Pierre Pelot, né en 1945, est un des auteurs français les plus prolifiques. Parmi les presque deux cent titres à son actif, on compte un nombre important de romans de western, qui fut longtemps son genre de prédilection (son premier roman, La Piste du Dakota, paraît en 1965). Dans les années soixante-dix, il se met à la science-fiction et offre des romans comme Fœtus-Party, Delirium Circus, La Guerre olympique...
Avec L'Île au trésor, l'auteur vosgien rend hommage au roman de Stevenson, du même nom, transposant l'aventure de Jim Hawkins et Long John Silver au vingt-et-unième siècle.
À la recherche du trésor de Flint et de son île
Le vingt-et-unième siècle a vu le réchauffement climatique faire monter le niveau des océans. Le monde a été bouleversé, plongeant de nombreux pays côtiers dans le chaos. Des mercenaires, des pirates, comme Flint, en ont bien profité, amassant de véritables fortunes, des trésors phénoménaux.
Jim Hawkins vit avec sa tante Sally-Sea et son oncle Trelaway de la gestion du Barraco, hôtel d'une petite île des Caraïbes. La vie tranquille de l'établissement est transformée lorsque Billy Bones apparaît, poursuivi par des hommes qui sont visiblement prêts à tout pour obtenir quelque chose que le vieil homme détient. Et ce quelque chose, que le Capitaine Bones finit par donner à Jim, est la carte de l'île où Flint a caché son magot.
La chasse au trésor peut commencer...
Tout comme l'original, mais en différent !
Réécrire un roman d'aventures aussi célèbre que L'Île au trésor de Robert Louis Stevenson est un projet ambitieux. Pierre Pelot s'en sort parfaitement, en livrant un roman qui utilise tous les éléments clefs du roman initial, mais en les modifiant d'une façon si magistrale qu'ils deviennent presque originaux.
En effet, Pierre Pelot réemploie tous les personnages principaux du roman de Stevenson : Jim Hawkins et John Silver, évidemment, Trelaway, Billy Bones, et cetera. On retrouve également tous les passages clefs : la rencontre entre Bones et Chien Noir, le tonneau de pommes ou encore la bataille du fortin.
À chacun de ces éléments, l'auteur ajoute sa petite touche personnelle. Au final, Pelot transforme la chasse au trésor de Jim Hawkins et Trelaway sur une île déserte en expédition périlleuse au cœur d'une Amazonie inondée et regorgeant de dangers.
Il serait tentant de décrire tous les changements apportés par l'auteur aux personnages et situations de L'Île au trésor. Mais tout l'intérêt de lire une réécriture d'un classique est de découvrir au fil des pages de quelle façon l'auteur a réemployé les éléments qui ont fait le succès du roman original. Je reste donc vague et laisse entier le plaisir qu'éprouvera le lecteur de L'Île au trésor façon Pelot. Il n'est d'ailleurs pas indispensable d'avoir lu le roman de Stevenson pour aborder sa réécriture, même si c'est sans doute mieux pour l'apprécier pleinement.
Ceux qui connaissent le roman original doivent s'attendre à une transformation logique des personnages, scènes et lieux à l'aune d'un vingt-et-unième siècle ayant subi de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique. Trelaway ne pouvant plus décemment être chevalier de sa Majesté, il devient hôtelier dans les Caraïbes. Long John Silver devient Johnny Jump Silver, mais ne perd rien de sa perfidie. D'autres personnages voient leurs noms changer, mais on les reconnaît facilement.
L'histoire racontée, comme dans le Stevenson, par Jim Hawkins, se présente sous la forme d'un journal. Mais contrairement à l'original, L'Île au trésor de Pelot retranscrit le langage familier du garçon avec des phrases qui mêlent souvent descriptions et réflexions du personnage, surtout au début du roman. Entrer dans le livre n'est donc pas des plus aisé. Mais les efforts et la ténacité du lecteur sont récompensés au bout de quelques dizaines de pages, quand l'action commence vraiment...
Un immanquable de la rentrée littéraire.
En cette rentrée littéraire de 2008, il y a de nombreux romans à se mettre sous la dent.
Dans celui-ci, l'auteur accomplit sa mission avec brio : offrir un ouvrage qui rappelle sans conteste le roman qui l'a inspiré et auquel il rend hommage, tout en ayant sa propre personnalité.
Une réussite de Pierre Pelot qui fait partie des sorties à ne pas manquer.
Avec L'Île au trésor, l'auteur vosgien rend hommage au roman de Stevenson, du même nom, transposant l'aventure de Jim Hawkins et Long John Silver au vingt-et-unième siècle.
À la recherche du trésor de Flint et de son île
Le vingt-et-unième siècle a vu le réchauffement climatique faire monter le niveau des océans. Le monde a été bouleversé, plongeant de nombreux pays côtiers dans le chaos. Des mercenaires, des pirates, comme Flint, en ont bien profité, amassant de véritables fortunes, des trésors phénoménaux.
Jim Hawkins vit avec sa tante Sally-Sea et son oncle Trelaway de la gestion du Barraco, hôtel d'une petite île des Caraïbes. La vie tranquille de l'établissement est transformée lorsque Billy Bones apparaît, poursuivi par des hommes qui sont visiblement prêts à tout pour obtenir quelque chose que le vieil homme détient. Et ce quelque chose, que le Capitaine Bones finit par donner à Jim, est la carte de l'île où Flint a caché son magot.
La chasse au trésor peut commencer...
Tout comme l'original, mais en différent !
Réécrire un roman d'aventures aussi célèbre que L'Île au trésor de Robert Louis Stevenson est un projet ambitieux. Pierre Pelot s'en sort parfaitement, en livrant un roman qui utilise tous les éléments clefs du roman initial, mais en les modifiant d'une façon si magistrale qu'ils deviennent presque originaux.
En effet, Pierre Pelot réemploie tous les personnages principaux du roman de Stevenson : Jim Hawkins et John Silver, évidemment, Trelaway, Billy Bones, et cetera. On retrouve également tous les passages clefs : la rencontre entre Bones et Chien Noir, le tonneau de pommes ou encore la bataille du fortin.
À chacun de ces éléments, l'auteur ajoute sa petite touche personnelle. Au final, Pelot transforme la chasse au trésor de Jim Hawkins et Trelaway sur une île déserte en expédition périlleuse au cœur d'une Amazonie inondée et regorgeant de dangers.
Il serait tentant de décrire tous les changements apportés par l'auteur aux personnages et situations de L'Île au trésor. Mais tout l'intérêt de lire une réécriture d'un classique est de découvrir au fil des pages de quelle façon l'auteur a réemployé les éléments qui ont fait le succès du roman original. Je reste donc vague et laisse entier le plaisir qu'éprouvera le lecteur de L'Île au trésor façon Pelot. Il n'est d'ailleurs pas indispensable d'avoir lu le roman de Stevenson pour aborder sa réécriture, même si c'est sans doute mieux pour l'apprécier pleinement.
Ceux qui connaissent le roman original doivent s'attendre à une transformation logique des personnages, scènes et lieux à l'aune d'un vingt-et-unième siècle ayant subi de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique. Trelaway ne pouvant plus décemment être chevalier de sa Majesté, il devient hôtelier dans les Caraïbes. Long John Silver devient Johnny Jump Silver, mais ne perd rien de sa perfidie. D'autres personnages voient leurs noms changer, mais on les reconnaît facilement.
L'histoire racontée, comme dans le Stevenson, par Jim Hawkins, se présente sous la forme d'un journal. Mais contrairement à l'original, L'Île au trésor de Pelot retranscrit le langage familier du garçon avec des phrases qui mêlent souvent descriptions et réflexions du personnage, surtout au début du roman. Entrer dans le livre n'est donc pas des plus aisé. Mais les efforts et la ténacité du lecteur sont récompensés au bout de quelques dizaines de pages, quand l'action commence vraiment...
Un immanquable de la rentrée littéraire.
En cette rentrée littéraire de 2008, il y a de nombreux romans à se mettre sous la dent.
Dans celui-ci, l'auteur accomplit sa mission avec brio : offrir un ouvrage qui rappelle sans conteste le roman qui l'a inspiré et auquel il rend hommage, tout en ayant sa propre personnalité.
Une réussite de Pierre Pelot qui fait partie des sorties à ne pas manquer.