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Requiem - Tome 2 : danse macabre

Olivier Ledroit (Dessinateur), Jacques Collin (Traducteur), Pat Mills (Scénariste)
Langue d'origine : Anglais UK
Aux éditions : 
Date de parution : 23/03/2016  -  bd
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Requiem - Tome 2 : danse macabre

Revoici le deuxième tome de la série Requiem, due à notre insane tandem Mills/Ledroit (ou la sainte alliance entre Marshall Law et Les chroniques de la lune noire) et rééditée par Glénat. Après un premier tome assez réussi où le lecteur a fait connaissance avec Heinrich, soldat nazi tué sur le front de l’Est et réincarné en enfer (tout en traînant derrière lui sa passion pour Rebecca), voici la suite, Danse macabre, où les goules font leur apparition (tant mieux, on se disait bien qu’il manquait quelque chose).
 
De l’art du feuilleton
 
Tandis que son aîné Otto est pris dans une bataille furieuse dans le Londres du vingt-deuxième siècle transporté en Enfer, Heinrich revoit sa vie antérieure et découvre son passé : soldat allemand, il a été tué par une russe qui ressemblait à Rebecca et qu’il a tenté de violer… Cette même Rebecca le contacte et lui ordonne, au nom de leur amour, de tuer Otto. Heinrich obéit mais flanche au dernier moment…
 
Otto lui apprend que son grand amour est désormais une lémure, des créatures adorant semer la discorde… La bataille est bientôt gagnée, Otto et Heinrich ont bien gagné leur repos. Mais les tourments de Heinrich/Requiem ont attiré l’attention de sire Mortis, vampire particulièrement retors et qui se délecte à l’avance de le livrer à sire Cryptus…
 
Toujours plus loin
 
Ce tome 2 de Requiem fonctionne sur l’accumulation d’hémoglobine et de massacres entre créatures macabres : vampires, goules, monstres… Le fan transi de Ledroit et Mills retrouvera sans problèmes tous les émois de sa jeunesse. Il faut dire aussi que le dessin de Ledroit, proche parfois de la peinture, volontiers gothique, aide beaucoup à s’enthousiasmer.
 
Alors pourquoi le critique reste froid ? Requiem repose sur l’accumulation de scènes sanglantes et aussi de nombreuses péripéties. Or, l’alliance des deux finit par blaser… en même temps, le héros, romantique à souhait (au sens de Friedrich et de Goethe, donc la source même de ce courant artistique), émeut tout de même… on attend donc la suite.

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