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Cinéma : les sorties de la semaine
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Cinéma : les sorties de la semaine

Camille redouble
  
Camille a seize ans lorsqu’elle rencontre Eric. Ils s’aiment passionnément et Camille donne naissance à une fille… 25 ans plus tard : Eric quitte Camille pour une femme plus jeune.
Le soir du 31 décembre, Camille se trouve soudain renvoyée dans son passé. Elle a de nouveau seize ans. Elle retrouve ses parents, ses amies, son adolescence… et Eric.
Va-t-elle fuir et tenter de changer leur vie à tous deux ? Va-t-elle l’aimer à nouveau alors qu’elle connaît la fin de leur histoire ?
 
 
 
 
Bande-annonce : 

Camille redouble - Bande annonce vf par CineMovies.fr
 
 
Excessif : « Lvovsky est une si épatante comédienne qu'on oublie souvent à quel point elle est aussi une réalisatrice hypersensible, douée pour recréer le passé, sonder la douce-folie du quotidien ou retranscrire une émotion infinitésimale. On lui souhaite un succès populaire. Elle le mérite. »
Première : « Une fable drôle, sensible, poétique et humaniste, véritable ode à l'amour, de soi et des autres. (...) Un ravissement. »
Cahiers du cinéma : « l’émotion passe, sans parodie ni moquerie de l’âge ingrat. »
Positif : « d’une réalisatrice dont on ne dira jamais assez le talent, l’émotion ! Camille redouble n’est pas bien différent des précédents films de Noémie Lvovsky. (…) Il déroule pour la énième fois les éléments scénaristiques fétiches d’un univers où la famille, les copines et les premières amours adolescentes cimentent les pires crève-cœurs de l’âge de femme. »
Libération : « S’il ne cherche pas à être de bout en bout comique, le film contient néanmoins une très forte dose de cet ingrédient dont nous avons tous tant besoin : la joie, la gaîté et, malgré la psychologie agitée qui accompagne l’adolescence, cette légèreté profonde, ce talent pour donner un goût puissant à la vie qui caractérise aussi cette période et dont le sourire permanent de l’héroïne est le meilleur symbole. »
 
 
 
Voisins du troisième type
 
À Glenview, dans l’Ohio, quatre banlieusards ordinaires décident de former un comité de surveillance de quartier. Même s’il s’agit surtout d’un prétexte pour échapper à leurs mornes existences, nos quatre héros vont tout de même faire une découverte incroyable : leur paisible petite ville a été envahie par des extraterrestres qui se font passer pour d’honnêtes citoyens. Face à la menace, le sort de leur quartier – et du monde – est désormais entre leurs mains…
 
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.
 
Bande-annonce

Voisins du troisième type - Bande annonce 2 vf par CineMovies.fr
 
 
Mad movies : « Totalement bancal et mal écrit, (…) le film est rarement drôle et enterre son sujet. » 
L'écran fantastique : « Des forces vives (...) se sont unies pour monter une comédie de science-fiction qui aurait pu briller si le scénario n'avait pas basculé du mauvais côté de l'humour avec des blagues et des punchlines graveleuses. Malheureusement, ce n'est pas le seul désavantage scénaristique de ce film. »
Première : « Certes, on rit de temps en temps (à condition d’accepter un registre grossier, la plupart des vannes portant sur le sexe et la bière), mais le script est faible, les personnages féminins sous-employés, et une intrigue secondaire maladroite révélant la stérilité de Ben Stiller laisse une impression de malaise. »
Le Monde : « Voisins du troisième type ne renouvelle pas le genre et marque même peut-être une forme de sur-place (on a beaucoup vu, récemment, ces personnages de mâles immatures) mais les pérégrinations et les malheurs de ses protagonistes, purs produits de l'enfer pavillonnaire, font souvent rire. C'est donc que le film voit juste.
Les Inrockuptibles : « Le plus surprenant est que Voisins du troisième type ne tire aucun parti de sa fabuleuse troupe d’acteurs, tous invariablement désinvestis et contraints de jouer leurs habituelles partitions, l’envie en moins. »
 
 
Sylvain Fontaine

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