Les Chinois croient aux extra-terrestres
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Les Chinois croient aux extra-terrestres
Petite information amusante vue sur le site de la RTBF: http://www.rtbf.be/info/societe/insolit ... ois-302093
Apparemment, les (scientifiques ou pas) chinois sont plus à même de croire en l'existence d'extra-terrestre que le sceptique occidental. Je dois dire que je ne le savais pas... Et les romans de SF chinois, y sont où alors?
Apparemment, les (scientifiques ou pas) chinois sont plus à même de croire en l'existence d'extra-terrestre que le sceptique occidental. Je dois dire que je ne le savais pas... Et les romans de SF chinois, y sont où alors?
Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
Si les extraterrestres sont un fait avéré, les romans chinois où ils apparaissent sont de la littérature générale, pas de la SF, qui joue sur l'idée de conjecturer...Cachou a écrit :Petite information amusante vue sur le site de la RTBF: http://www.rtbf.be/info/societe/insolit ... ois-302093
Apparemment, les (scientifiques ou pas) chinois sont plus à même de croire en l'existence d'extra-terrestre que le sceptique occidental. Je dois dire que je ne le savais pas... Et les romans de SF chinois, y sont où alors?
Oncle Joe
Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
Une bonne question se pose là: est-ce qu'un roman réaliste d'un côté de la planète peut être un roman de SF ou fantastique de l'autre? Ou le genre est-il déterminé par le pays de "création" de l'œuvre?Lensman a écrit :Si les extraterrestres sont un fait avéré, les romans chinois où ils apparaissent sont de la littérature générale, pas de la SF, qui joue sur l'idée de conjecturer...
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Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
La réponse "oui" me parait évidente. D'autant plus que l'étiquette (je récuse une fois de plus le terme "genre") est déjà contestable dans le pays en cause, suivant le critique, le libraire ou le bibliothécaire....Cachou a écrit :Une bonne question se pose là: est-ce qu'un roman réaliste d'un côté de la planète peut être un roman de SF ou fantastique de l'autre? Ou le genre est-il déterminé par le pays de "création" de l'œuvre?Lensman a écrit :Si les extraterrestres sont un fait avéré, les romans chinois où ils apparaissent sont de la littérature générale, pas de la SF, qui joue sur l'idée de conjecturer...
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Tiens, au passage, qui a lu l'article de Libération cahier livres sur le dernier roman d'Ursula Le Guin? Il est remarquable: jusqu'à l'avant avant dernier paragraphe, on pourrait croire qu'il s'agit d'un auteur qui n'a fait que du mainstream; et si l'avant dernier paragraphe fait allusion à ses oeuvres de SF, il semble le faire à regret, comme s'il s'agissait d'un péché de jeunesse.
Modifié en dernier par bormandg le sam. févr. 05, 2011 7:04 pm, modifié 1 fois.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
Je ne suis pas sûre que la réponse soit si évidente que ça. Normalement, il faut tenir compte de l'origine, non? Prenons un exemple d'un genre différent: un homme éclairé, dans les années 70, écrit un roman d'espionnage de SF où il explore comme technologies possibles des téléphones mobiles et des écrans sur lesquels on peut lire des infos, des livres, etc. Quelqu'un qui ne connaît pas l'auteur et qui lit ce livre maintenant pense que c'est juste un roman d'espionnage. Mais il faut tenir compte de la date et dire qu'en fait c'est de la SF qui a été rattrapée par la réalité, non? Ne peut-on pas faire de même pour la question de l'origine du livre?bormandg a écrit :La réponse "oui" me parait évidente. D'autant plus que l'étiquette (je récuse une fois de plus le terme "genre") est déjà contestable dans le pays en cause, suivant le critique, le libraire ou le bibliothécaire....Cachou a écrit :Une bonne question se pose là: est-ce qu'un roman réaliste d'un côté de la planète peut être un roman de SF ou fantastique de l'autre? Ou le genre est-il déterminé par le pays de "création" de l'œuvre?Lensman a écrit :Si les extraterrestres sont un fait avéré, les romans chinois où ils apparaissent sont de la littérature générale, pas de la SF, qui joue sur l'idée de conjecturer...
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Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
C'est plus compliqué que ça, ton exemple. Parce qu'il y a des romans d'espionnage qui imaginent une technologie non encore existante sans que rien, dans l'intention de l'auteur et dans l'écriture, n'en fasse un roman de SF, en même temps qu'il y a des romans d'espionnage dans le domaine SF. Et hors romans d'espionnage, dans le coeur de la SF, il y a aussi des oeuvres qui pourraient, aujourd'hui, paraître mainstream. Ne serait-ce pas envisageable même pour Sur l'onde de choc?Cachou a écrit :Je ne suis pas sûre que la réponse soit si évidente que ça. Normalement, il faut tenir compte de l'origine, non? Prenons un exemple d'un genre différent: un homme éclairé, dans les années 70, écrit un roman d'espionnage de SF où il explore comme technologies possibles des téléphones mobiles et des écrans sur lesquels on peut lire des infos, des livres, etc. Quelqu'un qui ne connaît pas l'auteur et qui lit ce livre maintenant pense que c'est juste un roman d'espionnage. Mais il faut tenir compte de la date et dire qu'en fait c'est de la SF qui a été rattrapée par la réalité, non? Ne peut-on pas faire de même pour la question de l'origine du livre?bormandg a écrit :La réponse "oui" me parait évidente. D'autant plus que l'étiquette (je récuse une fois de plus le terme "genre") est déjà contestable dans le pays en cause, suivant le critique, le libraire ou le bibliothécaire....Cachou a écrit :Une bonne question se pose là: est-ce qu'un roman réaliste d'un côté de la planète peut être un roman de SF ou fantastique de l'autre? Ou le genre est-il déterminé par le pays de "création" de l'œuvre?Lensman a écrit :Si les extraterrestres sont un fait avéré, les romans chinois où ils apparaissent sont de la littérature générale, pas de la SF, qui joue sur l'idée de conjecturer...
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Et comment on classe le "choc culturel" qu'éprouve un jeune contemporain à essayer de comprendre un roman d'il y a seulement trente ans, dans un monde sans micro-ordinateurs, sans ordinateurs et téléphonesportables, sans jeux vidéo? Quasiment le phénomène dual de celui provoqué par la SF, non?
Modifié en dernier par bormandg le sam. févr. 05, 2011 7:13 pm, modifié 1 fois.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
Alors je prends un autre exemple tiré d'un de mes manuels de cours et dont la question m'a interpellée:bormandg a écrit : C'est plus compliqué que ça, ton exemple. Parce qu'il y a des romans d'espionnage qui imaginent une technologie non encore existante sans que rien, dans l'intention de l'auteur et dans l'écriture, n'en fasse un roman de SF, en même temps qu'il y a des romans d'espionnage dans le domaine SF. Et hors romans d'espionnage, dans le coeur de la SF, il y a aussi des oeuvres qui pourraient, aujourd'hui, paraître mainstream. Ne serait-ce pas envisageable même pour Sur l'onde de choc?
Pour cette jeune fille, la peinture n'est pas réaliste. Mais comme elle est considérée comme telle dans le pays où elle a été produite, doit-elle être considérée comme telle par les autres? Et tout qui connaît son histoire et le contexte dans lequel elle a été créée, même si cela ne correspond pas à la réalité de tout le monde, doit la considérer comme réaliste?VAN IN a écrit :Une anecdote pour illustrer ce propos: il y a quelques années, une jeune fille africaine, récemment arrivée en Belgique, ne pouvait admettre que le tableau de Courbet, La Falaise d'Etretat après l'orage (1870), soit qualifié de réaliste. Pour elle, en effet, un orage - et elle connaissait surtout les orages tropicaux - faisait beaucoup de dégâts, ce qu'elle ne voyait pas dans le tableau qui lui était montré. Avait-elle tort de raisonner de la sorte? Sa réponse était-elle fausse?
- bormandg
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Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
C'est tout le mensonge du "réalisme" déjà évoqué par notre Grand Ancien Victor H. dans une célèbre préface, ça....Cachou a écrit :Alors je prends un autre exemple tiré d'un de mes manuels de cours et dont la question m'a interpellée:bormandg a écrit : C'est plus compliqué que ça, ton exemple. Parce qu'il y a des romans d'espionnage qui imaginent une technologie non encore existante sans que rien, dans l'intention de l'auteur et dans l'écriture, n'en fasse un roman de SF, en même temps qu'il y a des romans d'espionnage dans le domaine SF. Et hors romans d'espionnage, dans le coeur de la SF, il y a aussi des oeuvres qui pourraient, aujourd'hui, paraître mainstream. Ne serait-ce pas envisageable même pour Sur l'onde de choc?
Pour cette jeune fille, la peinture n'est pas réaliste. Mais comme elle est considérée comme telle dans le pays où elle a été produite, doit-elle être considérée comme telle par les autres? Et tout qui connaît son histoire et le contexte dans lequel elle a été créée, même si cela ne correspond pas à la réalité de tout le monde, doit la considérer comme réaliste?VAN IN a écrit :Une anecdote pour illustrer ce propos: il y a quelques années, une jeune fille africaine, récemment arrivée en Belgique, ne pouvait admettre que le tableau de Courbet, La Falaise d'Etretat après l'orage (1870), soit qualifié de réaliste. Pour elle, en effet, un orage - et elle connaissait surtout les orages tropicaux - faisait beaucoup de dégâts, ce qu'elle ne voyait pas dans le tableau qui lui était montré. Avait-elle tort de raisonner de la sorte? Sa réponse était-elle fausse?
En l'occurence, c'est aussi le problème du vocabulaire, de la polysémie inhérente ici dans le mot "orage" qui ne représente pas la même chose à Etretat et en Afrique. Qui a écrit "la carte n'est pas le territoire"?
Modifié en dernier par bormandg le sam. févr. 05, 2011 7:18 pm, modifié 1 fois.
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Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
Tu rappelles juste là une évidence, mais que l'on oublie parfois: appréhender une oeuvre, ce n'est pas juste lire le texte, c'est aussi savoir d'où il vient, de quand il date, etc. Une oeuvre littéraire "en soi", comme ça, je ne suis même pas sûr que ça ait un sens... sauf évidemment, comme objet énigmatique et/ou sujet à contre-sens, précisément...Cachou a écrit :
Je ne suis pas sûre que la réponse soit si évidente que ça. Normalement, il faut tenir compte de l'origine, non? Prenons un exemple d'un genre différent: un homme éclairé, dans les années 70, écrit un roman d'espionnage de SF où il explore comme technologies possibles des téléphones mobiles et des écrans sur lesquels on peut lire des infos, des livres, etc. Quelqu'un qui ne connaît pas l'auteur et qui lit ce livre maintenant pense que c'est juste un roman d'espionnage. Mais il faut tenir compte de la date et dire qu'en fait c'est de la SF qui a été rattrapée par la réalité, non? Ne peut-on pas faire de même pour la question de l'origine du livre?
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Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
Un illustre inconnu que ce triste sir... Mais sérieusement, Courbet est considéré comme un réaliste (et se considérait peut-être comme tel). Dès lors: réaliste pour tous? En art, est-ce l'intention de l'auteur qui prévaut ou est-ce la perception du récepteur? La question se posait avec "Mort d'un parfait bilingue", qui est une uchronie pour l'auteur (Thomas Gunzig) mais comme Lhisbei me l'avait fait remarquer, il n'y a pas de réel point de divergence. Dès lors encore uchronie?bormandg a écrit :C'est tout le mensonge du "réalisme" déjà évoqué par notre Grand Ancien Victor H. dans une célèbre préface, ça....
(c'est une question sérieuse, je n'ai pas - encore - de réponses)
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Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
Illustre, certainement, vu l'avenue que j'habite (pas celle de Paris, pas les moyens).Cachou a écrit :Un illustre inconnu que ce triste sir... Mais sérieusement, Courbet est considéré comme un réaliste (et se considérait peut-être comme tel). Dès lors: réaliste pour tous? En art, est-ce l'intention de l'auteur qui prévaut ou est-ce la perception du récepteur? La question se posait avec "Mort d'un parfait bilingue", qui est une uchronie pour l'auteur (Thomas Gunzig) mais comme Lhisbei me l'avait fait remarquer, il n'y a pas de réel point de divergence. Dès lors encore uchronie?bormandg a écrit :C'est tout le mensonge du "réalisme" déjà évoqué par notre Grand Ancien Victor H. dans une célèbre préface, ça....
(c'est une question sérieuse, je n'ai pas - encore - de réponses)
Là, c'est un autre problème: le mode uchronie impose un point de divergence; en son absence, ou si le point de divergence n'est qu'un prétexte et que le monde parallèle est construit a priori (je pense à la trilogie de PJ Hérault, et il a accepté mon point de vue), on a un "monde parallèle" (type Sliders) qui n'est pas une uchronie.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
Et pourtant, même s'il ne l'explicite pas dans le roman (qui parle d'un monde où une guerre est tellement médiatisée que les soldats sont suivis par des équipes de télé(-réalité) et portent des tenues sponsorisées - mais on ne dit pas de quelle guerre il s'agit ni quand elle a débuté), l'auteur présente le roman comme uchronique, c'est ce qu'il a voulu faire, et non une histoire dans un monde parallèle. Doit-on nier cela?bormandg a écrit : Illustre, certainement, vu l'avenue que j'habite (pas celle de Paris, pas les moyens).
Là, c'est un autre problème: le mode uchronie impose un point de divergence; en son absence, ou si le point de divergence n'est qu'un prétexte et que le monde parallèle est construit a priori (je pense à la trilogie de PJ Hérault, et il a accepté mon point de vue), on a un "monde parallèle" (type Sliders) qui n'est pas une uchronie.
Modifié en dernier par Cachou le sam. févr. 05, 2011 7:33 pm, modifié 1 fois.
Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
Dans le cas de l'uchronie, il faudrait déjà savoir ce que l'auteur entend par "uchronie". Il y a parfois un usage désinvolte du mot, qualifiant alors tout "télescopage" temporel (du genre présence non justifiée - explicitement ou implicitement, dans le récit - d'un personnage historique qui devrait être mort).Cachou a écrit :Un illustre inconnu que ce triste sir... Mais sérieusement, Courbet est considéré comme un réaliste (et se considérait peut-être comme tel). Dès lors: réaliste pour tous? En art, est-ce l'intention de l'auteur qui prévaut ou est-ce la perception du récepteur? La question se posait avec "Mort d'un parfait bilingue", qui est une uchronie pour l'auteur (Thomas Gunzig) mais comme Lhisbei me l'avait fait remarquer, il n'y a pas de réel point de divergence. Dès lors encore uchronie?bormandg a écrit :C'est tout le mensonge du "réalisme" déjà évoqué par notre Grand Ancien Victor H. dans une célèbre préface, ça....
(c'est une question sérieuse, je n'ai pas - encore - de réponses)
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Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
[quote="Lensman"
Dans le cas de l'uchronie, il faudrait déjà savoir ce que l'auteur entend par "uchronie". Il y a parfois un usage désinvolte du mot, qualifiant alors tout "télescopage" temporel (du genre présence non justifiée - explicitement ou implicitement, dans le récit - d'un personnage historique qui devrait être mort).
Oncle Joe[/quote]
Ça c'est une bonne question que je compte poser à l'auteur dans une mini-interview que j'ai envie de faire (une fois que j'aurai son adresse mail). Mais l'auteur est un amateur pur et dur de SF, si ça peut aider. Il doit savoir ce qu'est une uchronie mais ne considère peut-être pas comme nécessaire le point de divergence précis...
Dans le cas de l'uchronie, il faudrait déjà savoir ce que l'auteur entend par "uchronie". Il y a parfois un usage désinvolte du mot, qualifiant alors tout "télescopage" temporel (du genre présence non justifiée - explicitement ou implicitement, dans le récit - d'un personnage historique qui devrait être mort).
Oncle Joe[/quote]
Ça c'est une bonne question que je compte poser à l'auteur dans une mini-interview que j'ai envie de faire (une fois que j'aurai son adresse mail). Mais l'auteur est un amateur pur et dur de SF, si ça peut aider. Il doit savoir ce qu'est une uchronie mais ne considère peut-être pas comme nécessaire le point de divergence précis...
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Re: Les Chinois croient aux extra-terrestres
AMA, il a employé à tort le mot. de toute manière, l'uchronie ne se prète pas au mode satirique, qui est certainement celui de T Guinzbourg.Cachou a écrit :Et pourtant, même s'il ne l'explicite pas dans le roman (qui parle d'un monde où une guerre est tellement médiatisée que les soldats sont suivis par des équipes de télé(-réalité) et portent des tenues sponsorisées - mais on ne dit pas de quelle guerre il s'agit ni quand elle a débuté), l'auteur présente le roman comme uchronique, c'est ce qu'il a voulu faire, et non une histoire dans un monde parallèle. Doit-on nier cela?bormandg a écrit : Illustre, certainement, vu l'avenue que j'habite (pas celle de Paris, pas les moyens).
Là, c'est un autre problème: le mode uchronie impose un point de divergence; en son absence, ou si le point de divergence n'est qu'un prétexte et que le monde parallèle est construit a priori (je pense à la trilogie de PJ Hérault, et il a accepté mon point de vue), on a un "monde parallèle" (type Sliders) qui n'est pas une uchronie.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."