Rudy Spiessert est né à Nice, mais n’a ensuite pas arrêté de voyager durant toute son enfance, en grandissant au cœur d’une troupe de cirque. D’abord graphiste, il devient dessinateur de BD suite à sa rencontre avec Hervé Bourhis, avec qui il collabore à de nombreuses reprises (Chante avec moi, Ingmar, Hélas…). Il fait également partie de la bande de Fluide Glacial, dans les pages duquel il signe des petites vignettes humoristiques – comme récemment 100 idées pour vaincre la crise – sous le pseudonyme de Pluttark.
Hervé Bourhis a également exercé le métier de graphiste, puis est revenu à sa passion première, la bande dessinée. Thomas ou le retour du tabou (Humanoïdes associés), son premier album, remporte le prix Goscinny en 2002. Il débute ensuite sa collaboration avec Rudy Spiessert en 2004, avec Le Stéréo club (Dargaud, collection « Poisson Pilote »).
Mathilda (Spiessert) est la coloriste attitrée de Rudy Spiessert, que ce soit pour ses planches publiées dans Fluide Glacial ou ses albums.
Naguère les étoiles est publié aux éditions Delcourt, dans la collection « Shampooing », créée en 2005 et dirigée par Lewis Trondheim, qui donne ici la possibilité de s’exprimer à ses auteurs coups de cœur. La collection « Shampooing » : « Ça lave la tête et ça fait des bulles », dixit la présentation de l’éditeur.
La Guerre des étoiles sans sabres laser
« Il y a bien longtemps, dans une très lointaine contrée… » La princesse Leïca a été enlevée par le Seigneur Salvador, qui cherche à prendre le pouvoir et vaincre les insoumis d’Aldente. Mais c’est sans compter sur Suzy-Wan le cénobite et son fidèle apprenti Jean-Luc Haut-le-Cœur, qui vont déjouer ses pièges les plus terribles, à l’aide de la Foy, de deux druides étrangers, de Yann Kersolo le breton et Méchoui l’homme des bois. La princesse Leïca va-t-elle résister au boudin blanc et aux sucreries ?
Voici donc la première trilogie de Star Wars revisitée à la sauce moyenâgeuse, dans une parodie pince-sans-rire, où les jeux de mots tiennent le haut de l’affiche. Divisée en petites scénettes d’une demi-page, Naguère les étoiles reprend les scènes phares du premier volet de l’œuvre cinématographique (épisode IV) tout en les détournant.
Très bien trouvés, les noms des personnages ne cessent de nous faire rire, tel le vieux coucou – au sens littéral – de Yann Kersolo, c’est-à-dire le « Faucon Centenaire », un oiseau poussif qui se fait prier pour emporter sur son dos ses passagers, ou encore le druide Ravi-Ravi, dit R2, qui transmet les messages qui lui sont confiés à l’aide de sa cithare – les mélomanes reconnaîtront sans peine les références musicales tout droit issues des années 70-80. On trouve également des clins d’œil à Astérix (notamment quand Méchoui cogne le garde du cachot et l’assomme avant qu’ils aient pu l’interroger, et bien sûr le banquet final). Les petites blagues un peu grivoises sont nombreuses : à propos de Suzy-Wan qui s’est « sublimé » : « La sublimation, c’est la transformation du solide en gaz. — Comme le cassoulet alors… ».
Le dessin simple et économe de Rudy Spiessert, très reconnaissable et totalement irréaliste, joue avec les petites figurines qui tiennent lieu de personnages (grosse tête et petit corps) comme des marionnettes au service de son humour. La couleur rudimentaire colle avec le style des dessins, utilisant de grands aplats pour les décors et des pointillés à la Lichtenstein pour les visages des personnages par exemple, ou pour marquer le contraste.
Bientôt la suite des aventures des Chevaliers de Jadis
Naguère les étoiles est une gentille parodie sans prise de tête d’un des monuments du cinéma, à destination des fans mais aussi des détracteurs de la saga, qui seront ravis de voir cette œuvre descendue de son piédestal. Les Chevaliers de Jadis n’ont pas dit leur dernier mot, car un tome 2 est prévu pour le mois de novembre. Et si entre-temps vous ne pouvez vous retenir d’aller faire pipi, c’est parce que vous êtes sous l’emprise du pouvoir de la Foy.
Hervé Bourhis a également exercé le métier de graphiste, puis est revenu à sa passion première, la bande dessinée. Thomas ou le retour du tabou (Humanoïdes associés), son premier album, remporte le prix Goscinny en 2002. Il débute ensuite sa collaboration avec Rudy Spiessert en 2004, avec Le Stéréo club (Dargaud, collection « Poisson Pilote »).
Mathilda (Spiessert) est la coloriste attitrée de Rudy Spiessert, que ce soit pour ses planches publiées dans Fluide Glacial ou ses albums.
Naguère les étoiles est publié aux éditions Delcourt, dans la collection « Shampooing », créée en 2005 et dirigée par Lewis Trondheim, qui donne ici la possibilité de s’exprimer à ses auteurs coups de cœur. La collection « Shampooing » : « Ça lave la tête et ça fait des bulles », dixit la présentation de l’éditeur.
La Guerre des étoiles sans sabres laser
« Il y a bien longtemps, dans une très lointaine contrée… » La princesse Leïca a été enlevée par le Seigneur Salvador, qui cherche à prendre le pouvoir et vaincre les insoumis d’Aldente. Mais c’est sans compter sur Suzy-Wan le cénobite et son fidèle apprenti Jean-Luc Haut-le-Cœur, qui vont déjouer ses pièges les plus terribles, à l’aide de la Foy, de deux druides étrangers, de Yann Kersolo le breton et Méchoui l’homme des bois. La princesse Leïca va-t-elle résister au boudin blanc et aux sucreries ?
Voici donc la première trilogie de Star Wars revisitée à la sauce moyenâgeuse, dans une parodie pince-sans-rire, où les jeux de mots tiennent le haut de l’affiche. Divisée en petites scénettes d’une demi-page, Naguère les étoiles reprend les scènes phares du premier volet de l’œuvre cinématographique (épisode IV) tout en les détournant.
Très bien trouvés, les noms des personnages ne cessent de nous faire rire, tel le vieux coucou – au sens littéral – de Yann Kersolo, c’est-à-dire le « Faucon Centenaire », un oiseau poussif qui se fait prier pour emporter sur son dos ses passagers, ou encore le druide Ravi-Ravi, dit R2, qui transmet les messages qui lui sont confiés à l’aide de sa cithare – les mélomanes reconnaîtront sans peine les références musicales tout droit issues des années 70-80. On trouve également des clins d’œil à Astérix (notamment quand Méchoui cogne le garde du cachot et l’assomme avant qu’ils aient pu l’interroger, et bien sûr le banquet final). Les petites blagues un peu grivoises sont nombreuses : à propos de Suzy-Wan qui s’est « sublimé » : « La sublimation, c’est la transformation du solide en gaz. — Comme le cassoulet alors… ».
Le dessin simple et économe de Rudy Spiessert, très reconnaissable et totalement irréaliste, joue avec les petites figurines qui tiennent lieu de personnages (grosse tête et petit corps) comme des marionnettes au service de son humour. La couleur rudimentaire colle avec le style des dessins, utilisant de grands aplats pour les décors et des pointillés à la Lichtenstein pour les visages des personnages par exemple, ou pour marquer le contraste.
Bientôt la suite des aventures des Chevaliers de Jadis
Naguère les étoiles est une gentille parodie sans prise de tête d’un des monuments du cinéma, à destination des fans mais aussi des détracteurs de la saga, qui seront ravis de voir cette œuvre descendue de son piédestal. Les Chevaliers de Jadis n’ont pas dit leur dernier mot, car un tome 2 est prévu pour le mois de novembre. Et si entre-temps vous ne pouvez vous retenir d’aller faire pipi, c’est parce que vous êtes sous l’emprise du pouvoir de la Foy.