Daniel Hanover ou Daniel Abraham, scénariste connu du comics Game of Thrones de George R. R. Martin, est également un auteur de nouvelles, régulièrement nominées aux prix Hugo, Nebula ou World Fantasy. Après l’écriture du cycle Les Cités de lumière, il revient avec un nouveau récit plus épique cette fois-ci, La Dague et la Fortune, et prévu en cinq tomes dont le premier s’intitule La Voie du dragon.
Un scénario à la Game of Thrones ?
Il fut un temps où les dragons régnaient sur le monde, ne laissant rien ni personne se mettre en travers de leur chemin. Mais ce temps est révolu. Disparus mystérieusement, ils ont laissé place à la dynastie des hommes, luttant tous sans relâche pour leur royaume. Au milieu de ces querelles de royaume et intrigues politiques sur l’échiquier du pouvoir se posent les aventures de trois protagonistes profondément différents mais dont les destins vont s’entrecroiser : Cithrin, une orpheline virtuose des chiffres, Marcus, un ancien soldat qui n’est plus que l’ombre de lui-même après la mort de sa femme et de sa fille et enfin Geder, un noble philosophe à la recherche des origines du monde…
Un récit construit qui pose les bases
Qu’attendre de ce premier tome ? Des dragons ? Le mystère reste entier. Que serait une épopée sans introduction, c’est clairement le rôle de ce récit à travers la description des différents personnages, les premières intrigues et le décor qui s’y prête. Chapitre après chapitre, l’auteur nous dévoile les protagonistes principaux, travaillés et bien loin des stéréotypes. Au fil du temps, le lecteur se rend compte qu’ils ne sont pas aussi lisses qu’il peut y paraître au début, les apparences pouvant être trompeuses et les premières impressions pas toujours les bonnes. Ni blanc, ni noirs, ils s’avèrent tout simplement humains, s’appuyant autant sur leurs dons que prenant parfois des décisions aux conséquences tragiques.
Immergés petit à petit dans un conflit qui tend vers une guerre ouverte, l’auteur ne rentre pas dans un affrontement classique à deux factions mais a pensé à faire intervenir un troisième parti sur l’échiquier, un tiers qui ne s’avérera pas anodin au fil du temps. Au lieu de la magie qui pourrait sembler une voie facile, Daniel Hanover mise sur l’original. Place à l’argent, bien connu comme le nerf de la guerre ! Les manipulations économiques et ses retombées prennent une place de choix et entretiennent l’intrigue.
L’univers proposé constitue un autre point fort de La Voie du dragon. Pas moins de 13 races différentes sont évoquées (mi-reptilien, mi-canidés, etc.), bien loin des classiques elfes et nains de la fantasy, bien qu’elles ne sont que peu abordées dans ce premier tome. Un potentiel qui, espérons-le, sera exploité par la suite. On peut cependant regretter des descriptions assez sommaires des lieux visités qui laissent le lecteur un peu sur sa faim.
À ce titre, les évènements s’enchaînent et nous entraînent très vite au cœur du roman, prenant et bien mis en scène même si les intrigues ne sont pas si surprenantes que l’on pourrait espérer. Au fil des chapitres, on sent malgré tout que l’auteur fait des efforts et cherche à étonner constamment son lectorat, tout a été soigneusement (et habilement) pensé, du début jusqu’à la fin.
Une nouvelle série pleine de potentiel
Que retenir ? Bien que ce premier tome soit un prologue en soi et pose les bases de l’univers et l’histoire des différents personnages, il ne laissera pas le public indifférent à la plume de l’auteur. Certes les intrigues et surprises ne sont pas des plus originales, mais le rythme assez lent mais accrochant fait son effet. La fin fait partie de celles qui donnent envie d’en savoir toujours plus et conclut le premier tome d’une série plus que prometteuse.
Un scénario à la Game of Thrones ?
Il fut un temps où les dragons régnaient sur le monde, ne laissant rien ni personne se mettre en travers de leur chemin. Mais ce temps est révolu. Disparus mystérieusement, ils ont laissé place à la dynastie des hommes, luttant tous sans relâche pour leur royaume. Au milieu de ces querelles de royaume et intrigues politiques sur l’échiquier du pouvoir se posent les aventures de trois protagonistes profondément différents mais dont les destins vont s’entrecroiser : Cithrin, une orpheline virtuose des chiffres, Marcus, un ancien soldat qui n’est plus que l’ombre de lui-même après la mort de sa femme et de sa fille et enfin Geder, un noble philosophe à la recherche des origines du monde…
Un récit construit qui pose les bases
Qu’attendre de ce premier tome ? Des dragons ? Le mystère reste entier. Que serait une épopée sans introduction, c’est clairement le rôle de ce récit à travers la description des différents personnages, les premières intrigues et le décor qui s’y prête. Chapitre après chapitre, l’auteur nous dévoile les protagonistes principaux, travaillés et bien loin des stéréotypes. Au fil du temps, le lecteur se rend compte qu’ils ne sont pas aussi lisses qu’il peut y paraître au début, les apparences pouvant être trompeuses et les premières impressions pas toujours les bonnes. Ni blanc, ni noirs, ils s’avèrent tout simplement humains, s’appuyant autant sur leurs dons que prenant parfois des décisions aux conséquences tragiques.
Immergés petit à petit dans un conflit qui tend vers une guerre ouverte, l’auteur ne rentre pas dans un affrontement classique à deux factions mais a pensé à faire intervenir un troisième parti sur l’échiquier, un tiers qui ne s’avérera pas anodin au fil du temps. Au lieu de la magie qui pourrait sembler une voie facile, Daniel Hanover mise sur l’original. Place à l’argent, bien connu comme le nerf de la guerre ! Les manipulations économiques et ses retombées prennent une place de choix et entretiennent l’intrigue.
L’univers proposé constitue un autre point fort de La Voie du dragon. Pas moins de 13 races différentes sont évoquées (mi-reptilien, mi-canidés, etc.), bien loin des classiques elfes et nains de la fantasy, bien qu’elles ne sont que peu abordées dans ce premier tome. Un potentiel qui, espérons-le, sera exploité par la suite. On peut cependant regretter des descriptions assez sommaires des lieux visités qui laissent le lecteur un peu sur sa faim.
À ce titre, les évènements s’enchaînent et nous entraînent très vite au cœur du roman, prenant et bien mis en scène même si les intrigues ne sont pas si surprenantes que l’on pourrait espérer. Au fil des chapitres, on sent malgré tout que l’auteur fait des efforts et cherche à étonner constamment son lectorat, tout a été soigneusement (et habilement) pensé, du début jusqu’à la fin.
Une nouvelle série pleine de potentiel
Que retenir ? Bien que ce premier tome soit un prologue en soi et pose les bases de l’univers et l’histoire des différents personnages, il ne laissera pas le public indifférent à la plume de l’auteur. Certes les intrigues et surprises ne sont pas des plus originales, mais le rythme assez lent mais accrochant fait son effet. La fin fait partie de celles qui donnent envie d’en savoir toujours plus et conclut le premier tome d’une série plus que prometteuse.