Robin Hobb, alias Margaret Astrid Lindhlom Odgden est née en 1952. Ecrivain de renom, elle excelle dans le médiéval et la fantasy. Très reconnue outre-Atlantique, c'est avec le cycle de L'Assassin royal qu'elle est publiée en France. Son deuxième cycle, Les Aventuriers de la mer, est en cour de publication chez Pygmalion.

Trouver son chemin

Fitz a échoué dans toutes ses tentatives pour venger la mort de son roi en voulant tuer l'usurpateur du trône, le prince Royal. Il se met donc en quête de son souverain, le prince Vérité, en partant pour les montagnes. C'est là que son destin, ce pour quoi il est né, va se révéler à lui. Sur son chemin, il retrouve le fou du roi, la reine Kettricken et rencontre aussi une jeune harpiste et une vieille femme qui a l'air d'en savoir beaucoup plus qu'elle n'y paraît. Tous se mettent alors en route sur une étrange voie qui doit les mener au prince Vérité. Mais ils doivent se méfier car les sbires de Royal sont à leur poursuite et Fitz semble très influencé par la route sur laquelle ils marchent car elle lui donne des hallucinations très réelles. Pendant ce temps le royaume des six duchés est toujours la proie des pirates rouges. La famine règne et il est très difficile aux petites gens de survivre. Le prince Vérité doit donc se dépêcher de trouver les anciens afin sauver son peuple.

Changement de perspective

Avec ce cinquième tome, Robin Hobb effectue un changement dans la vision d'ensemble de cette histoire. En effet, elle donne à son personnage principal un nouvel aspect en faisant en sorte qu'il soit un enfant élu et prédestiné. Hélas elle n'échappe donc pas au grand cliché propre à la fantasy et c'est un peu dommage. Malgré tout, l'histoire reste captivante et très bien construite. Cette deuxième saga, racontant les aventures de Fitz, est plus profonde et plus mature que les trois premiers tomes. L'histoire est moins naïve et plus introspective car Fitz en a bavé. Il devient adulte et prend conscience de toutes ses responsabilités. Les personnages sont toujours aussi humains avec leurs propres sentiments et on est tenu en haleine tout au long du récit. Le fait d'avoir écrit cette histoire à la première personne renforce cette impression.