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Le Secret de Cixi - 1ère partie

Olivier Vatine (Dessinateur), Christophe Arleston (Scénariste)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 30/11/2009  -  bd
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Le Secret de Cixi - 1ère partie

Christophe Arleston a commencé au milieu des années 90 de scénariser ce qui allait devenir un univers aux multiples séries dérivées : le monde de Troy. Débuté avec Lanfeust de Troy, il continuera avec Trolls de Troy, Lanfeust des Étoiles, Les Conquérants de Troy... En parallèle, il a travaillé sur des projets comme Les Naufragés d'Ythaq ou Les Forêts d'Opale. Il est aussi rédacteur en chef de Lanfeust Mag.

Olivier Vatine est connu comme le dessinateur de la série Aquablue, mais il a aussi dessiné toutes sortes de BD, de Fred et Bob jusqu'à Star Wars. En marge de ces séries, il travaille aussi pour la publicité, le cinéma et les films d'animation.

Cixi la pirate

Cixi, si vous vous souvenez bien, était la sœur de la fiancée de Lanfeust. Dans la série consacrée aux aventures du héros, elle disparaît un long moment, pour réapparaître plus tard en Zorro féminin. Qu'a-t-elle fait pendant ce temps ? Qu'est-ce qui l'a amenée à apprendre à se battre, à entrer dans la Cour de Thanos ? Ce diptyque entreprend de répondre à ces questions.

Après avoir quitté la troupe de Lanfeust, Cixi a pris le bateau pour Eckmül. Attaqué par un équipage de femmes pirates, le navire est coulé mais, suite à un quiproquo, Cixi est enrôlée comme pirate. Cet album raconte son apprentissage du combat et de la vie à la dure, son adresse pour apprivoiser les animaux et ses premiers combats.

Bien dans l'esprit de l'univers

Arleston est à l'aise dans cet univers qu'il a créé. Il n'est jamais en reste pour imaginer de nouveaux développements, des intrigues ou des rebondissements dont l'absurde ne le cède qu'à l'humour.

Avec de nouveaux personnages – et d'autres, déjà connus –, des animaux impressionnants et des combats époustouflants, il continue de brosser le tableau de ce monde qui hésite entre magie et technique. Un espace où la mort est un jeu, surtout celle des autres.

On peut ne pas aimer l'outrance des situations et le décalage humoristique qui sous-tend toutes les bandes dessinées des séries de Troy, mais il est clair que l'auteur tient bien sa plume et reste constant dans sa vision. Nous – lecteurs – savons déjà où va finir le second tome, mais pas comment. Et, avec Arleston, nous pouvons nous attendre à tout.

Que de peau nue !

Olivier Vatine, nouveau venu sur Troy, se coule très aisément dans le moule graphique conçu par Didier Tarquin. Là aussi, il y a continuité, cohérence du monde. Comme l'histoire, le dessin est parfois décalé, les angles de vue particuliers et parfois inattendus, mais toujours adaptés à la scène décrite. Les décors, bateaux comme constructions, sont travaillés juste ce qu'il faut pour coller à la légèreté générale de l'ambiance.

Et les filles... Il y a beaucoup de filles dans cette histoire, forcément, dessinées en combat ou au repos. Tarquin n'a jamais eu tendance à trop habiller les femmes de ces dessins, mais Vatine, lui, les déshabille visiblement avec volupté. Sans toutefois jamais tomber dans le pornographique, il nous trace des courbes offertes généreusement à notre vue, avec jamais plus de dix centimètres carrés de tissus sur le corps.

C'est peut-être là le gros – et le seul – défaut de cet album, qui peut rebuter un lectorat féminin – mais attirer tout autant d'autres lecteurs.

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