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Au cinéma cette semaine
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Au cinéma cette semaine

Transcendance
           
Dans un futur proche, un groupe de scientifiques tente de concevoir le premier ordinateur doté d’une conscience et capable réfléchir de manière autonome. Ils doivent faire face aux attaques de terroristes anti-technologie qui voient dans ce projet une menace pour l’espèce humaine.
 
Bande-annonce : 
 
 
GENTLE GEEK : « Après avoir placé des pions de façon plutôt habile durant la première heure de film, laissant présager une histoire d’anticipation sur tout sa durée, le scénario de Transcendance s’effondre inexplicablement par la suite : on a l’impression que, faute d’idées pour conclure l’histoire, les scénaristes ont tout simplement jeté l’éponge. »
ECRAN LARGE : « Handicapé par des personnages à la limite du coma, le spectateur assiste à une mise à jour paresseuse de quelques-uns des plus gros clichés de la SF traditionnelle. »
A VOIR -  A LIRE : « On sent des relents mal digérés de Matrix et de Blade Runner, sauf qu’il n’y a pas un gramme de fun ni un vrai univers à se mettre sous la dent. »
PREMIERE : « Désincarné dans tous les sens du terme, Johnny Depp a l’air de savoir qu’il est en train de se fourvoyer dans un film à l’intelligence... très artificielle. »
CRITIKAT : « Transcendance est l’exemple parfait de l’abandon de l’art à la facilité formelle et discursive. »
 
 
 
Le Conte de la princesse Kaguya
 
Adapté d’un conte populaire japonais "Le couper de bambou", un des textes fondateurs de la littérature japonaise, Kaguya, "la princesse lumineuse", est découverte dans la tige d'un bambou par des paysans. Elle devient très vite une magnifique jeune femme que les plus grands princes convoitent : ceux-ci vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main.
 
Bande-annonce : 
 
 
KANPAI : « Le film est d’une beauté divine à tout instant. »
FILM DE CULTE : « Le film a quelques longueurs mais ses miracles rattrapent bien tout. »
PREMIERE : « De loin, l’histoire ressemble un peu à celle de Ponyo sur la falaise. Mais Isao Takahata développe un discours de combattant écolo plus sombre et plus radical. »
TF1 NEWS : « C'est d'une poésie et d'une délicatesse infinies. »
TELERAMA : « Une symphonie visuelle, un émerveillement à côté duquel même les chefs-d'oeuvre de Miyazaki passeraient presque pour des produits de grande consommation. » 
CRITIKAT : « Une adaptation visuellement bouleversante du traditionnel Conte du coupeur de bambou. »
 
 
 
Zero Theorem
 
Londres, dans un avenir proche. Les avancées technologiques ont placé le monde sous la surveillance d’une autorité invisible et toute-puissante : Management. Qohen Leth, génie de l’informatique, vit en reclus dans une chapelle abandonnée où il attend désespérément l’appel téléphonique qui lui apportera les réponses à toutes les questions qu’il se pose.
 
Bande-annonce : 
 
 
MAD MOVIES : « On ressort de ce triste foutoir avec la nette sensation d'avoir assisté à l'autodestruction d'un auteur de plus en plus anachronique. »
ECRAN LARGE : « On sort véritablement déçu par ce qui ne ressemble qu'à une sorte d'ébauche de film qui en partant dans tous les sens se tire très rapidement une balle dans le pied sans jamais vraiment rattraper le coup par la suite. »
TF1 NEWS : « Des années après Brazil auquel on pense beaucoup, le réalisateur Terry Gilliam compense généreusement le manque de moyens avec beaucoup d'esprit, d'humour et de malice. »
LE PARISIEN : « Sombre, angoissant, déjanté, c'est du pur Terry Gilliam. »
CRITIKAT : « On n’oublie pas qu’à sa sortie en 1985, Brazil trouvait une pertinence et même une âpreté certaine face à son époque. Or, invoqués une nouvelle fois dans les années 2010, ces décors, ces accessoires, ce propos, à peine augmentés avec de vagues gadgets de réactualisation, n’apparaissent plus que comme un fatras hors d’âge. »
TELERAMA : « Le film déborde de partout. De décors pseudo-futuristes, de discours convenus sur l'ultramoderne solitude et la surveillance orwellienne, de caméos de luxe (Tilda Swinton, Matt Damon), d'effets spéciaux ringards. »
 
 
 
Under the skin
 
Une extraterrestre arrive sur Terre pour séduire des hommes avant de les faire disparaître.
 
Bande-annonce : 
 
 
MAD MOVIES : « Pour certains, c’est déjà le film de l’année. »
L’ECRAN FANTASTIQUE : « un film ardu parfois à la limite du surréalisme, mais qui laissera une très forte empreinte. »
TF1 NEWS : « Le final organique et illuminé d'Under The Skin pourrait bien être l'une des plus visions les plus poétiques que vous verrez cette année au cinéma. »
A VOIR -  A LIRE : « On est fasciné par cette errance dans des limbes oniriques, cauchemardesques. »
PREMIERE : « Le réalisateur a épuré l’histoire jusqu’à friser l’abstraction. Le résultat est une plongée dans un monde de pures sensations, fruit d’une harmonie inouïe entre l’image et le son. »
TELERAMA : « Le film ne ressemble à rien de connu, à la fois thriller, élégie et allégorie.
CRITIKAT : « Under the Skin, volontairement ou non, ressemble singulièrement à son personnage : sous une peau trop parfaitement dessinée pour être honnête, il se révèle habité par une âme discrète mais véritable. »
 
 
 
La dernière nuit
 
2020, le monde entier est soumis à la dictature. Paris et toutes les capitales du monde sont sous l'emprise d'un ancien général d'armée qui a colonisé tous les continents pour prendre le pouvoir. Son seul dessein : détruire la planète et l'humanité.
 
Bande-annonce : 
 
 
PREMIERE : « Réalisé dans le cadre d’une formation d’élèves comédiens, ce récit aux prétentions apocalyptiques ne transmet aucune impression de danger et accumule des dialogues affligeants de banalité. »
TELERAMA : « Ce long métrage est un exercice interprété par des apprentis comédiens. Pour d'autres apprentis comédiens... »
 
Sylvain Fontaine

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