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Spawn Renaissance - Tome 3

Todd McFarlane (Scénariste), Erik Larsen (Dessinateur), Alex Nikolavitch (Traducteur), Nikos Koutsis (Coloriste)
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 24/05/2017  -  bd
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Spawn Renaissance - Tome 3

Todd McFarlane a autrefois été un brillant dessinateur de Spiderman chez Marvel, à l’instar d’Erik Larsen qui œuvra lui aussi sur les aventures de Peter Parker. Larsen fut de l’aventure Image qui lui permit de créer sa propre série, Savage Dragon.
 
Le label Image connut des fortunes diverses où Larsen réussit à vivoter. Le voici désormais à joindre son talent à celui de McFarlane dans la relance du personnage de Spawn, gloire désormais passée de mode du comics des années 90. On en est déjà au volume trois, alors stop ou encore ?
 
Après Spawn, le retour d’Al Simmons
 
Après avoir réussi à sauver l’âme de Wanda dans le précédent volume tout en battant Satan en faisant exploser son costume, Al Simmons est de retour sur Terre. Il sollicite l’aide de Terry Fitzgerald, le second mari de Wanda, pour le faire sortir de prison et lui trouver une planque. Aussitôt dit, aussitôt fait !
 
Al, qui a conservé un morceau de son costume, le fait repousser afin de retrouver ses pouvoirs. Surtout qu’il a décidé de devenir un grand héros, parce qu’il l’a promis à Wanda. Le voilà bientôt sollicité par une superhéroïne nommée Ant pour aller combatte un grand méchant. Dans ce combat, il croisera le Savage Dragon qui va lui reprocher ses méthodes expéditives…
 
Un comics caricatural
 
Spawn, à sa sortie, représentait pour beaucoup de jeunes lecteurs le summum de la modernité et Mc Farlane apparaissait comme le digne successeur d’Alan Moore ou de Frank Miller (avec le coup de la narration avec les écrans télé). Au bout de quelques numéros, ses limites en tant qu’auteur éclataient mais le lectorat continua d’acheter, fasciné par la violence de ce rejeton des enfers et son amour de Wanda, on se demande pourquoi même si la jeunesse déborde de romantisme morbide…
 
Spawn, répétons-le, était dépourvu de magie, de ce sense of wonder que l’on retrouve dans le Marvel des débuts… Mais l’époque aimait le cynisme et l’hémoglobine… Cette séquence « renaissance », volume trois, séduira les fans du personnage (nombreux, me souffle-t-on…). Malheureusement, un scénario approximatif et un dessin convenable mais dépourvu de génie (Sal Buscema serait meilleur !) achèvent de rendre dispensable cette bande dessinée.

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