Dans le petit milieu des littératures de l'imaginaire, Marianne Leconte est connue avant tout pour son travail d'éditrice et d'anthologiste. On lui doit notamment de nombreuses anthologies de nouvelles de Sturgeon, ainsi que les livres d'or de Sturgeon et Priest, et la découverte de personnages célèbres comme Elric ou Conan. De son enfance en Afrique et à Madagascar, elle a conservé une passion pour les cultures magiques, ce qui l'a tout naturellement amenée à publier son premier roman jeunesse dans la collection Royaumes Perdus, dirigée par Xavier Mauméjean, consacrée aux mythes et légendes.
Un manque d'équilibre
Voilà quelques temps que l'Empire de la Chine est en proie à la Stagnation : suite à son mauvais comportement, l'Empereur a perdu son mandat céleste, le yin et le yang ne s'équilibrent plus, les cycles des réincarnations se sont arrêtés, bref, rien ne va plus. Pour rétablir l'équilibre, et accessoirement sauver le monde, les Trois Immortels confient à Allia, une jeune chamane mongole, la mission de se rendre au temple du Dragon. Accompagnée d'un lettré, d'un voleur, d'un guerrier, d'une adolescente et sa renarde, Allia devra traverser le pays et affronter toutes sortes de dangers pour mener sa tâche à bien.
Un manque de place
On sent Marianne Leconte un peu à l'étroit dans cette histoire, comme si elle avait pu en dire moins qu'elle n'aurait voulu, peut-être en raison du format imposé par la collection jeunesse. Le début du roman est un peu abrupt, la fin légèrement rapide, certains personnages mériteraient d'être plus développés et certaines scènes sont presque bâclées. On ne peut s'empêcher d'avoir l'impression, tout au long de la lecture, que le roman était au départ beaucoup plus long et qu'il a subi des coupes sévères, d'où une certaine frustration. En contrepartie, le roman se lit rapidement et le rythme ne fléchit pas une seule seconde.
Par ailleurs, Le Temple du dragon est un bon roman jeunesse avec des personnages attachants et des péripéties plus prenantes les unes que les autres. On devine l'auteur passionnée par son sujet : elle nous livre un roman très érudit et bourré de références à la mythologie chinoise, avec un univers riche et cohérent. Un lexique judicieusement placé à la fin de l'ouvrage permet d'expliciter les différents éléments du folkfore chinois sans alourdir inutilement le texte avec des explications qui briseraient le rythme du texte.
On conseillera donc ce sympathique roman à tous les jeunes Occidentaux du 21ème siècle déjà passionnés par la culture chinoise ou ceux qui voudraient s'y initier.
Un manque d'équilibre
Voilà quelques temps que l'Empire de la Chine est en proie à la Stagnation : suite à son mauvais comportement, l'Empereur a perdu son mandat céleste, le yin et le yang ne s'équilibrent plus, les cycles des réincarnations se sont arrêtés, bref, rien ne va plus. Pour rétablir l'équilibre, et accessoirement sauver le monde, les Trois Immortels confient à Allia, une jeune chamane mongole, la mission de se rendre au temple du Dragon. Accompagnée d'un lettré, d'un voleur, d'un guerrier, d'une adolescente et sa renarde, Allia devra traverser le pays et affronter toutes sortes de dangers pour mener sa tâche à bien.
Un manque de place
On sent Marianne Leconte un peu à l'étroit dans cette histoire, comme si elle avait pu en dire moins qu'elle n'aurait voulu, peut-être en raison du format imposé par la collection jeunesse. Le début du roman est un peu abrupt, la fin légèrement rapide, certains personnages mériteraient d'être plus développés et certaines scènes sont presque bâclées. On ne peut s'empêcher d'avoir l'impression, tout au long de la lecture, que le roman était au départ beaucoup plus long et qu'il a subi des coupes sévères, d'où une certaine frustration. En contrepartie, le roman se lit rapidement et le rythme ne fléchit pas une seule seconde.
Par ailleurs, Le Temple du dragon est un bon roman jeunesse avec des personnages attachants et des péripéties plus prenantes les unes que les autres. On devine l'auteur passionnée par son sujet : elle nous livre un roman très érudit et bourré de références à la mythologie chinoise, avec un univers riche et cohérent. Un lexique judicieusement placé à la fin de l'ouvrage permet d'expliciter les différents éléments du folkfore chinois sans alourdir inutilement le texte avec des explications qui briseraient le rythme du texte.
On conseillera donc ce sympathique roman à tous les jeunes Occidentaux du 21ème siècle déjà passionnés par la culture chinoise ou ceux qui voudraient s'y initier.