Les Noces pourpres

Les Noces pourpres

Depuis quelques années maintenant, George R. R. Martin nous conte avec talent la saga du Trône de Fer. Un amour des histoires au long cours que l’on retrouve dans sa carrière de scénariste de feuilletons pour la télévision. Mais Martin sait aussi faire court. Pour preuve ses autres titres : Chanson pour Lya, Armageddon Rag, Des Astres et des ombres ou bien encore L’Agonie de lumière.

Gloires et déchéances…

Après les grandes batailles dans les tomes précédents, voici venu le temps des manœuvres et des alliances. Le jeune roi Stark, Robb, tente de rallier à sa cause les Frey. Mais en refusant un mariage avec une de leur fille, il leur a fait un affront terrible qu’il aura bien du mal à réparer. De son côté, son demi-frère Jon parvient à fausser compagnie aux sauvageons pour partir prévenir ses frères du Mur de l’invasion imminente. Quant à Sansa, elle tente de faire bonne figure avec le nain Tyrion Lannister pour mari tandis que sa sœur Arya tente elle tant bien que mal de retrouver ses proches.

Que de (bonnes) surprises !

Avec Le Trône de Fer, on s’est installé voici plusieurs mois dans un récit agréable et ambitieux. Martin nous conte l’histoire entière d’un continent, multipliant les personnages et les points de vues. La grande différence avec ce huitième tome, c’est que la dernière ligne droite se profile. En effet, en bon conteur, il élimine bon nombre de personnages dans ce volume, nous prenant entièrement par surprise. Attention, il va y avoir du sang. Et cette manière de faire, plutôt réaliste après tout (on n’est pas chez Disney), même si elle est opportuniste, n’est pas déplaisante. Preuve une nouvelle fois que Le Trône de Fer et un Grand cycle de fantasy à dévorer.