Laurent Genefort online
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Laurent Genefort online
Laurent Genefort nous fait l'honneur et l'amitié de venir pendant trois jours discuter sur le forum d'Actusf.
L'occasion de lui poser toutes les questions que vous souhaitez, ou tout simplement de le saluer.
Si vous le connaissez pas, Laurent Genefort est l'auteur d'un nombre impressionnant de romans de science fiction et de fantasy.
Pour n'en citer que quelques-uns, il y a Omale, les Opéras de l'Espace, Rezo, Hordes, Dans la gueule du Dragon ou plus récemment Memoria.
En plus d'être un créateur de mondes passionnant, Laurent Genefort est également un érudit passionné qui pendant ses études a passé une maitrise sur Maurice Renard, un DEA sur les néologismes du vivant dans Noô de Wul et une thèse de doctorat sur les livre-univers de la science-fiction.
Il est aussi aujourd'hui directeur de la collection Trésors de la SF chez Bragelonne, de gros omnibus sur des auteurs un peu dans l'ombre aujourd'hui.
L'occasion de lui poser toutes les questions que vous souhaitez, ou tout simplement de le saluer.
Si vous le connaissez pas, Laurent Genefort est l'auteur d'un nombre impressionnant de romans de science fiction et de fantasy.
Pour n'en citer que quelques-uns, il y a Omale, les Opéras de l'Espace, Rezo, Hordes, Dans la gueule du Dragon ou plus récemment Memoria.
En plus d'être un créateur de mondes passionnant, Laurent Genefort est également un érudit passionné qui pendant ses études a passé une maitrise sur Maurice Renard, un DEA sur les néologismes du vivant dans Noô de Wul et une thèse de doctorat sur les livre-univers de la science-fiction.
Il est aussi aujourd'hui directeur de la collection Trésors de la SF chez Bragelonne, de gros omnibus sur des auteurs un peu dans l'ombre aujourd'hui.
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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Et voilà, on peut commencer la discussion.
Merci Laurent d'avoir accepté de venir ici.
J'ai une petite question sur les débuts. Comment as-tu eu envie d'écrire ? Je crois qu'il y a eu une rencontre déterminante avec Serge Brussolo, peux-tu nous la raconter ? Quels souvenirs gardes-tu de cette période ?
Merci Laurent d'avoir accepté de venir ici.
J'ai une petite question sur les débuts. Comment as-tu eu envie d'écrire ? Je crois qu'il y a eu une rencontre déterminante avec Serge Brussolo, peux-tu nous la raconter ? Quels souvenirs gardes-tu de cette période ?
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Bonjour Laurent!
Outre ton activité d'écrivain de SF (et autre), tu t'es lancé, pour Bragelone, dans la directeur de collection, entreprenant une démarche qui m'est particulièrement chère: la pérennité du patrimoine de la SF (hum, ma formule est un peu pompeuse...). Peux-tu nous en dire plus sur les raisons qui t'ont lancé dans cette aventure?
Joseph Altairac
Outre ton activité d'écrivain de SF (et autre), tu t'es lancé, pour Bragelone, dans la directeur de collection, entreprenant une démarche qui m'est particulièrement chère: la pérennité du patrimoine de la SF (hum, ma formule est un peu pompeuse...). Peux-tu nous en dire plus sur les raisons qui t'ont lancé dans cette aventure?
Joseph Altairac
Salutations,
Oui, tiens. Et sur les raisons qui ont amené à l'entamer peu ou prou par une intégrale de Julia Verlanger, projet ambitieux tout d'même, et surprenant aussi, sans doute ?
Oui, tiens. Et sur les raisons qui ont amené à l'entamer peu ou prou par une intégrale de Julia Verlanger, projet ambitieux tout d'même, et surprenant aussi, sans doute ?
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Spoiler "La Mécanique du Talion"
Bonjour Laurent,
Je n’ai lu de vous pour l’instant que « La Mécanique du talion» et j’ai passé un bon moment à le lire. Mais il y a une chose qui m’a un peu laissé perplexe, c’est la fin.
On découvre le héros Kovall au début du livre qui se fait torturer et qui est laissé pour mort, puis vient Valrin le « nouveau » Kovall, il est rempli de haine et poursuit sa vengeance sans pitié. Pendant tout le livre on suit cette bombe prête à exploser à tout moment et quand enfin il approche de la solution on le castre de sa haine pour en faire une sorte de « gentil toutou ». Si je devais employer une métaphore sexuelle, c’est un peu comme si vous étiez en pleine copulation et qu’au moment de l’orgasme hop on vous arrête. En fait j’aurais aimé que Valrin se venge complètement des pourris qui on fait de lui ce qu’il est.
Mise à part la fin, j’ai beaucoup aimé ce livre et cela ne m’a nullement dissuadé de lire d’autre livre de vous.
Merci à vous et merci à l'équipe de l'actu sf.
Bonjour Laurent,
Je n’ai lu de vous pour l’instant que « La Mécanique du talion» et j’ai passé un bon moment à le lire. Mais il y a une chose qui m’a un peu laissé perplexe, c’est la fin.
On découvre le héros Kovall au début du livre qui se fait torturer et qui est laissé pour mort, puis vient Valrin le « nouveau » Kovall, il est rempli de haine et poursuit sa vengeance sans pitié. Pendant tout le livre on suit cette bombe prête à exploser à tout moment et quand enfin il approche de la solution on le castre de sa haine pour en faire une sorte de « gentil toutou ». Si je devais employer une métaphore sexuelle, c’est un peu comme si vous étiez en pleine copulation et qu’au moment de l’orgasme hop on vous arrête. En fait j’aurais aimé que Valrin se venge complètement des pourris qui on fait de lui ce qu’il est.
Mise à part la fin, j’ai beaucoup aimé ce livre et cela ne m’a nullement dissuadé de lire d’autre livre de vous.
Merci à vous et merci à l'équipe de l'actu sf.
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Sur la "mécanique du talion" moi aussi.
Ce texte semble être un des pivôts de la Panstructure.
Jana est elle la Vierge Vangk dont tu parles dans certains autres de tes textes ?
Si j'ai bien compris le vaisseau qui enmène Jana et ses compagnons devrait de retrouver à la porte d'Omale ?
Ce texte semble être un des pivôts de la Panstructure.
Jana est elle la Vierge Vangk dont tu parles dans certains autres de tes textes ?
Si j'ai bien compris le vaisseau qui enmène Jana et ses compagnons devrait de retrouver à la porte d'Omale ?
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Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
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C'est la lecture qui m'a donné envie d'écrire. Le processus s'est fait naturellement, sans que j'y réfléchisse - à aucun moment je ne me suis dit que je serais un jour écrivain. En revanche, j'étais certain que mon métier aurait un rapport avec la SF, quel qu'il soit.jerome a écrit :Et voilà, on peut commencer la discussion.
Merci Laurent d'avoir accepté de venir ici.
J'ai une petite question sur les débuts. Comment as-tu eu envie d'écrire ? Je crois qu'il y a eu une rencontre déterminante avec Serge Brussolo, peux-tu nous la raconter ? Quels souvenirs gardes-tu de cette période ?
Il y a eu en effet une rencontre déterminante avec Serge Brussolo. Au lycée, un copain et moi avions fait un fanzine de SF (nous ne savions même pas à l'époque que ce terme existait, pas davantage que celui de "fandom"), et pour le premier numéro, nous étions allés interroger Philippe Curval. Pour le deuxième numéro, nous sommes allés voir Serge Brussolo, et le courant est si bien passé que nous nous sommes revus régulièrement, tous les trois, dans l'un des restos autour de là où il travaillait, dans le 13e arrondissement de Paris. Serge a lu les quelques nouvelles que j'avais écrites dans notre fanzine - plus pour remplir les pages que par désir brûlant d'écrire, je dois l'avouer! Mais il m'a conseillé de proposer un manuscrit chez Fleuve Noir, où une "brèche" s'était ouverte suite au départ de son directeur de collection. J'ai écrit un bouquin en quatrième vitesse, pendant les vacances, et je suis allé le déposer chez Fleuve Noir - qui se trouvait à l'époque rue Garancière. Contre toute attente, le manuscrit a été pris. Et voilà.
- Thomas Geha
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Ca devait être Le Monde Blanc j'ai même une dédicace dessus (rires).Lo G a écrit :C'est la lecture qui m'a donné envie d'écrire. Le processus s'est fait naturellement, sans que j'y réfléchisse - à aucun moment je ne me suis dit que je serais un jour écrivain. En revanche, j'étais certain que mon métier aurait un rapport avec la SF, quel qu'il soit.jerome a écrit :Et voilà, on peut commencer la discussion.
Merci Laurent d'avoir accepté de venir ici.
J'ai une petite question sur les débuts. Comment as-tu eu envie d'écrire ? Je crois qu'il y a eu une rencontre déterminante avec Serge Brussolo, peux-tu nous la raconter ? Quels souvenirs gardes-tu de cette période ?
Il y a eu en effet une rencontre déterminante avec Serge Brussolo. Au lycée, un copain et moi avions fait un fanzine de SF (nous ne savions même pas à l'époque que ce terme existait, pas davantage que celui de "fandom"), et pour le premier numéro, nous étions allés interroger Philippe Curval. Pour le deuxième numéro, nous sommes allés voir Serge Brussolo, et le courant est si bien passé que nous nous sommes revus régulièrement, tous les trois, dans l'un des restos autour de là où il travaillait, dans le 13e arrondissement de Paris. Serge a lu les quelques nouvelles que j'avais écrites dans notre fanzine - plus pour remplir les pages que par désir brûlant d'écrire, je dois l'avouer! Mais il m'a conseillé de proposer un manuscrit chez Fleuve Noir, où une "brèche" s'était ouverte suite au départ de son directeur de collection. J'ai écrit un bouquin en quatrième vitesse, pendant les vacances, et je suis allé le déposer chez Fleuve Noir - qui se trouvait à l'époque rue Garancière. Contre toute attente, le manuscrit a été pris. Et voilà.
Moi aussi, j'ai une petite question : repousses-tu au plus lointain possible le roman qui expliquera vraiment d'où proviennent les portes de Vangk ? Je veux dire, si tu le faisais maintenant, n'aurais-tu pas l'impression d'en avoir fini avec cet univers (que j'adore, je les ai tous lus) ?
amitiés,
Xavier.
L'initiative de ce projet revient à Alain Névant et Stéphane Marsan, les fondateurs de Bragelonne. Au cours d'un repas, nous regrettions tous les trois de voir sombrer peu à peu dans l'oubli les deux mille volumes de la collection Anticipation. Par ailleurs, l'un de leurs projets, dès la création de Bragelonne, était de faire une intégrale Julia Verlanger. Ces deux idées se sont rejointes dans la création des "Trésors de la SF". Au cours de ce même repas, j'ai déterminé trois caractéristiques principales de la collection:Lensman a écrit :Bonjour Laurent!
Outre ton activité d'écrivain de SF (et autre), tu t'es lancé, pour Bragelone, dans la directeur de collection, entreprenant une démarche qui m'est particulièrement chère: la pérennité du patrimoine de la SF (hum, ma formule est un peu pompeuse...). Peux-tu nous en dire plus sur les raisons qui t'ont lancé dans cette aventure?
Joseph Altairac
- intégrer des auteurs étrangers, car la SF est une culture qui transcende les nations
- la période s'étendrait des années 30 - voire avant -, aux années 70.
- pour chaque volume, il y aurait une postface écrite par un spécialiste de l'auteur ou du genre. Cet aspect est absolument essentiel pour moi, de mettre à contribution les érudits du genre. Si, d'ici quelques années, on met bout à bout toutes les postfaces de la collection, on obtiendra une sorte d'histoire de la SF...
Comme je l'ai noté plus haut, c'était une volonté d'Alain et Stéphane, à la base. Mais l'Intégrale Verlanger fournit une sorte de "colonne vertébrale populaire" à TSF.Nébal a écrit :Salutations,
Oui, tiens. Et sur les raisons qui ont amené à l'entamer peu ou prou par une intégrale de Julia Verlanger, projet ambitieux tout d'même, et surprenant aussi, sans doute ?
Mélanger Verlanger et Coney, Sprague de Camp et Pelot, c'est dire que l'histoire de la SF s'élabore avec des oeuvres populaires autant qu'intellectuelles.
Je précise aussi que l'intérêt pour moi de TSF tient au travail éditorial: sur les Verlanger, cela passe par les postfaces, la thématisation des volumes et la présentation d'inédits; idem pour le recueil Jacques Spitz, à paraître en avril prochain, où il y aura pas moins d'un roman et cinq nouvelles totalement inédits.
Ravi que le bouquin vous ait plu en tout cas!Travis a écrit :Spoiler "La Mécanique du Talion"
Je n’ai lu de vous pour l’instant que « La Mécanique du talion» et j’ai passé un bon moment à le lire. Mais il y a une chose qui m’a un peu laissé perplexe, c’est la fin.
On découvre le héros Kovall au début du livre qui se fait torturer et qui est laissé pour mort, puis vient Valrin le « nouveau » Kovall, il est rempli de haine et poursuit sa vengeance sans pitié. Pendant tout le livre on suit cette bombe prête à exploser à tout moment et quand enfin il approche de la solution on le castre de sa haine pour en faire une sorte de « gentil toutou ». Si je devais employer une métaphore sexuelle, c’est un peu comme si vous étiez en pleine copulation et qu’au moment de l’orgasme hop on vous arrête. En fait j’aurais aimé que Valrin se venge complètement des pourris qui on fait de lui ce qu’il est.
Mise à part la fin, j’ai beaucoup aimé ce livre et cela ne m’a nullement dissuadé de lire d’autre livre de vous.
Merci à vous et merci à l'équipe de l'actu sf.
Mon idée première, en écrivant La Mécanique du Talion, était de présenter un personnage populaire typique - un comte de Monte-Cristo, à l'esprit dévoré par la vengeance -, immergé dans un univers "réaliste" (hum): dans un tel univers, où les responsabilités individuelles se diluent dans la complexité des échanges et la vastitude des structures, la quête de Valrin n'a tout simplement pas de sens. La mort symbolique que constitue sa fin - son désir de vengeance lui est extirpé quasiment chirurgicalement - est inéluctable.
J'admets volontiers que ce point de vue est frustrant - et nettement moins fun en tout cas que le film Louise Michel, où des ouvrières engagent un tueur à gages pour éliminer leur patron coupable d'une délocalisation sauvage... et y parviennent!
La Mécanique est en effet le premier ouvrage traitant frontalement des Portes de Vangk, lesquelles ne servaient qu'à poser le décor.Fabien Lyraud a écrit :Sur la "mécanique du talion" moi aussi.
Ce texte semble être un des pivôts de la Panstructure.
Jana est elle la Vierge Vangk dont tu parles dans certains autres de tes textes ?
Si j'ai bien compris le vaisseau qui enmène Jana et ses compagnons devrait de retrouver à la porte d'Omale ?
Jana n'est pas la Vierge Vangke - à vrai dire, je n'avais pas fait le rapprochement
En fait, le roman devait avoir une suite, et suivre le périple de Jana au-delà de la Porte noire... qui n 'est pas celle de la Porte d'Omale.