Alan Moore
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- absurde séance Paris
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Alan Moore
V pour Vendetta et Watchmen sont de très très bonnnes BD.
De manière générale, j'adore les films tirés des BD d'Alan Moore (sauf la ligue des gentlemens extraordinaires, qui est vraiment trop hollywoodien à mon goût).
On devrait dire même plutôt que, plus que des BD, ce sont des romans graphiques
De manière générale, j'adore les films tirés des BD d'Alan Moore (sauf la ligue des gentlemens extraordinaires, qui est vraiment trop hollywoodien à mon goût).
On devrait dire même plutôt que, plus que des BD, ce sont des romans graphiques
- absurde séance Paris
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lol, pourquoi tant de haine
Il s'agit pas de BD ou de roman graphique, que ça craint ou que c'est avoir la classe.
J'adore les BD, mais quand une BD dépasse les 100 pages, et raconte une seule et même histoire, en détaillant les histoires des personnages secondaires, j'appelle ça un roman graphique.
Je ferais d'ailleurs un parallèle avec Balzac (roman publié sous forme d'épisodes, foule de détail dans les descriptions, intérêts pour les personnages secondaires, une fin, une histoire profonde), et je me dis qu'aujourd'hui, si Balzac avait été romancier, il ferait de la BD...
Par exemple, La ligue des gentlemans extraordinaires (pas le film, hein!!) est une BD, quatre petits tomes et puis s'en vont, quatre aventures différentes avec les mêmes personnages, un peu comme le nid du marsupilami, Aldaran
Il s'agit pas de BD ou de roman graphique, que ça craint ou que c'est avoir la classe.
J'adore les BD, mais quand une BD dépasse les 100 pages, et raconte une seule et même histoire, en détaillant les histoires des personnages secondaires, j'appelle ça un roman graphique.
Je ferais d'ailleurs un parallèle avec Balzac (roman publié sous forme d'épisodes, foule de détail dans les descriptions, intérêts pour les personnages secondaires, une fin, une histoire profonde), et je me dis qu'aujourd'hui, si Balzac avait été romancier, il ferait de la BD...
Par exemple, La ligue des gentlemans extraordinaires (pas le film, hein!!) est une BD, quatre petits tomes et puis s'en vont, quatre aventures différentes avec les mêmes personnages, un peu comme le nid du marsupilami, Aldaran
- Eons
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Eh bien non, c'est toujours une BD.absurde séance Paris a écrit :J'adore les BD, mais quand une BD dépasse les 100 pages, et raconte une seule et même histoire, en détaillant les histoires des personnages secondaires, j'appelle ça un roman graphique.
Un roman graphique relève d'une technique toute différente, car c'est d'abord un roman illustré. Il n'y a normalement ni cases ni phylactères (même si cela reste possible par places). L'image accompagne simplement le texte en l'enrichissant.
Alors que pour une BD, c'est le contraire : ce sont les phylactères (non présents dans toutes les cases) qui complètent l'image.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Mais ça ne veut rien dire, "roman illustré". Un roman c'est un roman, avec des mots sur des pages et rien d'autre. A la rigueur, en faisant des jolis dessins en disposant les caractères d'imprimerie pour représenter des formes, là oui, je veux bien, ça serait un roman graphique Quant à un roman illustré c'est autre chose, c'est LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS, LE PETIT PRINCE, ALICE AU PAYS DES MERVEILLES, etc.
Graphic novel, c'est un terme qui a été inventé par des types qui ont été bien emmerdés quand MAUS a remporté le prix Pullitzer. Merde, une BD qui remporte un prix si prestigieux, ça fait tâche, alors on ne pouvait pas appeler ça une BD. Mais des cases avec des dessins et des bulles, c'est une BD, un comic-book, ou un manga, que ce soit Boule & Bill ou Watchmen.
Graphic novel, c'est un terme qui a été inventé par des types qui ont été bien emmerdés quand MAUS a remporté le prix Pullitzer. Merde, une BD qui remporte un prix si prestigieux, ça fait tâche, alors on ne pouvait pas appeler ça une BD. Mais des cases avec des dessins et des bulles, c'est une BD, un comic-book, ou un manga, que ce soit Boule & Bill ou Watchmen.
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
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Euh, je dis peut-être des bêtises, mais il me semble que le terme est antérieur et vient (entre autres ?) de Will Eisner (ou plus exactement qu'Eisner fut un des premiers artistes à qualifier lui-même certaines de ses productions de graphic novels). Et qu'il ne s'agissait donc pas de dénigrer la BD, mais simplement de mettre en évidence un format narratif particulier, avec une publication à l'avenant (TPB).Florent a écrit :Graphic novel, c'est un terme qui a été inventé par des types qui ont été bien emmerdés quand MAUS a remporté le prix Pullitzer. Merde, une BD qui remporte un prix si prestigieux, ça fait tâche, alors on ne pouvait pas appeler ça une BD.
D'ailleurs, hop :
Que ça vient de là : http://en.wikipedia.org/wiki/Graphic_novel
Certes, l'article pointe toute l'ambiguïté du terme, et, certes, Moore lui-même, à en croire cet article, dénigre cette appellation (comme relevant du pur marketing), et il n'est pas le seul...
Mais personnellement, le terme ne me choque pas, et me paraît pertinent dès l'instant qu'il est employé dans cette acception.
Dans le cas de Moore, il me paraît applicable à certaines de ses oeuvres, telles que Watchmen, V pour vendetta et peut-être plus encore From Hell et Filles perdues. Ce qui n'en fait bien évidemment pas autre chose que des bandes-dessinées...
Modifié en dernier par Nébal le sam. oct. 10, 2009 3:50 pm, modifié 1 fois.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Graphic Novel a été inventé pour que ça puisse être vendu comme un truc "intelligent" dans un pays où les comics sont quand même à 99% à destination des gamins et ados (et jeunes adultes qui gardent un peu de nostalgie).
En fait ça s'applique surtout là-bas pour différencier le comics à destination de publication potentiellement sans limite, composé de petites histoires, d'arcs, etc... Jusqu'à que les ventes s'effondrent.
Même un récit complet Wolverine n'empêche pas que le personnage est utilisé depuis des décennies et le sera probablement encore s'il garde sa popularité. Donc il me semble qu'on ne parle pas de Graphic Novel même pour les histoires en plus de 100 pages (genre Origins)
Un roman graphique a un début, un développement, et une fin. En général pensées dès le début, ou à peu près, comme le travail d'un auteur sur un roman.
Je crois que Sandman, de Gaiman, n'est pas considéré comme un Graphic Novel alors que c'est considéré comme un comics assez génial : mais il n'a pas été conçu comme une histoire complète, plus comme un comics plus classique malgré des fils directeurs tout du long et qui se concluent à la fin.
Donc c'est un terme lié à des spécificités américaines de la BD. Difficile à transposer en France, où on a toujours eu des BD à destination des adultes, dont certaines avec une trame clairement prévue à l'avance et une fin, sans exploitation qui suivrait malgré un succès foudroyant.
Mais vrai qu'en général, on dit Graphic Novel pour se la péter, pask'un comics, c'est quand même un truc de gamin.
Et puis Jules Verne, c'est pas vraiment de la SF quoi, c'est intelligent.
En fait ça s'applique surtout là-bas pour différencier le comics à destination de publication potentiellement sans limite, composé de petites histoires, d'arcs, etc... Jusqu'à que les ventes s'effondrent.
Même un récit complet Wolverine n'empêche pas que le personnage est utilisé depuis des décennies et le sera probablement encore s'il garde sa popularité. Donc il me semble qu'on ne parle pas de Graphic Novel même pour les histoires en plus de 100 pages (genre Origins)
Un roman graphique a un début, un développement, et une fin. En général pensées dès le début, ou à peu près, comme le travail d'un auteur sur un roman.
Je crois que Sandman, de Gaiman, n'est pas considéré comme un Graphic Novel alors que c'est considéré comme un comics assez génial : mais il n'a pas été conçu comme une histoire complète, plus comme un comics plus classique malgré des fils directeurs tout du long et qui se concluent à la fin.
Donc c'est un terme lié à des spécificités américaines de la BD. Difficile à transposer en France, où on a toujours eu des BD à destination des adultes, dont certaines avec une trame clairement prévue à l'avance et une fin, sans exploitation qui suivrait malgré un succès foudroyant.
Mais vrai qu'en général, on dit Graphic Novel pour se la péter, pask'un comics, c'est quand même un truc de gamin.
Et puis Jules Verne, c'est pas vraiment de la SF quoi, c'est intelligent.
Tous avec moi pour fonder le fan club de Kevin J Anderson et du communisme, le meilleur auteur de SF de tous les temps et le meilleur système social jamais appliqué de tous les temps ! \o/
- Soslan
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Bon, je ne connais rien au graphic novel, mais je viens pour parler d'Alan Moore.
J'ai lu V pour Vendetta et Watchmen, il est vrai que ce sont des oeuvres de génie.
Watchmen, je l'avais préalablement découvert par la film. J'ai beaucoup aimé cette destruction du mythe des supe-héros, raconter leur fin minable en remontant à leur oirgine dans les années 30, ca a quelque chose de poignant pour peu qu'on connaisse le mythe.
V pour Vendetta j'ai lu la BD], déjà d'une qualité littéraire et artistique hors norme dans le comics de l'époque (britannique en l'occurence, ce qui permet de sortir un peu de la civilisation américaine le temps d'une BD). Le film, je ne l'ai aps vu, et ça ne me tente absolument pas.
J'ai lu V pour Vendetta et Watchmen, il est vrai que ce sont des oeuvres de génie.
Watchmen, je l'avais préalablement découvert par la film. J'ai beaucoup aimé cette destruction du mythe des supe-héros, raconter leur fin minable en remontant à leur oirgine dans les années 30, ca a quelque chose de poignant pour peu qu'on connaisse le mythe.
V pour Vendetta j'ai lu la BD], déjà d'une qualité littéraire et artistique hors norme dans le comics de l'époque (britannique en l'occurence, ce qui permet de sortir un peu de la civilisation américaine le temps d'une BD). Le film, je ne l'ai aps vu, et ça ne me tente absolument pas.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
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Certaines oeuvres de Hugo Pratt étaient aussi regardées comme des "graphic novels", même si on n'employait pas l'expression, au sens se distinguant de la BD "habituelle". Ce n'était pas du mépris, mais c'était pour dire que l'auteur pouvait un peu faire "ce qu'il voulait", sans se soumette aux contraintes habituelles (plus spécialement la taille). Après, il y a eu un phénomène d'engouement qui est un mélange de sincérité et de snobisme, et ça c'est multiplié.Nicky a écrit :Graphic Novel a été inventé pour que ça puisse être vendu comme un truc "intelligent" dans un pays où les comics sont quand même à 99% à destination des gamins et ados (et jeunes adultes qui gardent un peu de nostalgie).
En fait ça s'applique surtout là-bas pour différencier le comics à destination de publication potentiellement sans limite, composé de petites histoires, d'arcs, etc... Jusqu'à que les ventes s'effondrent.
Même un récit complet Wolverine n'empêche pas que le personnage est utilisé depuis des décennies et le sera probablement encore s'il garde sa popularité. Donc il me semble qu'on ne parle pas de Graphic Novel même pour les histoires en plus de 100 pages (genre Origins)
Un roman graphique a un début, un développement, et une fin. En général pensées dès le début, ou à peu près, comme le travail d'un auteur sur un roman.
Je crois que Sandman, de Gaiman, n'est pas considéré comme un Graphic Novel alors que c'est considéré comme un comics assez génial : mais il n'a pas été conçu comme une histoire complète, plus comme un comics plus classique malgré des fils directeurs tout du long et qui se concluent à la fin.
Donc c'est un terme lié à des spécificités américaines de la BD. Difficile à transposer en France, où on a toujours eu des BD à destination des adultes, dont certaines avec une trame clairement prévue à l'avance et une fin, sans exploitation qui suivrait malgré un succès foudroyant.
Mais vrai qu'en général, on dit Graphic Novel pour se la péter, pask'un comics, c'est quand même un truc de gamin.
Et puis Jules Verne, c'est pas vraiment de la SF quoi, c'est intelligent.
Le temps, impitoyable, fait son tri dans la masse de trucs "mode" parus, et dont plus personne ne se souvient plus... Pour Moore, je ne suis pas trop inquiet...
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le sam. oct. 10, 2009 4:13 pm, modifié 1 fois.
Dans ce cas, on utilise le terme de "one-shot". Les éditeurs utilisent le terme de graphic novel pour se faire mousser, il n'y a même pas de définition précise du terme.Nicky a écrit :Graphic Novel a été inventé pour que ça puisse être vendu comme un truc "intelligent" dans un pays où les comics sont quand même à 99% à destination des gamins et ados (et jeunes adultes qui gardent un peu de nostalgie).
En fait ça s'applique surtout là-bas pour différencier le comics à destination de publication potentiellement sans limite, composé de petites histoires, d'arcs, etc... Jusqu'à que les ventes s'effondrent.
Même un récit complet Wolverine n'empêche pas que le personnage est utilisé depuis des décennies et le sera probablement encore s'il garde sa popularité. Donc il me semble qu'on ne parle pas de Graphic Novel même pour les histoires en plus de 100 pages (genre Origins)
Un roman graphique a un début, un développement, et une fin. En général pensées dès le début, ou à peu près, comme le travail d'un auteur sur un roman.
Je crois que Sandman, de Gaiman, n'est pas considéré comme un Graphic Novel alors que c'est considéré comme un comics assez génial : mais il n'a pas été conçu comme une histoire complète, plus comme un comics plus classique malgré des fils directeurs tout du long et qui se concluent à la fin.
Donc c'est un terme lié à des spécificités américaines de la BD. Difficile à transposer en France, où on a toujours eu des BD à destination des adultes, dont certaines avec une trame clairement prévue à l'avance et une fin, sans exploitation qui suivrait malgré un succès foudroyant.
Mais vrai qu'en général, on dit Graphic Novel pour se la péter, pask'un comics, c'est quand même un truc de gamin.
Et puis Jules Verne, c'est pas vraiment de la SF quoi, c'est intelligent.
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
Charles Bukowski
C'est surtout que les USA n'avaient pas de terme pour des trucs ressemblant finalement plus à de la BD franco-belge.
Le terme US pour BD, à la base, c'est "comics", ce qui désigne des magazines de BD.
Avoir un objet livre rassemblant une histoire complète qui ne soit pas une compilation d'épisodes parus en magazines, c'était nouveau. Donc nouveau mot.
Mais ça reste de la BD. (des dessins avec des philactères qui forment une succession cohérente).
Le terme US pour BD, à la base, c'est "comics", ce qui désigne des magazines de BD.
Avoir un objet livre rassemblant une histoire complète qui ne soit pas une compilation d'épisodes parus en magazines, c'était nouveau. Donc nouveau mot.
Mais ça reste de la BD. (des dessins avec des philactères qui forment une succession cohérente).
Et pourtant ils n'utilisent pas le terme de "graphic novel" pour désigner les BD franco-belges. D'ailleurs, si je prends WATCHMEN ou FROM HELL ou la plupart des titres d'Alan Moore, ils ont été initialement publiés par épisodes, puis regroupés ensuite en gros volume. Et pourtant on les qualifie régulièrement de "graphic novel", pour faire claaaaaasse, donc
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
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- jp the z
- Messages : 166
- Enregistré le : mar. oct. 07, 2008 6:16 am
- Localisation : Dans une galaxie pres de chez vous
A la Worldcon de cette annee, j'ai demande au membres du pannel sur les graphic novels, leur definition de la chose et unanimement ils ont repondu que c etait des comics relies.
Ils ont d ailleurs mentiones lors des debats l exception marginale europeene qui consistait a ne presque pas publier de comics mais uniquement des graphics novel, contrairement au pays civilises comme les etats unis.
Ils ont d ailleurs mentiones lors des debats l exception marginale europeene qui consistait a ne presque pas publier de comics mais uniquement des graphics novel, contrairement au pays civilises comme les etats unis.
"On devrait jamais quitter Montauban"