- le  

Pierres envoûtées

Pierre Makyo (Scénariste), N.G. Laval (Dessinateur), Jacky Robert (Coloriste)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/10/2006  -  bd
voir l'oeuvre
Commenter

Pierres envoûtées

A cinquante ans passés, Makyo est l'homme orchestre de La Balade au bout du monde. Il a entamé cette aventure en 1981 avec Laurent Vicomte aux pinceaux. Le dessinateur de Sasmira (mais à quand le prochain album ?) a ensuite laissé sa place comme convenu après quatre tomes à Hérenguel, l'auteur de Krän, qui, lui-même, a été ensuite remplacé par Faure pour un troisième cycle. Plus de vingt ans après ses débuts, Makyo est toujours au scénario de cette série étonnante de longévité. Vingt ans durant lesquels il aura également signé Grimion Gant de cuir, Elsa, A.D.N., Qmran, Le Cycle des deux horizons, Alzéor Mondraggo, Graines de Paradis, Le Jeu de Pourpre ou bien encore Le Cœur en Islande. Un CV bien rempli qu'il complète aujourd'hui avec Pierres envoûtées en compagnie d'un nouveau et tout jeune dessinateur : Laval. C'est lui qui a désormais en charge la suite des aventures d'Arthis.

Perdu dans le temps

Depuis qu’il a découvert la possibilité de voyager dans le temps et de modifier le cours des choses, Arthis a abusé des allers-retours dans le passé pour tenter d’aider Aline. Résultat une mémoire qui flanche et des conséquences parfois étonnantes pour lui et sa bien-aimée.

Pour essayer de remettre un peu d’ordre dans les entrelacs du temps, il décide de repartir une dernière fois au début de cette aventure. Ce qu'il ne sait pas, c'est que, dans l'ombre, des complots se trament et des gens peu recommandables le pistent qu’elle que soit l'élo et de modiffipoque où il se trouve.

Perdu dans la série

On déjà dit combien on était déçu des nouveaux développements de cette série phare. On se perd un peu comme les auteurs dans les voyages d'Arthis avec la sensation que l'intrigue a décidément bien du mal à décoller. La Balade devient poussive et un rien ennuyeuse, notamment quand le personnage principal passe pour une sorte d'élu. Côté dessin, Laval garde son style, abusant parfois un peu des flous autour de ses personnages et laissant trop souvent de côté les détails. Ce n’est pas désagréable, mais ça manque un peu de précision. Reste à savoir quelle sera la conclusion de cette tétralogie à laquelle il reste un seul tome à paraître. Peut-être aurons-nous un retournement de situation tel qu'il sauvera ce cycle et sans doute l'avenir de La Balade au bout du monde. Aujourd’hui on en doute, même si les fans inconditionnels de la série seront certainement ravis. Mais combien en reste-t-il ?

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?