Beastars, crée par la mangaka Paru Itagaki, est sorti le 13 mars 2019 sur la plateforme Netflix. Elle compte pour le moment 1 saison de 12 épisodes, et se classe parmi les séries d’animations les plus populaires en France. Depuis son adaptation, la franchise n’a cessé de gagner en popularité, et une saison 2 à même été annoncée d’ici 2021. C’est une série à ne pas louper, et en voici 3 raisons.
1. Un Zootopie hardcore ?
Tout comme dans l’intrigue de départ du film Disney, les deux personnages principaux sont un prédateur, Legoshi, un loup gris très introverti, et une herbivore, Haru, une lapine naine très intrépide. Tous deux vivent mal leurs conditions respectives, l’un à cause de ses canines et de ses griffes tranchantes, l’autre à cause de sa race chétive. Tout semble les opposer, et pourtant, ils finiront par se lier. Mais le parallèle avec le film Disney s’arrête ici, car la suite de Beastars est bien moins rose ; le meurtre d’un herbivore au sein de l’école Cherryton réveille les tensions entre les prédateurs et les herbivores.
En plus de scènes parfois sanglantes, il est également question de sexe et de trafic d’êtres vivants… gare aux plus jeunes car cette série n’est pas destinée à tous !
2. L’habit ne fait pas l’animal
Contrairement aux apparences et à l’idée que l’on peut s’en faire, les loups gris ne sont des bêtes assoiffées de sang, et les lapins nains ne sont pas aussi innocents qu’ils n’y paraissent. Dans Beastars, les animaux anthropomorphes sont bien plus complexes qu’il n’y paraît. Entre un cerf arrogant et narcissique qui règne sur l’école, une louve jalouse et reléguée au second plan niveau amour par une petite lapine blanche, et l’interdiction totale de manger de la viande dans toute la ville, le pouvoir des herbivores semblent sans failles. Tout au long des épisodes, on observe une domination inversée, et qui menace à tout instant de s’écrouler.
3. Un message humaniste
Au-delà de l’intrigue principale de la tension entre les deux clans, la série pointe néanmoins du doigt la capacité de l’être à ne jamais se mélanger. Les personnages de Beastars sont naturellement conditionnés à ne rester qu’avec leurs congénères, mais qu’en est-il de nous ? Car contrairement à eux, aucun fossé ne nous sépare vraiment. S’ajoute à cette pensée fraternelle, un message de tolérance et d’acceptation de l’autre malgré ses différences. Cette série s’avère être aussi sentimentale qu’existentialiste.
