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Monstress - Tome 2 : La Quête

Sana Takeda (Dessinateur), Marjorie Liu (Scénariste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 01/10/2017  -  bd
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Monstress - Tome 2 : La Quête

Marjorie Liu est une écrivaine américaine passionnée par les comics et la culture asiatique, auteure de nombreux romans tournant autour du paranormal. Elle a, dans le domaine de la bande-dessinée, participé à divers comics de chez Marvel (Dark Wolverine, Astonishing X-Men…) et scénarise la série Monstress qui allie bande-dessinée, paranormal et culture asiatique.

Sana Takeda est une artiste japonaise. Après avoir travaillé chez Sega dans le graphisme des jeux vidéo, elle entame une carrière de dessinatrice de bandes-dessinées en travaillant pour Marvel et avec Monstress.
 
Recherche son passé désespérément
 
Maika est une Demi-Loup, moitié humaine et moitié Loup arcanique. De plus, elle abrite en elle une entité aussi maléfique qu’ancienne qui la ronge parfois et, lorsqu’elle décide de sortir au grand jour, est capable de commettre les pires atrocités. Dans le tome précédent, la jeune héroïne a été mêlée à une guerre entre humains et arcaniques. Elle a survécu, au prix de lourds sacrifices.
 
Épaulée par ses amis Kippa et Ren (la demi-renarde et le chat) elle se lance à la recherche de son passé, quitte à devoir aller là d’où personne ne revient pour y affronter des monstres aussi anciens que celui avec qui elle partage son corps. Entre manipulations, retournements et vrais alliés, elle devra créer son chemin pour mener à bien sa quête.
 
Un monde foisonnant
 
Le monde imaginé par Marjorie Liu est un peu fou, empli de références puisées dans l’imaginaire asiatique comme dans l’Histoire ou les légendes du globe. Entre les chats aux queues multiples, les animaux parlants et les entités d’autres dimensions, l’univers pourrait devenir rapidement un grand n’importe quoi.
 
Pourtant, tout est logique dans cette aventure, les éléments se placent parfaitement les uns près des autres. La scénariste arrive à nous plonger avec délice dans ce monde un peu steampunk, décalé et largement japonais. Il est facile d’accepter et d’entrer dans les inventions de l’auteure.
 
Un dessin somptueux.
 
Il est d’autant plus facile d’accepter cet univers que le dessin de Sana Takeda est d’une qualité remarquable. Chaque visage, chaque silhouette, chaque vêtement, chaque expression est travaillée, mis en lumière par les traits précis et les couleurs chaudes de la dessinatrice.
 
Certes, il est assez vite évident que l’artiste est plus à l’aise pour dessiner des personnages clairs et beaux que lorsqu’elle doit s’atteler à des combats, des actes sombres et maléfiques. Le dessin perd alors un peu de précision et de beauté. Mais les décors restent toujours impressionnants, rehaussant le propos de l’histoire et mettant toujours en valeur les protagonistes.
 
Cette série a été nominée pour le Prix Eisner 2016 dans la catégorie « Best Writer » et elle le mérite bien
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