Steve Cole a fait son apparition dans le catalogue de Milan Jeunesse l’année dernière avec la série Les Astrosaures (qui en est aujourd’hui au sixième tome), qui met en scène des dinosaures ayant colonisé l’espace. FBI – Fédération des Bovins Intrépides (CIA – Cows In Action en VO) est la deuxième série de cet auteur anglais qui, par ailleurs, novellise la nouvelle version de la série Doctor Who.
Dab’s, qui réalise les illustrations de couverture et internes de cette édition française de FBI, est un auteur de bandes dessinées ayant participé à la série La Bande à Tchô ! (dérivée du Titeuf de Zep, chez Glénat), et est seul aux commandes des séries Nino et Rébecca (Milan) et Tony & Alberto (Glénat).
Une nouvelle mission pour les vaches temporelles
Le professeur McMeuh, vache de son état, a inventé une machine à voyager dans le temps. Dans le futur, après la création de la nation bovine de Luckyburger en 2500, il se fait recruter par la FBI – Fédération des Bovins Intrépides – pour lutter contre les CIA – les Cornes Impitoyables et Abominables. Dans cette deuxième aventure, il part, avec ses assistants Pat et Bo, pour l’Egypte de 1250 avant J.-C., où les CIA ont envoyé des agents dans un but inconnu. Quand ils arrivent, les trois amis découvrent que la momie de Toutânkhamon a disparu. Les CIA semblent tramer un complot de grande envergure. Et les agents du FBI pourraient très bien tomber sur un redoutable Ter-meuh-nator !
Un livre sympathique accessible à tous
Sa série des Astrosaures présentait déjà de belles qualités pour des livres jeunesse : humour, aventure, inventivité, de quoi séduire les plus réticents à la lecture. Steve Cole récidive avec FBI. Cette Malédiction de la meuh-mie s’appuie sur les mêmes recettes qui fonctionnent à merveille.
Tout d’abord, une idée simple mais bien exploitée. Le voyage dans le temps, thème classique s’il en est, n’en laisse pas moins un vaste champ à l’imagination. L’avoir utilisé ici avec des vaches intelligentes est l’originalité de cette série. Et une originalité bien traitée : il ne s’agit pas de remplacer les personnages humains par des animaux juste pour les rendre mignons auprès des enfants. Steve Cole utilise les particularités des vaches (par exemple les pis) comme ressorts de l’intrigue. De plus, il intègre cette « anomalie » (des vaches intelligentes) dans le monde humain de façon plutôt habile, comme en témoignent par exemple les « anneaunymes », anneaux nasaux qui donnent aux vaches une apparence humaine par illusion d’optique. Ce n’est certes pas d’une crédibilité à toute épreuve (on pourrait contester l’utilisation de téléphones portables dans l’Egypte ancienne), mais ça donne une cohérence certaine à cet univers.
Par ailleurs, les héros sont, comme il se doit, éminemment sympathiques, aux personnalités bien marquées : le professeur McMeuh, savant enthousiaste et au flegme bien anglais ; Bo, la jeune vache téméraire et avide d’action ; et Pat, son frère plus réservé et prudent. Le trio fonctionne, chacun apportant de façon équilibrée ses capacités pour la résolution de l’affaire.
Enfin, l’intrigue en elle-même est entraînante et rythmée, bien qu’utilisant parfois quelques raccourcis un peu rapides. Les ressorts de l’action sont simples mais efficaces et bien intégrés à l’univers de l’auteur, qui utilise à bon escient tous les éléments de son environnement (le soleil, le Nil, etc.).
Encore une réussite pour Steve Cole et Milan jeunesse
Les plus jeunes seront donc ravis par cette histoire qui se lit vite et sans temps mort. N’oublions pas non plus la dimension pédagogique du roman qui, bien que de façon sommaire, donne un aperçu de l’Egypte ancienne. Après Les Astrosaures, Steve Cole confirme son talent d’écrivain jeunesse. Un talent bien mis en valeur par cette édition française, dont les illustrations de Dab’s et la maquette agréable contribuent de façon non négligeable au plaisir de lecture.
Dab’s, qui réalise les illustrations de couverture et internes de cette édition française de FBI, est un auteur de bandes dessinées ayant participé à la série La Bande à Tchô ! (dérivée du Titeuf de Zep, chez Glénat), et est seul aux commandes des séries Nino et Rébecca (Milan) et Tony & Alberto (Glénat).
Une nouvelle mission pour les vaches temporelles
Le professeur McMeuh, vache de son état, a inventé une machine à voyager dans le temps. Dans le futur, après la création de la nation bovine de Luckyburger en 2500, il se fait recruter par la FBI – Fédération des Bovins Intrépides – pour lutter contre les CIA – les Cornes Impitoyables et Abominables. Dans cette deuxième aventure, il part, avec ses assistants Pat et Bo, pour l’Egypte de 1250 avant J.-C., où les CIA ont envoyé des agents dans un but inconnu. Quand ils arrivent, les trois amis découvrent que la momie de Toutânkhamon a disparu. Les CIA semblent tramer un complot de grande envergure. Et les agents du FBI pourraient très bien tomber sur un redoutable Ter-meuh-nator !
Un livre sympathique accessible à tous
Sa série des Astrosaures présentait déjà de belles qualités pour des livres jeunesse : humour, aventure, inventivité, de quoi séduire les plus réticents à la lecture. Steve Cole récidive avec FBI. Cette Malédiction de la meuh-mie s’appuie sur les mêmes recettes qui fonctionnent à merveille.
Tout d’abord, une idée simple mais bien exploitée. Le voyage dans le temps, thème classique s’il en est, n’en laisse pas moins un vaste champ à l’imagination. L’avoir utilisé ici avec des vaches intelligentes est l’originalité de cette série. Et une originalité bien traitée : il ne s’agit pas de remplacer les personnages humains par des animaux juste pour les rendre mignons auprès des enfants. Steve Cole utilise les particularités des vaches (par exemple les pis) comme ressorts de l’intrigue. De plus, il intègre cette « anomalie » (des vaches intelligentes) dans le monde humain de façon plutôt habile, comme en témoignent par exemple les « anneaunymes », anneaux nasaux qui donnent aux vaches une apparence humaine par illusion d’optique. Ce n’est certes pas d’une crédibilité à toute épreuve (on pourrait contester l’utilisation de téléphones portables dans l’Egypte ancienne), mais ça donne une cohérence certaine à cet univers.
Par ailleurs, les héros sont, comme il se doit, éminemment sympathiques, aux personnalités bien marquées : le professeur McMeuh, savant enthousiaste et au flegme bien anglais ; Bo, la jeune vache téméraire et avide d’action ; et Pat, son frère plus réservé et prudent. Le trio fonctionne, chacun apportant de façon équilibrée ses capacités pour la résolution de l’affaire.
Enfin, l’intrigue en elle-même est entraînante et rythmée, bien qu’utilisant parfois quelques raccourcis un peu rapides. Les ressorts de l’action sont simples mais efficaces et bien intégrés à l’univers de l’auteur, qui utilise à bon escient tous les éléments de son environnement (le soleil, le Nil, etc.).
Encore une réussite pour Steve Cole et Milan jeunesse
Les plus jeunes seront donc ravis par cette histoire qui se lit vite et sans temps mort. N’oublions pas non plus la dimension pédagogique du roman qui, bien que de façon sommaire, donne un aperçu de l’Egypte ancienne. Après Les Astrosaures, Steve Cole confirme son talent d’écrivain jeunesse. Un talent bien mis en valeur par cette édition française, dont les illustrations de Dab’s et la maquette agréable contribuent de façon non négligeable au plaisir de lecture.