En littérature, voici quelques œuvres steampunk incontournables selon Cécile Duquenne et Etienne Barillier, les auteurs des Brigades du Steam et dernièrement des Chiens de Porcelaine, aux éditions Actusf.
Cécile Duquenne : Les Mystères de Larispem, de Lucie Pierrat-Pajot, pour ses personnages fabuleux et l’inventivité de son terreau social, avec une minutie de la recherche incroyable (mais pas lourde du tout).
Feuillets de cuivre, de Fabien Clavel, pour la délicatesse de l’écriture très dix-neuviémiste et son enquêteur absolument fascinant, et le mystère qui se dégage du tout (sans compter sur l’édition collector est ma-gni-fique !)
Sans-âme, de Gail Carriger, parce que l’écriture est à la fois intense, palpitante, et à mourir de rire sans tomber dans le ridicule. C’est de l’urban fantasy steampunk au 19e siècle, et, wow, rien que d’en parler, j’ai déjà envie de relire toute la série…
Etienne Barillier : La Lune seule le sait de Johan Heliot parce qu’il s’agit d’un roman fondateur pour le steampunk francophone.
La Machine à différence de Sterling et Gibson, parce qu’il fait le lien entre steampunk et science-fiction.
Et je citerai enfin le travail des éditions Oneiroi et ses anthologies steampunk, Exploration & frontières culturelles, Mécanique & lutte des classes et Écologie et folie technologique.