Le pianiste

 

 

Władysław Szpilman surnommé « Wladek », est connu non pour des oeuvres littéraires, mais comme pianiste et compositeur. Il a cependant écrit une autobiographie, "Le pianiste", où il raconte sa vie pendant la Seconde Guerre Mondiale, et l’invasion nazie. Ce livre sera porté à l'écran en 2002 par Roman Polanski.

 

Il est juif, et a eu deux soeurs et un frère (Halina, Regina et Henryk). Son livre sera retranscrit en film qui remportera 3 oscars. Szpilman est décédé le 6 Juillet 2000 à Varsovie en Pologne.

L’histoire

Nous sommes en Septembre 1939, c’est le début de la Seconde Guerre Mondiale. Varsovie est écrasée par les bombes allemandes. Avant de sombrer dans le silence, la radio polonaise diffuse une dernière oeuvre musicale : La nocturne en ut dièse de Chopin, interprétée par Władysław Szpilman. Les nazis prennent le contrôle de la Pologne et peu à peu, en instaurant leur lois antisémites, organisent l’extermination des juifs.

 

Władysław et sa famille décident de ne pas se séparer, quoi qu’il arrive. Les lois nazies envers les juifs sont de plus en plus strictes, restrictives. Ils construisent un ghetto, séparé en 2 parties : Le grand ghetto (contenant les juifs pauvres) et le petit ghetto (contenant les juifs plus riches). Ainsi, plus de 400 000 juifs ont été « entassés » dans le ghetto qui faisait 4,5% de la taille de Varsovie.

 

Les SS (police nazie, contenant également des juifs engagés) ratissaient la ville et, s’arrêtant devant un immeuble, le pillaient. La famille Szpilman a réussi de nombreuses fois à éviter le pillage, mais leur jour arriva. On les emmena en camion sur une grande place à ciel ouvert, attendant le train de déportation. C’était un jour canniculaire, et aucun moyen de se désaltérer. Plusieurs moururent sur place de soif, déséché par la chaleur. Le train arriva. Les SS ordonnèrent aux juifs de monter.

 

Sans s’y attendre, Szpilman se fut retenu par un garde de la police juive qui l’avait connu par la radio. Il l’avait sauvé, mais Władysław ne voulait pas briser le serment de sa famille, de ne pas se séparer jusqu’à la mort. Hélas, il était déjà trop tard, et sa famille était déjà mourante dans le train. Grâce à l’aide d’amis, il sera caché dans le grenier d’un immeuble, enfermé, sans qu’aucun voisin ne sache. Il risque gros : au cas où quelqu’un le découvrait, il serait dénoncé et tué. De plus, ses réserves de vivres sont très restreintes : il ne peut prendre qu’un bol de soupe par jour.Seuls ses amis l’approvisionnent.

 

Va-t-il survivre jusqu’au soulèvement russe et la libération de Varsovie ?

Mon point de vue

Une très belle écriture de Szpilman, retraçant son histoire dans tous ses détails. Un livre plein d’actions, aucun moment de repos du héros. Nous ressentons, à la lecture, toute l’angoisse et la crainte de Wladek.

 

Le livre est également très émouvant, avec des moments de grandes désolations. Avec de nombreux retournements de situations. Plusieurs fois, la mort le frôle, veut l’arracher à la vie, et pourtant…