Au programme, entre autre, un papier de Pierre Jouan sur la Singularité et La légende du Processeur d'Histoire par Serge Lehman.
Pour l'occasion, les textes ont également été traduits en anglais.
Voici l'édito :
Pour lire le sommaire et les textes dans leur intégralité, c'est sur le site du webmagazine.Conçu comme une bulle noire, un site internet au contenu évanescent, ce quatrième numéro de Rosa B. envisage la science-fiction comme un phénomène culturel global dont, pour reprendre les termes de l’auteur, critique et scénariste Serge Lehman que l’on retrouve au sommaire de ce numéro, « les manifestations ont dès l’origine débordé la fiction pour s’étendre à des domaines aussi divers que l’urbanisme, la philosophie, la religion, et tout le spectre des sciences ». La science fiction comme virus ou comme « sensibilité » pour la pensée spéculative traversant des pratiques multiples. Au-delà de thèmes qui lui seraient propres, la SF y est ainsi considérée comme un vecteur de réflexivité collective sur le présent, un laboratoire susceptible de générer des formes migrant dans des domaines variés, dont le plus petit dénominateur commun serait l’expérience esthétique de l’émerveillement et le vertige – l’estrangement – cognitif qu’elles peuvent susciter. Réunissant des contributions de critiques et d’auteurs de science-fiction (Pierre Jouan, Paul di Filippo, Bruce Sterling, Serge Lehman), d’une héroïne de fiction (Marie Mathématique), d’artistes (Bruno Persat, Július Koller), d’un architecte radical (Piero Frassinelli), d’une historienne et théoricienne du design (Alexandra Midal) et d’une journaliste aventurière (Elizabeth Antébi), ce numéro propose une navigation au sein d’un corpus élargi afin de susciter un sentiment de science-fiction, non cloisonné aux propriétés d’un genre ou d’une étiquette éditoriale.