Ecrivain nord-américain, Thomas Burnett Swann (mort en 1976), est méconnu en France et oublié dans son pays d’origine. C’est du moins ainsi que le présente la quatrième de couverture de cet inédit. L’univers de Swann, la mythologie grecque, avait déjà été redécouvert grâce à la Trilogie du Minotaure et est de nouveau le centre du Phénix vert et de la novella suivante, Où est-il donc, l’oiseau de feu ? On rend grâce au ciel pour cette nouvelle édition et on se plonge un peu plus dedans !
Enée et la dryade
Mellone le dryade vit dans un monde serein ; la reine fait suivre les lois, son arbre prospère et elle peut s’occuper de ses abeilles sans se poser de questions. Débarque sur les rives de sa terre Enée, l’homme qui a abandonné une reine et détruit des villes entières. Mellone n’a pas d’autre choix que de jurer de le tuer.
Où est-il donc, l’oiseau de feu ?
Remus et Romulus ont grandi au milieu des bergers. Un jour, Remus le rêveur sauve un petit faune des mains de son frère carnassier, élevé par la louve et dont il n’a pris que le côté sauvage. C’est ce faune qui raconte leur histoire, avec Mellone, et celle de la fondation de Rome.
A découvrir, redécouvrir
Et pas simplement pour les amateurs de mythologie… Le Phénix vert est un petit bijou qui tombe à point, poétique et poussiéreux doré. Il y a des pauses, dans les lectures, qui se transforment en début d’histoire ; Le Phénix vert en est une. On se plonge dans ses pages et aussitôt, l’amertume et la poésie de Swann (prédestiné ?) nous sautent sur la langue. On vient de mordre dans un citron, de piller un pot de miel et le mélange des deux nous amène une sorte de réconfort doucereux.
Voilà. A peine plus douloureux qu’une piqûre d’abeille. A peine moins âcre qu’un citron. Le destin est là, aussi, puisque nous sommes en plein âge d’or. Thomas Burnett Swann a son propre style, sa propre voix et lorsqu’il l’harmonise aux grands mythes, on ne sait plus, en fin de compte, quelle est l’histoire d’origine et si on peut se permettre de la mettre en cause…
Enée et la dryade
Mellone le dryade vit dans un monde serein ; la reine fait suivre les lois, son arbre prospère et elle peut s’occuper de ses abeilles sans se poser de questions. Débarque sur les rives de sa terre Enée, l’homme qui a abandonné une reine et détruit des villes entières. Mellone n’a pas d’autre choix que de jurer de le tuer.
Où est-il donc, l’oiseau de feu ?
Remus et Romulus ont grandi au milieu des bergers. Un jour, Remus le rêveur sauve un petit faune des mains de son frère carnassier, élevé par la louve et dont il n’a pris que le côté sauvage. C’est ce faune qui raconte leur histoire, avec Mellone, et celle de la fondation de Rome.
A découvrir, redécouvrir
Et pas simplement pour les amateurs de mythologie… Le Phénix vert est un petit bijou qui tombe à point, poétique et poussiéreux doré. Il y a des pauses, dans les lectures, qui se transforment en début d’histoire ; Le Phénix vert en est une. On se plonge dans ses pages et aussitôt, l’amertume et la poésie de Swann (prédestiné ?) nous sautent sur la langue. On vient de mordre dans un citron, de piller un pot de miel et le mélange des deux nous amène une sorte de réconfort doucereux.
Voilà. A peine plus douloureux qu’une piqûre d’abeille. A peine moins âcre qu’un citron. Le destin est là, aussi, puisque nous sommes en plein âge d’or. Thomas Burnett Swann a son propre style, sa propre voix et lorsqu’il l’harmonise aux grands mythes, on ne sait plus, en fin de compte, quelle est l’histoire d’origine et si on peut se permettre de la mettre en cause…
