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Retour sur le premier tome de la Trilogie des Joyaux de David Eddings - Le Trône de Diamant
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Retour sur le premier tome de la Trilogie des Joyaux de David Eddings - Le Trône de Diamant

Né en 1931 dans l'Etat de Washington, il est principalement connu pour son œuvre inspirée du Seigneur des Anneaux, La Belgariade. La trilogie des Joyaux et La trilogie des Périls ont bénéficié d'une réédition assez récente chez Pocket.

L'entame d'une série de High Fantasy épique

Après dix ans d'exil, Emouchet, un chevalier pandion est de retour en Elenie afin de retrouver sa place en tant que champion de la reine Ehlana. Elle est néanmoins frappée par une terrible malédiction. La vieille sorcière styrique Séphrénia n'a pu que retarder l'échéance en l'enchassant dans un bloc de cristal. Commence alors le début d'une quête ou Emouchet et Séphrénia, devront partir en quête d'un remède pour sauver la jeune reine…

On en pense quoi ?

On peut se réjouir des rééditions d'auteurs incontournables de la Fantasy, permettant ainsi de remettre au goût du jour avec des couvertures nettement moins vieillottes et plus engageantes. Et ça c'est vraiment chouette. J'ai entamé ce tome avec le cœur plein d'attentes, m'attendant à retrouver un souffle tolkenien pour mon plus grand plaisir. Et puis...

Je ne pense pas que ce premier tome de la trilogie des joyaux révolutionne la Fantasy, il présente tous les traits typiques d'un genre attendus par le lectorat, on me l'a vendu comme tel, faisant face à une nostalgie attendue, je me suis permise de prendre du recul pour me dire que je n'allais probablement pas être si tourneboulée que ça.
Néanmoins, je ne peux m'empêcher de me dire que ce premier tome de la trilogie des Joyaux aurait pu davantage me plaire pour beaucoup de points. D'une part, en dehors de ce chevalier Emouchet qui a tout du chevalier galant, courageux, courtois, une sorte de croisé un poil magicien. Mais ses acolytes n'ont pas suffi à me convaincre. La personnalité d'Emouchet surpassait tellement tout le reste (et on a compris qu'Eddings se faisait un malin plaisir à mettre en scène son personnage), que cela a eu pour conséquence de rendre ses personnages secondaires pour le moins inexistants et pas du tout attachants pour un sou. Et ça, c'est très dommage. Reste Séphrénia qui avait tout de l'allure d'une sorcière charismatique, à la fois figure maternelle et femme redoutable au caractère bien trempée, c'est la figure féminine qui rattrape un peu le coup si j'ose dire.

Concernant leur périple en lui-même, on comprend aisément le parallèle entre certaines contrées via leur croyances et coutumes avec des zones géographiques déjà existantes, mais cela a quelque chose d'un peu poussif, manquant toutefois d'un peu de créativité dans la construction de son univers. Il peine à me convaincre, et à m'évader dans un univers fictionnel. De ce fait, je suis clairement restée sur ma faim à la fin de ce premier tome. Peut-être ai-je tort, on me dira probablement qu'il faut absolument lire les deux prochains tomes car ils me feront totalement changer d'avis sur cette première impression. Et c'est probablement à vous de me convaincre, car pour l'instant, je ne suis pas spécialement convaincue hélas.

Saluons toutefois le travail de traduction qui fait que, pour un récit de fantasy il se lit incroyablement bien, même pour néophytes du genre. Et pour pouvoir enquiller plus de 560 pages rapidement, c'est plutôt chouette.

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