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Au cinéma cette semaine
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Au cinéma cette semaine

La Légende d'Hercule
 
Hercule est le fils de la reine Alcmène que lui a donné Zeus en cachette du roi Amphitryon pour renverser celui-ci une fois l'enfant devenu adulte. Amoureux d'Hébé, Hercule est trahi par le roi qui la destine à son autre fils, Iphiclès. Le demi-dieux est exilé et vendu comme esclave. Devenu gladiateur et renversant tous ses adversaires, Hercule, avec l'aide de Sotiris, son compagnon d'armes, va tenter de libérer le royaume de la tyrannie d’Amphitryon, arracher Hébé aux griffes de son frère, et prendre enfin sa vraie place, celle du plus grand héros que la Grèce ait jamais connu…
 
Bande-annonce :
 
 
ECRAN LARGE : « Pensé non pas comme un film, mais comme un produit censé siphonner les succès concurrents, La Légende d'Hercule est terriblement creux et manque de chair pour convaincre. » 
A VOIR – A LIRE : « La légende d’Hercule se place dans la lignée des nanars italiens des années 80, péplum sans envergure qui prouve une nouvelle fois la capacité d’Hollywood à bêtifier le cinéma populaire. » 
CRITIKAT : « Le film souffre surtout de son impuissance à distraire le regard de sa condition de produit dérivé, guidé par les canons scénaristiques et esthétiques qui persistent à présider au néo-péplum actuel. »
 
 
 
Her 
 
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de 'Samantha', une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux…
 
Bande-annonce :  
 
 
BRAINDAMAGED : « Si Spike Jonze ne s’est pas vraiment éloigné de la formule de la comédie romantique habituelle, si ce n’est dans le rebondissement final, il joue avec les nuances, les subtilités comme on l’a rarement vu avant. »
FILMOSPHERE : « C’est tout simplement brillant, merveilleusement écrit, interprété et réalisé, et c’est sans aucun doute une des plus belles histoires d’amour offertes par le cinéma depuis longtemps. »
LE PARISIEN : « Une étonnante et incroyable histoire d'amour. »
PREMIERE : « Derrière l’innocuité apparente, la maladresse des répliques ou l’humour poli jaillissent la cruauté et le spleen d’une fable sur une époque – la nôtre – qui apparaît sous cloche, repliée sur son passé, nimbée de neutralité et de doute. »
LES INROCKUPTIBLES : «Her est une fable qui nous pousse dans nos retranchements éthiques et conceptuels, teste notre réflexion sur la dernière frontière entre l’humanité et les machines, la chair et le virtuel. » 
CRITIKAT : « Sans enveloppe, le film ne se résume qu’à une triste succession de tirades plus convenues qu’émouvantes sur l’acte d’aimer. Sacrée déception. »
  
 
 
Dark touch 
 
Une nuit, dans la campagne profonde, une maison isolée prend vie.
Meubles et objets se rebellent contre les occupants, laissant Neve, une fillette de 11 ans, seule rescapée du massacre sanglant qui a décimé sa famille.
Des proches la recueillent et s’efforcent de lui faire surmonter cette épreuve traumatique en l’entourant d’amour. Mais la violence continue de se manifester et Neve ne retrouve pas la paix…
 
Bande-annonce : 
 
 
YOZONE : « Loin de toutes contingences commerciales, Marina de Van signe avec Dark Touch un nouveau long métrage de cinéma atypique, personnel et foncièrement honnête, un drame multi-genre, et le film de la semaine. »
BRAINDAMAGED : « Un film audacieux sur le principe mais qui rate son coche avec une série d’incohérences. » 
LE PARISIEN : « On sort de là sonné avec un grand besoin d'amour. »  
PREMIERE : « Sans la moindre implication, la réalisatrice exécute une série B ni troublante ni viscérale, desservie de surcroît par une interprétation calamiteuse. Sincèrement, on tombe de haut. »  
TELERAMA : « Le film souffre d'un casting inégal et d'un scénario trop sommaire — des situations répétées à l'identique — qui lui donnent ­l'aspect d'un court métrage boursouflé. » 
CRITIKAT : « Une horreur mélancolique, froide, défaitiste, et beaucoup plus personnelle que ce à quoi les films du genre nous ont habitués. » 
 
 
 
Wrong cops 
 
Los Angeles 2014. Duke, un flic pourri et mélomane, deale de l’herbe et terrorise les passants. Ses collègues au commissariat: un obsédé sexuel, une flic maître chanteur, un chercheur de trésor au passé douteux, un borgne difforme se rêvant star de techno… Leur système fait de petites combines et de jeux d’influence se dérègle lorsque la dernière victime de Duke, un voisin laissé pour mort dans son coffre, se réveille.
 
Bande-annonce : 
 
  
BRAINDAMAGED : « Un délire d’ado sous champignons hallucinogènes, mescaline, acide et LSD. Les scènes sont à se plier de rire et le non-sens qui se dégage de chacune d’entre elles (à prendre au second degré bien entendu) en font un film très étrange mais hilarant. »  
FILMOSPHERE : « Le film témoigne d’un manque d’application et de la simple volonté de faire un film-concept qui en font un objet certes singulier, mais inoffensif... »  
PREMIERE : « Si l’atmosphère reste pesante et intrigante, on voit de moins en moins où veut en venir Quentin dupieux, le cul entre Buñuel et un esprit potache trop premier degré. »  
TF1/EXCESSIF : « Certaines situations ont beau être désopilantes, elles sont aussi gratuites et surréalisantes puisque tout et surtout n'importe quoi peut arriver. Cette inconséquence n'a rien à voir avec l'absurde chez Blier et Buñuel, infiniment plus rigoureux. »  
CRITIKAT : « Ce film reste une affaire d’egos exagérément satisfaits de leur ouvrage de distanciation. »  
LIBERATION : « Il émane de Wrong Cops une sorte de désinvolture, presque une paresse d’écriture bullshit, qui provoque autant la déception que la bonne surprise. » 
 
Sylvain Fontaine
 

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