette fantasmagorie troublante dont le fétichisme excessif peut avoir quelque chose d’agaçant. »
  
LES INROCKUPTIBLES : « Une expérience unique réhabilitant la vitalité transgressive et pulsionnelle du cinéma d’horreur.
 
 
LES CAHIERS DU CINEMA : « La rigidité de l’ensemble et l’appréhension toute en surface du genre se retournent contre le film : épinglés comme des papillons, les motifs apparaissent appauvris, déconnectés de tout inconscient. »
 
Sylvain Fontaine
 
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