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Velvet : avant de mourir

Jacques Collin (Traducteur), Ed. Brubaker (Scénariste), Steve Epting (Dessinateur)
Aux éditions :   -  Collection : 
Date de parution : 10/02/16  -  BD
ISBN : 9782756062136
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SylvainB   - le 31/10/2017

Velvet : avant de mourir

Ed Brubaker est certainement un des scénaristes de comics les plus doués de sa génération. On lui doit une excellente prestation sur Captain America (on lui doit la résurrection de Bucky Barnes en soldat de l’hiver, reprise d’ailleurs au cinéma) et Daredevil. Hors super héros, Brubaker a signé Fatale, entre roman noir et horreur à la Lovecraft, tout aussi excellent.

Steve Epting a imposé son style hyper réaliste, sombre et envoûtant sur Captain America, justement sur des scenarii de Brubaker. De leur association, on attend donc toujours beaucoup. Les éditions Delcourt nous proposent ici la traduction de Velvet, série d’espionnage se passant dans les années soixante-dix.
 
Le premier volume nous avait présenté Velvet Templeton, secrétaire du directeur d’une agence de renseignement occidentale, accusée à tort du meurtre de l’espion X-14. Velvet est aussi une redoutable espionne qui va tout faire pour se disculper…
 
Piégée
 
Dans ce deuxième tome, Velvet cherche qui, parmi les responsables de l’agence, est derrière le complot qui l’a faite accuser d’un meurtre (et qui a fait passer son mari pour un traître il y a une quinzaine d’années, mari qu’elle a dû liquider).
 
Velvet fait s’évader Damian Lake, ex-chef d’une antenne de l’agence à Paris  enfermé à l’asile depuis qu’on l’a retrouvé seul survivant de son équipe. Celui-ci lui laisse entendre que ce complot date des années de guerre, impliquant un certain Pierre Duprey. Mais Damian fausse compagnie à Velvet qui se retrouve à affronter les gendarmes français. Velvet se retrouve comme un vulgaire pion plongé dans une partie d’échecs qui la dépasse…
 
Une série d’espionnage réussie
 
Hommage aux James Bond des années soixante, Velvet bénéficie d’un graphisme solide : Steve Epting nous donne des planches très bien découpées, très réalistes où son sens de l’ombre fait merveille. Rien que le dessin justifie la lecture de cette série. Le scénario de Brubaker est compliqué à souhait (comme le veut le genre) et très plaisant. Gageons que le troisième tome nous réserve de belles surprises. A suivre !

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